ACTUALITÉS
> La galerie vous souhaite de joyeuses fêtes !
« Aliahukuvluhi Kulaisimangnirmi Quviahukvingmi quvianaqtumik, alianaqtumik, aliahukhimmaakluhi naguuyumiklu piluhi nutaami ukiumi. »
ou
« Que Noël vous apporte paix, joie et bonheur et que cette nouvelle année soit excellente ! »
ou
« Que Noël vous apporte paix, joie et bonheur et que cette nouvelle année soit excellente ! »
> On the Ice, le polar polaire !
« On the Ice » de Andrew Okpeaha MacLean vous entrainera dans le grand nord en Alaska.
« Qalli et Aivaaq, deux adolescents de la communauté Iñupiaq, mènent une vie sans histoire dans une petite ville isolée du nord de l’Alaska.
Un matin tôt, ils décident de partir à la chasse aux phoques avec James, un de leurs amis. Une dispute se termine par une mort accidentelle. Liés par ce secret, les adolescents inventent des mensonges pour ne pas éveiller les soupçons de la communauté. »
Andrew Okpeaha MacLean signe avant tout un drame anthropologue sous forme de portrait d'une jeunesse perdue dans le grand Nord de l'Amérique.
Même si l'intrigue est banale et traîne un peu en longueur, vous découvrirez une culture et un mode de vie rarement montré au cinéma.
« Qalli et Aivaaq, deux adolescents de la communauté Iñupiaq, mènent une vie sans histoire dans une petite ville isolée du nord de l’Alaska.
Un matin tôt, ils décident de partir à la chasse aux phoques avec James, un de leurs amis. Une dispute se termine par une mort accidentelle. Liés par ce secret, les adolescents inventent des mensonges pour ne pas éveiller les soupçons de la communauté. »
Andrew Okpeaha MacLean signe avant tout un drame anthropologue sous forme de portrait d'une jeunesse perdue dans le grand Nord de l'Amérique.
Même si l'intrigue est banale et traîne un peu en longueur, vous découvrirez une culture et un mode de vie rarement montré au cinéma.
> Découvrez le réchauffement vu par les humoristes et les chercheurs, trouvez le mot le plus long…
Actuellement l'Inuit Tapiriit Kanatami, fondée en 1971 sous le nom de Inuit Tapirisat (Fraternité inuit), publie sur son site 100 dessins sur l’Arctique et ses problèmes en 10 thématiques qui recouvrent 50 ans d’histoire.
L'Inuit Tapiriit Kanatami est une organisation canadienne qui représente plus de 50.000 Inuit. Ses buts sont de préserver la culture ainsi que la langue inuit, l'inuktitut. L'organisation représente les Inuit répartis sur quatre régions du Canada : Nunatsiavut (dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador), Nunavik (au nord de la province du Québec), Nunavut et la région des Inuvialuit (à cheval sur les territoires du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest).
Nous vous proposons quelques dessins et pour voir les autres :
http://www.itk.ca/page/view/polar-lines?page=1
► Glace de mer , une équipe de scientifiques publie dans le journal scientifique "Nature" du 23 novembre 2011 : une année sans précédent !
Bien que les incertitudes soient nombreuses, surtout en ce qui concerne ce qui se passait avant le XVIème siècle, la durée et l’ampleur de la baisse des glaces de mer semblent sans précédent depuis plus de 1450 ans.
«La mesure de la banquise arctique est d’environ 2 millions de kilomètres carrés de moins que ce qu’elle était à la fin du XXème, avec des conséquences importantes pour le climat, l’océan, la faune et les modes de vie traditionnels.»
Plus d’information sur :
http://www.nature.com/nature/journal/v479/n7374/full/nature10581.html
et toujours la carte actualisée de la glace :
http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
L'Inuit Tapiriit Kanatami est une organisation canadienne qui représente plus de 50.000 Inuit. Ses buts sont de préserver la culture ainsi que la langue inuit, l'inuktitut. L'organisation représente les Inuit répartis sur quatre régions du Canada : Nunatsiavut (dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador), Nunavik (au nord de la province du Québec), Nunavut et la région des Inuvialuit (à cheval sur les territoires du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest).
Nous vous proposons quelques dessins et pour voir les autres :
http://www.itk.ca/page/view/polar-lines?page=1
► Glace de mer , une équipe de scientifiques publie dans le journal scientifique "Nature" du 23 novembre 2011 : une année sans précédent !
Bien que les incertitudes soient nombreuses, surtout en ce qui concerne ce qui se passait avant le XVIème siècle, la durée et l’ampleur de la baisse des glaces de mer semblent sans précédent depuis plus de 1450 ans.
«La mesure de la banquise arctique est d’environ 2 millions de kilomètres carrés de moins que ce qu’elle était à la fin du XXème, avec des conséquences importantes pour le climat, l’océan, la faune et les modes de vie traditionnels.»
Plus d’information sur :
http://www.nature.com/nature/journal/v479/n7374/full/nature10581.html
et toujours la carte actualisée de la glace :
http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
► « Anticonstitutionnellement ... »
Lors des festivités Inuit, un concours invite à créer le « mot » le plus long possible, car en écriture syllabique, on peut composer une phrase d'un seul tenant, comme s'il s'agissait d'un mot unique.
Trouvez le nombre de lettres composant ce «mot» et donnez-le nous, lors de votre passage à la galerie avant la fin de l’année. Il y a un cadeau à gagner !
Pour vous aider, nous pouvons vous dire que c’est beaucoup, beaucoup plus long que dans la langue française !
La réponse sera donnée en janvier 2012.
► Vente aux enchères : le dimanche 4 décembre à 15h, la maison de vente Million avec qui la maison Gaïa s’est associée, procédera à la 3ème vente d’art Inuit en France.
Salle VV 3 rue Rossini 75009 Paris.
Exposition des œuvres le samedi 3 de 10h30 à 18h et le dimanche de 11h à 13h.
► Un site pour les enfants entre 4 et 6 ans. Proposé par Téléquebec, Inuk, le petit Inuit vous accueille avec ses amis.
http://inuk.telequebec.tv/inuksite/inuk.html
Site bien fait, graphisme bien lisible, bonne diction, bien que la musique soit un peu forte.
► Jeudi 15 décembre à 18h Conférence de l’Espace culturel inuit :
«Folie ? Quelle place à l'invisible ? »
(Regards inuit sur le désordre mental), une conférence de Stéphane Moiroux.
Lors des festivités Inuit, un concours invite à créer le « mot » le plus long possible, car en écriture syllabique, on peut composer une phrase d'un seul tenant, comme s'il s'agissait d'un mot unique.
Trouvez le nombre de lettres composant ce «mot» et donnez-le nous, lors de votre passage à la galerie avant la fin de l’année. Il y a un cadeau à gagner !
Pour vous aider, nous pouvons vous dire que c’est beaucoup, beaucoup plus long que dans la langue française !
La réponse sera donnée en janvier 2012.
► Vente aux enchères : le dimanche 4 décembre à 15h, la maison de vente Million avec qui la maison Gaïa s’est associée, procédera à la 3ème vente d’art Inuit en France.
Salle VV 3 rue Rossini 75009 Paris.
Exposition des œuvres le samedi 3 de 10h30 à 18h et le dimanche de 11h à 13h.
► Un site pour les enfants entre 4 et 6 ans. Proposé par Téléquebec, Inuk, le petit Inuit vous accueille avec ses amis.
http://inuk.telequebec.tv/inuksite/inuk.html
Site bien fait, graphisme bien lisible, bonne diction, bien que la musique soit un peu forte.
► Jeudi 15 décembre à 18h Conférence de l’Espace culturel inuit :
«Folie ? Quelle place à l'invisible ? »
(Regards inuit sur le désordre mental), une conférence de Stéphane Moiroux.
> N'oubliez pas !
Cueilli par les femmes d'Inukjuak au Nunavik, dans le cadre de l'association Avatak, ces tisanes à la camarine, au genevrier, au raisin d'ours vous attendront de 14 à19h.
Découvrez leurs propriétés d'après la médecine traditionnelle Inuit !
De nouvelles oeuvres seront aussi présentées.
> Découvrez l’Estampe Inuit, venez goûter du « Délice boréal »…
► Si les dessins réalisés en grattant les pierres polies ou en gravant les défenses de morse sont très anciens, les premières estampes sont faites à la fin des années 1950 après le séjour en arctique de James Houston, jeune artiste canadien qui joua un rôle majeur dans le développement commercial de l’art inuit.
