ACTUALITÉS
> Record, Cadeaux de Noël, Ouvertures en décembre
Nouveau record pour une œuvre Inuit
La gravure "Enchanted Owl" de la très renommée Kenojuak Ashevak (1927/2013) a atteint un nouveau record, lors d'une vente aux enchères au Canada, en novembre.
Cette chouette est devenue l’œuvre d'art inuit la plus reconnue, apparaissant sur des couvertures de livres, sur un timbre pour le centenaire des Territoires du Nord-Ouest, sur des calendriers, des écharpes... ainsi que plus récemment en peinture murale dans l'