► Surpris par la remarque d’Ipeelee OSHUITOK, qui trouvait que le travail de la personne qui dessinait sur tous les paquets de cigarette devait être pénible, James lui expliqua comment reproduire une image en prenant un ivoire gravé et de la cendre et en l’appliquant sur du papier. Ce fut le début !
► En 1957, James A. Houston introduisit l’estampe à Cape Dorset. Cette technique fut très vite adoptée par les artistes inuit et un atelier créé.
D’autres ateliers vont suivre comme à Puvirnituq (au Nunavik) en 1961, à Holman (Uluqsaqtuua dans les Territoires du Nord-Ouest) mais aussi à Baker Lake en 1969.
A Pangnirtung (Panniqtuuq) en 1973 John Houston, fils de James, aida les Inuit a s’organiser.
Chacun de ces ateliers détient son propre style et privilégie des thèmes : A Pangnirtung on trouve de nombreuses scènes de la vie quotidienne. A Cape Dorset, la couleur et les formes priment pour traiter surtout le monde animalier.
Les estampes de chacune de ces communautés sont habituellement produites en éditions limitées de 25-50 exemplaires.
► Surpris par la remarque d’Ipeelee OSHUITOK, qui trouvait que le travail de la personne qui dessinait sur tous les paquets de cigarette devait être pénible, James lui expliqua comment reproduire une image en prenant un ivoire gravé et de la cendre et en l’appliquant sur du papier. Ce fut le début !
► En 1957, James A. Houston introduisit l’estampe à Cape Dorset. Cette technique fut très vite adoptée par les artistes inuit et un atelier créé.
D’autres ateliers vont suivre comme à Puvirnituq (au Nunavik) en 1961, à Holman (Uluqsaqtuua dans les Territoires du Nord-Ouest) mais aussi à Baker Lake en 1969.
A Pangnirtung (Panniqtuuq) en 1973 John Houston, fils de James, aida les Inuit a s’organiser.
Chacun de ces ateliers détient son propre style et privilégie des thèmes : A Pangnirtung on trouve de nombreuses scènes de la vie quotidienne. A Cape Dorset, la couleur et les formes priment pour traiter surtout le monde animalier.
Les estampes de chacune de ces communautés sont habituellement produites en éditions limitées de 25-50 exemplaires.
► A l’origine les artistes employaient :
- le Pochoir qui était fait en peau de phoque. Actuellement il est fait dans du film de très grande solidité, très stable et transparent (Polyéthylène téréphtalate ou Mylar). A partir du dessin original, un pochoir est découpé pour chaque couleur. Puis les couleurs sont imprimées successivement, par juxtaposition, jusqu’au rendu final.
- Gravure sur pierre : La technique de la gravure sur pierre a été mise au point à Cape Dorset. Elle consiste à aplanir un bloc de pierre, par ponçage. Le dessin est tracé en négatif sur la pierre, afin qu’il apparaisse dans le bon sens une fois imprimé. On enduit la pierre d’encre. Le graveur transfert alors l’image sur le papier à l’aide d’un outil plat appelé baren. Avec la technique de la gravure sur pierre, chaque estampe est parfaitement originale.
La plupart du temps les plaques sont ensuite détruites afin que d’autres tirages ne puissent pas être imprimés.
► D’autres techniques sont maintenant utilisées comme :
Lithographie
Gravure sur bois ou sur linoleum
Gravure sur carton
Eau-forte
Aquatinte
► le samedi 26 novembre nous vous proposons de venir goûter du Délice Boréal.
► Météo : suivez sur la carte de l'arctique la formation des glaces de mer : http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
► Vous souhaitez recevoir notre lettre complète ? inscrivez-vous à la "newletter" en bas de la page.
- le Pochoir qui était fait en peau de phoque. Actuellement il est fait dans du film de très grande solidité, très stable et transparent (Polyéthylène téréphtalate ou Mylar). A partir du dessin original, un pochoir est découpé pour chaque couleur. Puis les couleurs sont imprimées successivement, par juxtaposition, jusqu’au rendu final.
- Gravure sur pierre : La technique de la gravure sur pierre a été mise au point à Cape Dorset. Elle consiste à aplanir un bloc de pierre, par ponçage. Le dessin est tracé en négatif sur la pierre, afin qu’il apparaisse dans le bon sens une fois imprimé. On enduit la pierre d’encre. Le graveur transfert alors l’image sur le papier à l’aide d’un outil plat appelé baren. Avec la technique de la gravure sur pierre, chaque estampe est parfaitement originale.
La plupart du temps les plaques sont ensuite détruites afin que d’autres tirages ne puissent pas être imprimés.
► D’autres techniques sont maintenant utilisées comme :
Lithographie
Gravure sur bois ou sur linoleum
Gravure sur carton
Eau-forte
Aquatinte
► le samedi 26 novembre nous vous proposons de venir goûter du Délice Boréal.
► Météo : suivez sur la carte de l'arctique la formation des glaces de mer : http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
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> Découvrez de très grands artistes :
► Luke Airut est né en 1942 à Igloolik.
Il n’a pas commencé à travailler très jeune mais vers 25 ans, en regardant son père George Kappianaq il apprend à travailler la pierre et le fanon de baleine.
Il appréciera ensuite le travail de l’os et de l’ivoire, qui lui permettent d’utiliser son imagination pour créer des scènes de vie. Il s’intéresse aussi aux métaux et à la fabrication de bijoux.
Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections de musées comme La Galerie d’art de l’Ontario, La Winnipeg art Gallery, l’université d’Alberta, mais aussi le musée des confluences de Lyon.
Ses œuvres très travaillées, sont le plus souvent en os de baleine fossilisé, os d’animal marin ou ivoire de morse.
Il a influencé de nombreux artistes dont son jeune frère Bart Hanna.
« Arctic life» présentée à la galerie est un crane de morse avec ses défenses. Toutes les surfaces sont utilisées, gravées ou sculptées. L’intérieur du crane est transformé en Igloo avec une scène de vie.
Il appréciera ensuite le travail de l’os et de l’ivoire, qui lui permettent d’utiliser son imagination pour créer des scènes de vie. Il s’intéresse aussi aux métaux et à la fabrication de bijoux.
Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections de musées comme La Galerie d’art de l’Ontario, La Winnipeg art Gallery, l’université d’Alberta, mais aussi le musée des confluences de Lyon.
Ses œuvres très travaillées, sont le plus souvent en os de baleine fossilisé, os d’animal marin ou ivoire de morse.
Il a influencé de nombreux artistes dont son jeune frère Bart Hanna.
« Arctic life» présentée à la galerie est un crane de morse avec ses défenses. Toutes les surfaces sont utilisées, gravées ou sculptées. L’intérieur du crane est transformé en Igloo avec une scène de vie.
►Judas Ullulaq (1937-1999)
Né dans la région du Kitikmeot, il habite successivement à Taloyoak et Gjoa Haven. C’est le plus jeune d’une fratrie d’une sœur et huit frères dont plusieurs sont des sculpteurs célèbres comme Charlie Ugyuk (1931/1998)ou Nelson Takkiruq (1930/1999).
Sa première exposition personnelle sera en 1983 à la Toronto Inuit Gallery.
Ses sculptures présentent des personnages caricaturaux et fantastiques. La combinaison de pierre, bois de caribou, os de baleine, tendons…donne des œuvres dramatiques, humoristiques, extravagantes avec souvent une propension chamanique.
Judas Ullulaq est aussi un exemple du rôle social des artistes dans la communauté, car la vente de ses œuvres faisait vivre de nombreuses personnes de sa famille.
►Kananginak Pootoogook (1935/2011): le calendrier 2012 de Cape Dorset lui rend hommage !
Sculpteur, dessinateur et graveur, fils du grand chef Pootoogook, il arrive à Cape Dorset en 1957. Dans les années suivantes, après l’introduction de la gravure par James Houston, Kananginak devient l'un des premiers graveurs.
Il utilise tous les médiums, mais excelle comme lithographe, particulièrement dans l'art animalier avec une réelle faculté d'abstraction.
Il s’était mis aussi à la sculpture faisant preuve de la même habileté que dans ses gravures.
Calendrier disponible dès à présent.
Né dans la région du Kitikmeot, il habite successivement à Taloyoak et Gjoa Haven. C’est le plus jeune d’une fratrie d’une sœur et huit frères dont plusieurs sont des sculpteurs célèbres comme Charlie Ugyuk (1931/1998)ou Nelson Takkiruq (1930/1999).
Sa première exposition personnelle sera en 1983 à la Toronto Inuit Gallery.
Ses sculptures présentent des personnages caricaturaux et fantastiques. La combinaison de pierre, bois de caribou, os de baleine, tendons…donne des œuvres dramatiques, humoristiques, extravagantes avec souvent une propension chamanique.
Judas Ullulaq est aussi un exemple du rôle social des artistes dans la communauté, car la vente de ses œuvres faisait vivre de nombreuses personnes de sa famille.
►Kananginak Pootoogook (1935/2011): le calendrier 2012 de Cape Dorset lui rend hommage !
Sculpteur, dessinateur et graveur, fils du grand chef Pootoogook, il arrive à Cape Dorset en 1957. Dans les années suivantes, après l’introduction de la gravure par James Houston, Kananginak devient l'un des premiers graveurs.
Il utilise tous les médiums, mais excelle comme lithographe, particulièrement dans l'art animalier avec une réelle faculté d'abstraction.
Il s’était mis aussi à la sculpture faisant preuve de la même habileté que dans ses gravures.
Calendrier disponible dès à présent.
> Dans le cadre de la Nuit Blanche
le 1er octobre la galerie vous accueillera jusqu'à minuit....
> Découvrez qui est le plus jeune et le plus grand du Canada et pourtant un des plus faibles du monde !
► Pour la première fois, un grand pays a redessiné ses frontières intérieures pour reconnaître juridiquement et territorialement les revendications des autochtones :
le Nunavut est né en 1999, d’une scission des Territoires du Nord Ouest.
Il a une superficie de 2,2 millions de kilomètres carrés, dont 1.9 millions de terres, soit presque 4 fois la France.
C’est le plus grand état canadien, avant le Québec (1.5 millions de km2).
Mais c’est aussi l’état le moins peuplé : le Nunavut ne compte que 0,015 habitants au kilomètre carré soit un des taux les plus faibles au monde (3,40 en moyenne au Canada, 112 en France).
► Origines ethniques :
- 84 % de la population totale est Inuit
- 15 % non-autochtone : Canadiens en grande majorité
- Les métis et les Premières Nations ne sont que moins d’1 %
► Iqaluit (anciennement Frobisher Bay) en est la capitale, située à l'est, sur l'île de Baffin.
C’est la plus grande ville du territoire, qui abrite plus de 6 000 habitants.
Il existe 26 autres communautés dont seulement 10 dépassent 1 000 habitants !
► Le Nunavut est la région la plus pauvre du Canada : la moitié de la population vit de l'aide sociale ou des prestations d'assurance-emploi.
L’autre moitié est employée par le gouvernement, par les industries minières, dans le secteur de la pêche, mais vit aussi, directement ou indirectement, de la production artistique (plus de 20%).
L’exploitation des minerais est en hausse et la première mine de diamant est entrée en production en 2006. Les réserves de pétrole et de gaz du Nunavut commencent également à être exploitées.
Le réchauffement va probablement aussi permettre l’utilisation de la route maritime du Passage du Nord-Ouest. Mais l’absence d’infrastructures (routes, train, ports…) est un grand défi à surmonter.
..... vous souhaitez connaître la suite ? inscrivez-vous à la newsletter.
le Nunavut est né en 1999, d’une scission des Territoires du Nord Ouest.
Il a une superficie de 2,2 millions de kilomètres carrés, dont 1.9 millions de terres, soit presque 4 fois la France.
C’est le plus grand état canadien, avant le Québec (1.5 millions de km2).
Mais c’est aussi l’état le moins peuplé : le Nunavut ne compte que 0,015 habitants au kilomètre carré soit un des taux les plus faibles au monde (3,40 en moyenne au Canada, 112 en France).
► Origines ethniques :
- 84 % de la population totale est Inuit
- 15 % non-autochtone : Canadiens en grande majorité
- Les métis et les Premières Nations ne sont que moins d’1 %
► Iqaluit (anciennement Frobisher Bay) en est la capitale, située à l'est, sur l'île de Baffin.
C’est la plus grande ville du territoire, qui abrite plus de 6 000 habitants.
Il existe 26 autres communautés dont seulement 10 dépassent 1 000 habitants !
► Le Nunavut est la région la plus pauvre du Canada : la moitié de la population vit de l'aide sociale ou des prestations d'assurance-emploi.
L’autre moitié est employée par le gouvernement, par les industries minières, dans le secteur de la pêche, mais vit aussi, directement ou indirectement, de la production artistique (plus de 20%).
L’exploitation des minerais est en hausse et la première mine de diamant est entrée en production en 2006. Les réserves de pétrole et de gaz du Nunavut commencent également à être exploitées.
Le réchauffement va probablement aussi permettre l’utilisation de la route maritime du Passage du Nord-Ouest. Mais l’absence d’infrastructures (routes, train, ports…) est un grand défi à surmonter.
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► De très nombreuses nouveautés : à partir du 9 septembre, la galerie vous présentera de nouvelles œuvres :
bien sûr des ours, dont plusieurs en marbre blanc/gris,
des oiseaux, avec une magnifique chouette de Palaya Qiatsuk,
des chamanes d’Andy Palongayak, Matuisi Iyaituk ou de Leo Uttaq,
mais aussi des œuvres de Barnabus…
► Pour recevoir les lettres d'information en entier et avec les photos et cartes : Inscrivez vous à la "Newletter" en bas de la page.
bien sûr des ours, dont plusieurs en marbre blanc/gris,
des oiseaux, avec une magnifique chouette de Palaya Qiatsuk,
des chamanes d’Andy Palongayak, Matuisi Iyaituk ou de Leo Uttaq,
mais aussi des œuvres de Barnabus…
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> Découvrez quelques exemples d oeuvres inuit dont les prix ont atteint des records,
► Une migration de Joé Talirunili (1893/1976) estimée entre 40 et 60 000 dollars :
vendue en 2006 = 280 000 CAD ≈ 210 000 € (photo)
►Un shaman de Karoo Ashevak (1940/1974) 66 cm
vendu en 2004 = 78 200 CAD ≈ 58 000 €
►Une femme et enfant d’artiste inconnu, circa 1960, 20 cm estimée entre 10 et 15 000 CAD
vendue en 2008 = 60 000 CAD ≈ 45 000 €
►Un animal d’Andy Miki (1918/1983) circa 1970, 25 cm
vendu en 2006 = 24 000 CAD ≈ 18 000 €
►Une famille de Lucy Tasseor Tutsweetok (1934/) 33 cm
vendue en 2006 = 26 400 CAD ≈ 20 000€
►Une estampe de Kenojuak Ashevak (1927/ ) estimée 15 à 20 000 dollars canadiens
vendue en 2008 = 52 800 CAD ≈ 40 000€ (photo ci-dessous)
De nombreuses autres œuvres ont atteint des prix pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers voir centaines de milliers de dollars lors de grandes ventes au Canada, en raison de la demande des musées et collectionneurs canadiens et internationaux !
Si vous souhaitez voir les photos de ces oeuvres ? Inscrivez-vous à la lettre d'information en bas de page.
vendue en 2006 = 280 000 CAD ≈ 210 000 € (photo)
►Un shaman de Karoo Ashevak (1940/1974) 66 cm
vendu en 2004 = 78 200 CAD ≈ 58 000 €
►Une femme et enfant d’artiste inconnu, circa 1960, 20 cm estimée entre 10 et 15 000 CAD
vendue en 2008 = 60 000 CAD ≈ 45 000 €
►Un animal d’Andy Miki (1918/1983) circa 1970, 25 cm
vendu en 2006 = 24 000 CAD ≈ 18 000 €
►Une famille de Lucy Tasseor Tutsweetok (1934/) 33 cm
vendue en 2006 = 26 400 CAD ≈ 20 000€
►Une estampe de Kenojuak Ashevak (1927/ ) estimée 15 à 20 000 dollars canadiens
vendue en 2008 = 52 800 CAD ≈ 40 000€ (photo ci-dessous)
De nombreuses autres œuvres ont atteint des prix pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers voir centaines de milliers de dollars lors de grandes ventes au Canada, en raison de la demande des musées et collectionneurs canadiens et internationaux !
Si vous souhaitez voir les photos de ces oeuvres ? Inscrivez-vous à la lettre d'information en bas de page.
Pour mieux connaître l’art inuit nous vous proposons une liste (non exhaustive !) de livres (en anglais)
Vous pourrez les trouver d’occasion sur des sites comme : www.amazon.com, www.alibris.com, www.abebooks.fr, …
►The Inuit Imagination: Arctic Myth and Sculpture by Harry Seidelman and James Turner (Jul 2001)
► Inuit Art: An Introduction by Ingo Hessel, Dieter Hessel and George Swinton (May 2003)
►Passionate Collector: The Ian Lindsey Collection of Inuit Art by Ian Lindsey
►Sculpture of the Inuit by George Swinton
►Early Masters: Inuit Sculpture 1949-1955 by Darlene Wight
►Arctic Spirit: The Albrecht Collection of Inuit Art at the Heard Museum by Ingo Hessel
►Cape Dorset Sculpture by Derek Norton (Apr 2005)
►Tuvaq by Ken Mantel (Jul 1, 2010)
►Vient de paraître : Inuit Prints, Japanese Inspiration: Early Printmaking in the Canadian Arctic by Norman Vorano, Canadian Museum of Civilization Corporation
ET toujours un peu de météo : encore de la glace dans la baie d’Hudson même si elle disparaît vite !
Pour voir la carte animée de la fonte des glaces sur les 8 derniers jours :
http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
►The Inuit Imagination: Arctic Myth and Sculpture by Harry Seidelman and James Turner (Jul 2001)
► Inuit Art: An Introduction by Ingo Hessel, Dieter Hessel and George Swinton (May 2003)
►Passionate Collector: The Ian Lindsey Collection of Inuit Art by Ian Lindsey
►Sculpture of the Inuit by George Swinton
►Early Masters: Inuit Sculpture 1949-1955 by Darlene Wight
►Arctic Spirit: The Albrecht Collection of Inuit Art at the Heard Museum by Ingo Hessel
►Cape Dorset Sculpture by Derek Norton (Apr 2005)
►Tuvaq by Ken Mantel (Jul 1, 2010)
►Vient de paraître : Inuit Prints, Japanese Inspiration: Early Printmaking in the Canadian Arctic by Norman Vorano, Canadian Museum of Civilization Corporation
ET toujours un peu de météo : encore de la glace dans la baie d’Hudson même si elle disparaît vite !
Pour voir la carte animée de la fonte des glaces sur les 8 derniers jours :
http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
> en juin, découvrez
Savez-vous :
- ce que les européens, il y a 500 ans considéraient comme ayant des qualités magiques pouvant protéger contre les intoxications alimentaires ?
- ce que les Vikings vendaient pour plusieurs fois leur poids en or (Élisabeth 1ère d’Angleterre en aurait acheté une 10 000 livres au XIème siècle, soit le prix d’un château à l’époque !)
- ce qui peut mesurer jusqu’à 3 mètres et peser plus de 10 kilos ?
La « corne » de Narval !
Cette dent du maxillaire gauche est présente chez les mâles et 10% des femelles.
Elle pousse à travers la lèvre supérieure et est toujours torsadée de droite à gauche. La dent symétrique du mâle et les 2 dents des femelles restent rudimentaires. Dans 1 cas sur 500, il y a 2 dents.
Un chercheur d’Harvard a prouvé que cette dent que l‘on pensait servant à courtiser les femelles, à combattre les autres mâles ou à harponner des proies avait en réalité des fonctionnalités uniques :
Son émail étant à l’intérieur et sa pulpe à l’extérieur, une dizaine de millions de terminaisons nerveuses qui vont jusqu’à l’extérieur de la dent en font un organe sensoriel très sensible.
Cette dent serait un véritable capteur des conditions hydrodynamiques telles que la température et la salinité, propriétés vitales dans les hautes latitudes, où le gel peut être mortel pour les mammifères marins ( 600 narvals moururent, emprisonnés par les glaces dans le détroit d’Éclipse au nord de l’ile de Baffin, à la fin du mois de novembre).
Autre fait particulier, cette dent qui est en apparence rigide, est flexible. Une dent de 2,40 m de longueur peut se courber jusqu'à 0,30 m dans n'importe quelle direction sans se briser.
Population : Les relevés scientifiques effectués dans diverses régions du Haut-Arctique canadien , de 1996 à 2010 , révèlent que l’aire de répartition d’été des narvals est vaste et compte environ 80 000 individus.
Iqaluit et Ottawa, qui se sont longtemps affrontées sur les quotas d'ours polaires et du turbot dans les mers arctiques alloués aux pêcheurs Inuit, s’opposent maintenant sur le narval :
Des quotas de pêche sont déterminés par zone, mais un groupe d’Inuit conteste auprès du tribunal d’Ottawa la décision du gouvernement fédéral d’interdire depuis janvier 2011 les exportations de dents de narval provenant de certaines communautés du Nunavut (Il est actuellement possible d’importer avec un permis des défenses « naturelles » ou travaillées en provenance de certains villages uniquement).
Les animaux sont chassés pour la nourriture : la peau, ou maqtaq, est considérée comme un met délicat qui a une consistance moelleuse et une saveur très appréciée.
"Très bientôt, nous n'aurons rien à manger."
dit Cathy Towtongie, président de Nunavut Tunngavik Inc
Environ 500 narvals sont chassés par an et 120 défenses sont exportées.
Les sculpteurs les travaillent encore mais les restrictions d’exportation pénalisent déjà plusieurs communautés, ce revenu étant vital.
Sources : MPO. 2010. Évaluation de narval aux fins de l’établissement d’un avis de commerce non préjudiciable de la CITES. Secr. Can. de consult. Sci. du MPO, Rép. Sci. 2010/2011.
- ce que les européens, il y a 500 ans considéraient comme ayant des qualités magiques pouvant protéger contre les intoxications alimentaires ?
- ce que les Vikings vendaient pour plusieurs fois leur poids en or (Élisabeth 1ère d’Angleterre en aurait acheté une 10 000 livres au XIème siècle, soit le prix d’un château à l’époque !)
- ce qui peut mesurer jusqu’à 3 mètres et peser plus de 10 kilos ?
La « corne » de Narval !
Cette dent du maxillaire gauche est présente chez les mâles et 10% des femelles.
Elle pousse à travers la lèvre supérieure et est toujours torsadée de droite à gauche. La dent symétrique du mâle et les 2 dents des femelles restent rudimentaires. Dans 1 cas sur 500, il y a 2 dents.
Un chercheur d’Harvard a prouvé que cette dent que l‘on pensait servant à courtiser les femelles, à combattre les autres mâles ou à harponner des proies avait en réalité des fonctionnalités uniques :
Son émail étant à l’intérieur et sa pulpe à l’extérieur, une dizaine de millions de terminaisons nerveuses qui vont jusqu’à l’extérieur de la dent en font un organe sensoriel très sensible.
Cette dent serait un véritable capteur des conditions hydrodynamiques telles que la température et la salinité, propriétés vitales dans les hautes latitudes, où le gel peut être mortel pour les mammifères marins ( 600 narvals moururent, emprisonnés par les glaces dans le détroit d’Éclipse au nord de l’ile de Baffin, à la fin du mois de novembre).
Autre fait particulier, cette dent qui est en apparence rigide, est flexible. Une dent de 2,40 m de longueur peut se courber jusqu'à 0,30 m dans n'importe quelle direction sans se briser.
Population : Les relevés scientifiques effectués dans diverses régions du Haut-Arctique canadien , de 1996 à 2010 , révèlent que l’aire de répartition d’été des narvals est vaste et compte environ 80 000 individus.
Iqaluit et Ottawa, qui se sont longtemps affrontées sur les quotas d'ours polaires et du turbot dans les mers arctiques alloués aux pêcheurs Inuit, s’opposent maintenant sur le narval :
Des quotas de pêche sont déterminés par zone, mais un groupe d’Inuit conteste auprès du tribunal d’Ottawa la décision du gouvernement fédéral d’interdire depuis janvier 2011 les exportations de dents de narval provenant de certaines communautés du Nunavut (Il est actuellement possible d’importer avec un permis des défenses « naturelles » ou travaillées en provenance de certains villages uniquement).
Les animaux sont chassés pour la nourriture : la peau, ou maqtaq, est considérée comme un met délicat qui a une consistance moelleuse et une saveur très appréciée.
"Très bientôt, nous n'aurons rien à manger."
dit Cathy Towtongie, président de Nunavut Tunngavik Inc
Environ 500 narvals sont chassés par an et 120 défenses sont exportées.
Les sculpteurs les travaillent encore mais les restrictions d’exportation pénalisent déjà plusieurs communautés, ce revenu étant vital.
Sources : MPO. 2010. Évaluation de narval aux fins de l’établissement d’un avis de commerce non préjudiciable de la CITES. Secr. Can. de consult. Sci. du MPO, Rép. Sci. 2010/2011.
► IAQ (Inuit Art Quaterly) a 25 ans !
Ce trimestriel en langue anglaise est le seul magasine dans le monde dédié à l’art Inuit.
Publié par l’Inuit Art Fondation, il offre aux artistes Inuit la possibilité de s’exprimer et fait un lien entre les collectionneurs, les artistes, les galeries…
Vous pouvez vous abonner en ligne (70 CAD /an ou 105CAD pour 2 ans) sur le site :
http://www.inuitart.org/magazine/
► Conférence le jeudi 9 juin à 18h00 au Centre culturel canadien : « Taiguusiliurniq, l’activité néologique inuit au Nunavut : de nouveaux mots pour de nouvelles réalités »
Conférence de Carole Cancel, doctorante en ethnolinguistique et en anthropologie.
Public adulte - durée : 1h15
RSVP : 06 88 09 68 77 ou espace.inuit@free.fr
► Toujours un peu de météo : encore beaucoup de glace dans la baie d’Hudson et de nombreux villages ont encore des températures négatives.
Pour voir la carte animée de la fonte des glaces sur les 8 derniers jours :
http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
Ce trimestriel en langue anglaise est le seul magasine dans le monde dédié à l’art Inuit.
Publié par l’Inuit Art Fondation, il offre aux artistes Inuit la possibilité de s’exprimer et fait un lien entre les collectionneurs, les artistes, les galeries…
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► Conférence le jeudi 9 juin à 18h00 au Centre culturel canadien : « Taiguusiliurniq, l’activité néologique inuit au Nunavut : de nouveaux mots pour de nouvelles réalités »
Conférence de Carole Cancel, doctorante en ethnolinguistique et en anthropologie.
Public adulte - durée : 1h15
RSVP : 06 88 09 68 77 ou espace.inuit@free.fr
► Toujours un peu de météo : encore beaucoup de glace dans la baie d’Hudson et de nombreux villages ont encore des températures négatives.
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> En mai, ours polaires et réchauffement, conférences, films...
Un point sur les ours polaires
Les ours polaires vivent dans le nord circumpolaire où ils peuvent chasser dans la glace de mer. Le changement climatique a des répercussions sur leur habitat : il réduit la couverture de glace de l'Arctique, amenuise la banquise du bassin polaire central et change le moment de la prise de la glace et de la débâcle dans les régions les plus au sud, comme la baie d'Hudson.
Environ 20 à 25.000 ours, (estimation de 2008) se répartissent sur cinq nations :
les États-Unis (Alaska),
le Canada,
la Russie,
le Groenland
la Norvège.
(Pas d’ours polaires en Antarctique).
En 2005, le groupe de spécialiste d'IUCN (Polar Bear Specialist Group) a classifié l'ours blanc en tant qu’espèce vulnérable.
Ils prévoient que si l'Arctique continue à se réchauffer en raison du changement climatique, deux-tiers des ours blancs pourraient disparaître avant 2050.
Sur les 19 sous-populations d’ours :
• 7 sont sans données suffisantes
• 5 étaient stables,
• 2 augmentaient,
• 5 déclinaient,
En 2009,
• 7 sont sans données suffisantes
• 3 sont stables (Nord Beaufort, Gulf de Boothia, Sud Hudson bay)
• 1 augmente (M’Clintock Channel)
• 8 diminuent .....
En résumé, la diminution rapide de la glace de mer est leur menace principale avec la pollution, le braconnage et l'impact industriel.
Il faut rappeler que les ours blancs ont les taux reproducteurs les plus faibles des mammifères, produisant en moyenne seulement cinq portées dans leur vie (le plus souvent de jumeaux), les oursons restant jusqu’à l’âge de deux ans et demi avec leur mère.
Données : www.polarbearsinternational.org et L’ours polaire et les Inuit, Vladimir Randa,
Réalités de la menace
Sans dénier les problèmes écologiques, les scientifiques canadiens évoquent des chiffres dont il est difficile de ne pas tenir compte : la population actuelle d'ours polaires a décliné de 25 000 à 22 000 mais il y a encore 50 ans cette population était de seulement de 8 000 à 10 000 individus.
Cette augmentation des populations est attribuée aux restrictions (quottas imposés) de la chasse.
Pour recevoir l'article dans son intégralité , avec la carte de répartition des populations d'ours, inscrivez-vous à la lettre d'information sur la première page du site.
Les ours polaires vivent dans le nord circumpolaire où ils peuvent chasser dans la glace de mer. Le changement climatique a des répercussions sur leur habitat : il réduit la couverture de glace de l'Arctique, amenuise la banquise du bassin polaire central et change le moment de la prise de la glace et de la débâcle dans les régions les plus au sud, comme la baie d'Hudson.
Environ 20 à 25.000 ours, (estimation de 2008) se répartissent sur cinq nations :
les États-Unis (Alaska),
le Canada,
la Russie,
le Groenland
la Norvège.
(Pas d’ours polaires en Antarctique).
En 2005, le groupe de spécialiste d'IUCN (Polar Bear Specialist Group) a classifié l'ours blanc en tant qu’espèce vulnérable.
Ils prévoient que si l'Arctique continue à se réchauffer en raison du changement climatique, deux-tiers des ours blancs pourraient disparaître avant 2050.
Sur les 19 sous-populations d’ours :
• 7 sont sans données suffisantes
• 5 étaient stables,
• 2 augmentaient,
• 5 déclinaient,
En 2009,
• 7 sont sans données suffisantes
• 3 sont stables (Nord Beaufort, Gulf de Boothia, Sud Hudson bay)
• 1 augmente (M’Clintock Channel)
• 8 diminuent .....
En résumé, la diminution rapide de la glace de mer est leur menace principale avec la pollution, le braconnage et l'impact industriel.
Il faut rappeler que les ours blancs ont les taux reproducteurs les plus faibles des mammifères, produisant en moyenne seulement cinq portées dans leur vie (le plus souvent de jumeaux), les oursons restant jusqu’à l’âge de deux ans et demi avec leur mère.
Données : www.polarbearsinternational.org et L’ours polaire et les Inuit, Vladimir Randa,
Réalités de la menace
Sans dénier les problèmes écologiques, les scientifiques canadiens évoquent des chiffres dont il est difficile de ne pas tenir compte : la population actuelle d'ours polaires a décliné de 25 000 à 22 000 mais il y a encore 50 ans cette population était de seulement de 8 000 à 10 000 individus.
Cette augmentation des populations est attribuée aux restrictions (quottas imposés) de la chasse.
Pour recevoir l'article dans son intégralité , avec la carte de répartition des populations d'ours, inscrivez-vous à la lettre d'information sur la première page du site.
Films et conférences au Centre culturel canadien :
• Projections « Co Hoedeman & co. » Mercredi 11 mai à 14h et mercredi 18 mai à 10h.
Dans le cadre de la « Biennale Internationale des Arts de la Marionnette », le Centre culturel canadien, l’Office National du Film et l’Espace culturel inuit présentent en partenariat un programme de films d’animation pour très jeune public (3-6 ans) :
Animation de contes inuit par Sylvie Teveny et Emmanuelle Stimamiglio puis projections :
Le harfang et le lemming, Le harfang et le corbeau (2 contes inuit), suivis de Le Château de sable, Le théâtre de Marianne, Ludovic : un crocodile dans mon jardin, Ludovic : des vacances chez grand-papa, Le printemps de Mélie.
Renseignements au Centre culturel canadien 01 44 43 21 90
• Conférence de Véronique Antomarchi le Jeudi 12 mai à 18h
« La rencontre des Inuit de l'Arctique canadien entre 1900 et 1936 par les agents de la société de fourrures Revillon Frères »
Public adulte - durée : 1h15 Entrée libre sur réservation au 06 88 09 68 77 ou espace.inuit@free.fr
• Conférence de Florence Duchemin-Pelletier, Samedi 14 mai à 18h30, dans le cadre de la Nuit des Musées et en partenariat avec le Centre culturel canadien : « L’art inuit contemporain »
Durée : 45 minutes Entrée libre sur réservation au 06 88 09 68 77 ou espace.inuit@free.fr
• Projections « Co Hoedeman & co. » Mercredi 11 mai à 14h et mercredi 18 mai à 10h.
Dans le cadre de la « Biennale Internationale des Arts de la Marionnette », le Centre culturel canadien, l’Office National du Film et l’Espace culturel inuit présentent en partenariat un programme de films d’animation pour très jeune public (3-6 ans) :
Animation de contes inuit par Sylvie Teveny et Emmanuelle Stimamiglio puis projections :
Le harfang et le lemming, Le harfang et le corbeau (2 contes inuit), suivis de Le Château de sable, Le théâtre de Marianne, Ludovic : un crocodile dans mon jardin, Ludovic : des vacances chez grand-papa, Le printemps de Mélie.
Renseignements au Centre culturel canadien 01 44 43 21 90
• Conférence de Véronique Antomarchi le Jeudi 12 mai à 18h
« La rencontre des Inuit de l'Arctique canadien entre 1900 et 1936 par les agents de la société de fourrures Revillon Frères »
Public adulte - durée : 1h15 Entrée libre sur réservation au 06 88 09 68 77 ou espace.inuit@free.fr
• Conférence de Florence Duchemin-Pelletier, Samedi 14 mai à 18h30, dans le cadre de la Nuit des Musées et en partenariat avec le Centre culturel canadien : « L’art inuit contemporain »
Durée : 45 minutes Entrée libre sur réservation au 06 88 09 68 77 ou espace.inuit@free.fr
> En avril, découvrez
► Le saviez-vous ??
Vous pouvez actuellement voir à la galerie deux sculptures faites dans un « Oosik ».
Cet os pénien (aussi appelé baculum) est un os présent dans le pénis de la plupart des mammifères.
Il n'existe pas chez les humains, les cétacés, les équidés, les lièvres/lapins, les marsupiaux ni les hyènes.
Celui du morse atteignant les 60 cm de longueur, il est le plus grand de tous les mammifères terrestres actuels, si bien quantitativement que comparativement à sa taille (un morse mesure jusqu’à 3.50 m et pèse entre 1 et 2 tonnes).
Mais un morse fossile avait un os pénien de 1.4 mètre !
Le baculum du morse, mais aussi ceux des lions de mer et de l'ours polaire, étaient aussi utilisés par les Inuit comme étuis à couteau ou comme piquets de tente car ils sont creux et tubulaires.
► Villages Inuit et signification de leur noms : En anglais en inuktitut signification Artic Bay Ikpiarjukt Poche (le lieu est entouré de collines)
Baker Lake Qamani’tuaq Grand lac, avec une rivière
Cambrige bay Iqaluktuutiak Bon endroit pour pêcher
Cape Dorset Kingnait Bout de l’ile
Coppermine Kugluktuk Endroit ou l’eau est en mouvement
Eskimo Point Arviat Baleine boréale
Port Harrison Inukjuak Le géant.....
D’après le livre Tuvaq, de Ken Mantel
Plus de noms de villages dans notre news envoyée directement, inscrivez-vous en bas de la page pour la recevoir.
Vous pouvez actuellement voir à la galerie deux sculptures faites dans un « Oosik ».
Cet os pénien (aussi appelé baculum) est un os présent dans le pénis de la plupart des mammifères.
Il n'existe pas chez les humains, les cétacés, les équidés, les lièvres/lapins, les marsupiaux ni les hyènes.
Celui du morse atteignant les 60 cm de longueur, il est le plus grand de tous les mammifères terrestres actuels, si bien quantitativement que comparativement à sa taille (un morse mesure jusqu’à 3.50 m et pèse entre 1 et 2 tonnes).
Mais un morse fossile avait un os pénien de 1.4 mètre !
Le baculum du morse, mais aussi ceux des lions de mer et de l'ours polaire, étaient aussi utilisés par les Inuit comme étuis à couteau ou comme piquets de tente car ils sont creux et tubulaires.
► Villages Inuit et signification de leur noms : En anglais en inuktitut signification Artic Bay Ikpiarjukt Poche (le lieu est entouré de collines)
Baker Lake Qamani’tuaq Grand lac, avec une rivière
Cambrige bay Iqaluktuutiak Bon endroit pour pêcher
Cape Dorset Kingnait Bout de l’ile
Coppermine Kugluktuk Endroit ou l’eau est en mouvement
Eskimo Point Arviat Baleine boréale
Port Harrison Inukjuak Le géant.....
D’après le livre Tuvaq, de Ken Mantel
Plus de noms de villages dans notre news envoyée directement, inscrivez-vous en bas de la page pour la recevoir.
► Un point météo : Si le temps est bien agréable en France, pour la semaine du 3 au 10 avril, il y a du soleil mais aussi de la neige, à :
● Iqaluit : - 24 / - 12°
●Cape Dorset : - 20 / - 12°
● Arviat : - 20/ - 4°…
Et la mer est encore prise par les glaces dans la baie d’Hudson.
Pour voir la carte animée des glaces avec son évolution durant les derniers jours
http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
► Actualités à la galerie :
● Mario Fauvert a dédicacé son livre " Nunavik, Québec inconnu" lors d’une soirée amicale où ses anecdotes et son accent ont enchanté les personnes présentes !
● Nous venons de recevoir des œuvres de Gjoa Haven, des ivoires et os de baleine anciens, des tupilait (tupilak au pluriel) et bien sûr des ours, …
● Iqaluit : - 24 / - 12°
●Cape Dorset : - 20 / - 12°
● Arviat : - 20/ - 4°…
Et la mer est encore prise par les glaces dans la baie d’Hudson.
Pour voir la carte animée des glaces avec son évolution durant les derniers jours
http://ice-glaces.ec.gc.ca/Ice_Can/ANIM-CMMBCTCA.gif
► Actualités à la galerie :
● Mario Fauvert a dédicacé son livre " Nunavik, Québec inconnu" lors d’une soirée amicale où ses anecdotes et son accent ont enchanté les personnes présentes !
● Nous venons de recevoir des œuvres de Gjoa Haven, des ivoires et os de baleine anciens, des tupilait (tupilak au pluriel) et bien sûr des ours, …
> Signature du livre Nunavik, Quebec inconnu
Venez rencontrer autour d'un verre le photographe Mario Faubert qui présentera à la galerie son livre sur les grands espaces du Nunavik.
> En mars
► Conférence le jeudi 3 mars à 18h :
"L’art contemporain autochtone au Canada"
par Gwénaële Guigon, historienne de l'art spécialisée sur les cultures matérielles nord-américaines, enseignante à l'école du Louvre, chercheur-archiviste pour la société GRAHAL, et membre active d'Inuksuk.
Au Centre culturel canadien - Espace culturel inuit, 5 rue de Constantine - 75007 Paris
Public adulte - durée : 1h15, Entrée libre
Réservation nécessaire au 06 88 09 68 77 ou par mail : espace.inuit@free.fr
► A la galerie le vendredi 18 mars à partir de 18h30, nous serons heureux de vous accueillir en présence de Cécile Lazartigues-Chartier, directrice du projet, et de Mario Faubert, aviateur et photographe, qui signera, autour d’un verre, son livre de photographies aériennes
« Nunavik, Québec inconnu »
Aviateur et photographe, Mario Faubert nous livre ici son premier ouvrage : un album de photographies aériennes sur la région la plus au Nord du Québec, le Nunavik.
Voici un point de vue insolite et nouveau sur le Nord : plages de sables blancs, mer d’un bleu turquoise pénétrant, troupeaux de caribous vu d’en haut, falaises à couper le souffle... Une série de paysages qu'on n'aurait pas imaginé voir au Québec.
C’est la découverte d’un territoire, mais aussi la parole partagée de plusieurs Inuits et amoureux de la région qui nous racontent leur relation avec cette terre, la vie au quotidien dans la toundra.
L’ouvrage est trilingue français, inuktitut et anglais.
Ils seront aussi au salon du livre de Paris du 17 au 21 mars.
► Marcheurs du Grand Nord de Pascal Hémon et Dominique Simonneau
Au printemps 2010 dans le Grand Nord canadien, Pascal Hémon, Yann Couillard et Céline Espardellier, soutenus par Dominique Simonneau, sont partis sur les traces de Samuel Hearne.
A découvrir sur le site : www.marcheurs-du-grand-nord.fr
"L’art contemporain autochtone au Canada"
par Gwénaële Guigon, historienne de l'art spécialisée sur les cultures matérielles nord-américaines, enseignante à l'école du Louvre, chercheur-archiviste pour la société GRAHAL, et membre active d'Inuksuk.
Au Centre culturel canadien - Espace culturel inuit, 5 rue de Constantine - 75007 Paris
Public adulte - durée : 1h15, Entrée libre
Réservation nécessaire au 06 88 09 68 77 ou par mail : espace.inuit@free.fr
► A la galerie le vendredi 18 mars à partir de 18h30, nous serons heureux de vous accueillir en présence de Cécile Lazartigues-Chartier, directrice du projet, et de Mario Faubert, aviateur et photographe, qui signera, autour d’un verre, son livre de photographies aériennes
« Nunavik, Québec inconnu »
Aviateur et photographe, Mario Faubert nous livre ici son premier ouvrage : un album de photographies aériennes sur la région la plus au Nord du Québec, le Nunavik.
Voici un point de vue insolite et nouveau sur le Nord : plages de sables blancs, mer d’un bleu turquoise pénétrant, troupeaux de caribous vu d’en haut, falaises à couper le souffle... Une série de paysages qu'on n'aurait pas imaginé voir au Québec.
C’est la découverte d’un territoire, mais aussi la parole partagée de plusieurs Inuits et amoureux de la région qui nous racontent leur relation avec cette terre, la vie au quotidien dans la toundra.
L’ouvrage est trilingue français, inuktitut et anglais.
Ils seront aussi au salon du livre de Paris du 17 au 21 mars.
► Marcheurs du Grand Nord de Pascal Hémon et Dominique Simonneau
Au printemps 2010 dans le Grand Nord canadien, Pascal Hémon, Yann Couillard et Céline Espardellier, soutenus par Dominique Simonneau, sont partis sur les traces de Samuel Hearne.
A découvrir sur le site : www.marcheurs-du-grand-nord.fr
► L’exposition Reflets arctiques : un grand succès !
L’exposition a réuni les samedi 26 et dimanche 27 février, un très grand nombre d’amateurs ; plusieurs centaines de personnes ont pu observer l’artiste Inuit Igah Hainnu travailler.
Elles ont pu admirer aussi les « tapisseries » des femmes de Baker Lake et l’exceptionnelle tenue de fête de Goretti, Inuit de Rankin Inlet.
Le tirage au sort de la tombola permettant de gagner une œuvre a été effectué par Igah vers 19 heures : la nouvelle propriétaire d’un magnifique Inukshuk a été prévenue et viendra à la galerie chercher son prix dans les jours qui viennent ! (photo dans la prochaine lettre).
Un grand merci au Nunavut Devlopment Corporation et au Nunavut Art and Craft Association qui ont financé le transport et l’hébergement des participants canadiens et Inuit.
L’exposition a réuni les samedi 26 et dimanche 27 février, un très grand nombre d’amateurs ; plusieurs centaines de personnes ont pu observer l’artiste Inuit Igah Hainnu travailler.
Elles ont pu admirer aussi les « tapisseries » des femmes de Baker Lake et l’exceptionnelle tenue de fête de Goretti, Inuit de Rankin Inlet.
Le tirage au sort de la tombola permettant de gagner une œuvre a été effectué par Igah vers 19 heures : la nouvelle propriétaire d’un magnifique Inukshuk a été prévenue et viendra à la galerie chercher son prix dans les jours qui viennent ! (photo dans la prochaine lettre).
Un grand merci au Nunavut Devlopment Corporation et au Nunavut Art and Craft Association qui ont financé le transport et l’hébergement des participants canadiens et Inuit.
> En février, pour les 20 ans de la galerie, nous vous proposons
► Durant 2 jours, 48 rue Sainte Croix de la Bretonnerie (à 100 m de la galerie), de 11 à 19 heures venez découvrir des sculptures, des tapisseries murales, des vêtements traditionnels….en présence :
- de l’artiste Inuit Igah Hainnu de Kanngiqtugaapik,
- des représentants du Nunavut Development Corporation
- et du Nunavut Art and Craft Association.
Vous pourrez voir des œuvres de nombreux artistes, dont un exceptionnel ours de Pauta Saila, des esprits de Toonoo Sharky, un harfang de Palaya Qiatsuq, un batteur d’Axangayuk Shaa, un oiseau en os de baleine d’Abraham Anghik Ruben,… ainsi que de superbes tapisseries d’Irene Avalaqiaq, de Sarah Inukpuk…
Et vous aurez la chance de voir Igah travailler !
De plus, afin de fêter les 20 ans de la galerie, nous vous proposons de participer à un tirage au sort : une œuvre sera à gagner (valeur de 1000 dollars).
Pour participer, vous pourrez remplir un bon et le déposer dans l’urne, tirage le dimanche en fin de journée.
- de l’artiste Inuit Igah Hainnu de Kanngiqtugaapik,
- des représentants du Nunavut Development Corporation
- et du Nunavut Art and Craft Association.
Vous pourrez voir des œuvres de nombreux artistes, dont un exceptionnel ours de Pauta Saila, des esprits de Toonoo Sharky, un harfang de Palaya Qiatsuq, un batteur d’Axangayuk Shaa, un oiseau en os de baleine d’Abraham Anghik Ruben,… ainsi que de superbes tapisseries d’Irene Avalaqiaq, de Sarah Inukpuk…
Et vous aurez la chance de voir Igah travailler !
De plus, afin de fêter les 20 ans de la galerie, nous vous proposons de participer à un tirage au sort : une œuvre sera à gagner (valeur de 1000 dollars).
Pour participer, vous pourrez remplir un bon et le déposer dans l’urne, tirage le dimanche en fin de journée.
► Igah Hainnu est mariée et a 4 enfants et de nombreux petits enfants.
Elle a neuf frères et sœurs et a commencé à travailler à l’âge de 14 ans.
Elle a siégé comme conseiller et adjoint au maire avant d’être maire du village de Kanngiqtugaapik (Clyde River) de 2004 à 2006.
Parallèlement, Igah a été assistante administratif de la municipalité pendant 10 ans avant d’enseigner à l'école secondaire Quluaq durant les 16 dernières années.
Ses passe-temps et intérêts comprennent la couture, le tricot, la sculpture, le camping et la préparation traditionnelle des fourrures.
Igah dit avoir toujours aimé apprendre de nouvelles choses. Elle s'intéresse aussi à l'actualité et a toujours fait de son mieux pour aider les autres dans sa communauté.
► Kanngiqtugaapik (Belle petite baie) anciennement nommée Clyde River, est une communauté située au nord de l’ile de Baffin au Nunavut.
Sept cent kilomètres la séparent en avion (soit un peu plus de 2h de vol) de la capitale Iqaluit. Le plus proche village au Sud, Qikiqtarjuaq, est à environ 400 km, mais il n’y a aucune liaison entre les deux communautés !
Sa population est d’environ 1000 habitants, dont la majorité (60%) a moins de 25 ans.
Les artistes de Clyde River sont reconnus au Nunavut pour leur spécialité : les sculptures en os de baleine, os et vertèbres anciens qu'ils ramassent sur les plages.
Elle a neuf frères et sœurs et a commencé à travailler à l’âge de 14 ans.
Elle a siégé comme conseiller et adjoint au maire avant d’être maire du village de Kanngiqtugaapik (Clyde River) de 2004 à 2006.
Parallèlement, Igah a été assistante administratif de la municipalité pendant 10 ans avant d’enseigner à l'école secondaire Quluaq durant les 16 dernières années.
Ses passe-temps et intérêts comprennent la couture, le tricot, la sculpture, le camping et la préparation traditionnelle des fourrures.
Igah dit avoir toujours aimé apprendre de nouvelles choses. Elle s'intéresse aussi à l'actualité et a toujours fait de son mieux pour aider les autres dans sa communauté.
► Kanngiqtugaapik (Belle petite baie) anciennement nommée Clyde River, est une communauté située au nord de l’ile de Baffin au Nunavut.
Sept cent kilomètres la séparent en avion (soit un peu plus de 2h de vol) de la capitale Iqaluit. Le plus proche village au Sud, Qikiqtarjuaq, est à environ 400 km, mais il n’y a aucune liaison entre les deux communautés !
Sa population est d’environ 1000 habitants, dont la majorité (60%) a moins de 25 ans.
Les artistes de Clyde River sont reconnus au Nunavut pour leur spécialité : les sculptures en os de baleine, os et vertèbres anciens qu'ils ramassent sur les plages.
> En cette nouvelle année, découvrez...
► La relation au temps des Inuit
Il n'existe pas, à proprement parler, de calendrier inuit. Et, dès le début du XIXème siècle, l'introduction de notions parfaitement inconnues des Inuit comme la semaine et le repos dominical ne fut pas sans conséquences plus ou moins heureuses.
Dans une étude sur la nuit Inuit, Guy Bordin** (Ethnologue et membre de l’association Inukshuk) écrit :
"La vision simplificatrice des Occidentaux, une longue nuit hivernale et un jour estival ininterrompu, n'a donc que peu à voir avec la représentation qu'ont les Inuit de leur environnement. Tout n'est que transformation et continuité."
Trois éléments semblent composer le temps inuit :
- La migration des animaux.
- Les cycles du Soleil et de la Lune.
- Des points-repères dans la vie de l'individu.
Les deux premiers sont regroupés par les ethnologues sous le vocable "éco-temps" qui "unit les hommes à l'environnement au travers de changements de la nature auxquels ils réagissent".
S'y ajoute le temps social et culturel qui, lui, "unit les hommes entre eux". John Macdonald y joint une autre catégorie qui est le temps mythique qui "unit les hommes à leurs origines" où tout était désordre et obscurité.
On constate des points de repère essentiellement climatiques et liés à la vie des animaux. Ce qui nous marque comme étant un élément important du ciel arctique, à savoir l'obscurité ou la lumière, est peu pris en compte par les Inuit.
C'est ainsi qu'à Igloolik, on trouve :
- 8 périodes marquées par la vie animale,
- 2 par les positions du Soleil,
- 1 par la vie sociale
- 1 seule faisant référence à l'obscurité totale du cœur de l'hiver.
Selon Mac Donald, (livre The Arctic Sky) c'est en 1822 que les Inuits d'Igloolik commencèrent à apprendre des notions qui leur étaient encore inconnues. Celle de semaine et plus particulièrement de dimanche et du repos qui est attaché à ce jour !
* Avec l’aimable autorisation de M. Goguillon. Plus d’information sur le calendrier Inuit : http://www.louisg.net/C_inuit.htm
**Bordin Guy (2008), Thèse en ethnologie : La nuit inuit. Vécu et représentations de la nuit chez les Inuit du nord de la Terre de Baffin (Nunavut, Arctique canadien).
Il n'existe pas, à proprement parler, de calendrier inuit. Et, dès le début du XIXème siècle, l'introduction de notions parfaitement inconnues des Inuit comme la semaine et le repos dominical ne fut pas sans conséquences plus ou moins heureuses.
Dans une étude sur la nuit Inuit, Guy Bordin** (Ethnologue et membre de l’association Inukshuk) écrit :
"La vision simplificatrice des Occidentaux, une longue nuit hivernale et un jour estival ininterrompu, n'a donc que peu à voir avec la représentation qu'ont les Inuit de leur environnement. Tout n'est que transformation et continuité."
Trois éléments semblent composer le temps inuit :
- La migration des animaux.
- Les cycles du Soleil et de la Lune.
- Des points-repères dans la vie de l'individu.
Les deux premiers sont regroupés par les ethnologues sous le vocable "éco-temps" qui "unit les hommes à l'environnement au travers de changements de la nature auxquels ils réagissent".
S'y ajoute le temps social et culturel qui, lui, "unit les hommes entre eux". John Macdonald y joint une autre catégorie qui est le temps mythique qui "unit les hommes à leurs origines" où tout était désordre et obscurité.
On constate des points de repère essentiellement climatiques et liés à la vie des animaux. Ce qui nous marque comme étant un élément important du ciel arctique, à savoir l'obscurité ou la lumière, est peu pris en compte par les Inuit.
C'est ainsi qu'à Igloolik, on trouve :
- 8 périodes marquées par la vie animale,
- 2 par les positions du Soleil,
- 1 par la vie sociale
- 1 seule faisant référence à l'obscurité totale du cœur de l'hiver.
Selon Mac Donald, (livre The Arctic Sky) c'est en 1822 que les Inuits d'Igloolik commencèrent à apprendre des notions qui leur étaient encore inconnues. Celle de semaine et plus particulièrement de dimanche et du repos qui est attaché à ce jour !
* Avec l’aimable autorisation de M. Goguillon. Plus d’information sur le calendrier Inuit : http://www.louisg.net/C_inuit.htm
**Bordin Guy (2008), Thèse en ethnologie : La nuit inuit. Vécu et représentations de la nuit chez les Inuit du nord de la Terre de Baffin (Nunavut, Arctique canadien).
► A ne pas manquer sur Arte :
Atanarjuat, la légende de l'homme rapide
(Canada, 2001, 168mn)
le lundi 17 janvier 2011 à 20:40, le premier film inuit, Caméra d'or à Cannes. (Rediffusion le 18.01.2011 à 01:25)
À l'aube du premier millénaire, la discorde règne dans une petite communauté d'Inuits nomades. Devenus adultes, deux frères se proposent de combattre cette malédiction : Amaqjuaq, l'homme fort, et Atanarjuat, l'homme rapide. Mais ce dernier emporte la main de la belle Atuat au nez et à la barbe d'Oki, le fils du chef du campement. Pour se venger, celui-ci tend un piège aux deux frères et tue Amaqjuaq. Nu comme un ver, Atanarjuat parvient à s'enfuir, en courant sur la banquise…
► Expositions
• A la Maison de la Bretagne à Paris du 25 janvier au 18 février 2011 :
« Rendez-vous aux pôles »
organisée par l’ONG Le Cercle polaire, avec la participation de la galerie.
Exposition de photos, objets, sculptures, diaporama…
8 rue de l'Arrivée, 75015.
Entrée libre lundi au vendredi de 9h30 à 18h et le samedi de 14h30 à 18h30.
• A noter dès à présent : les samedi 26 et dimanche 27 février à une centaine de mètres de la galerie, exposition/vente exceptionnelle de sculptures, tapisseries … en présence d’un artiste Inuit.
Ne manquez pas ce rendez-vous ! Plus d’information début février.
► Et à la galerie toujours de nouvelles oeuvres sans oublier, pour réchauffer vos soirées ou vous remettre de vos agapes, les tisanes Inuit. Il reste aussi quelques calendriers !
Atanarjuat, la légende de l'homme rapide
(Canada, 2001, 168mn)
le lundi 17 janvier 2011 à 20:40, le premier film inuit, Caméra d'or à Cannes. (Rediffusion le 18.01.2011 à 01:25)
À l'aube du premier millénaire, la discorde règne dans une petite communauté d'Inuits nomades. Devenus adultes, deux frères se proposent de combattre cette malédiction : Amaqjuaq, l'homme fort, et Atanarjuat, l'homme rapide. Mais ce dernier emporte la main de la belle Atuat au nez et à la barbe d'Oki, le fils du chef du campement. Pour se venger, celui-ci tend un piège aux deux frères et tue Amaqjuaq. Nu comme un ver, Atanarjuat parvient à s'enfuir, en courant sur la banquise…
► Expositions
• A la Maison de la Bretagne à Paris du 25 janvier au 18 février 2011 :
« Rendez-vous aux pôles »
organisée par l’ONG Le Cercle polaire, avec la participation de la galerie.
Exposition de photos, objets, sculptures, diaporama…
8 rue de l'Arrivée, 75015.
Entrée libre lundi au vendredi de 9h30 à 18h et le samedi de 14h30 à 18h30.
• A noter dès à présent : les samedi 26 et dimanche 27 février à une centaine de mètres de la galerie, exposition/vente exceptionnelle de sculptures, tapisseries … en présence d’un artiste Inuit.
Ne manquez pas ce rendez-vous ! Plus d’information début février.
► Et à la galerie toujours de nouvelles oeuvres sans oublier, pour réchauffer vos soirées ou vous remettre de vos agapes, les tisanes Inuit. Il reste aussi quelques calendriers !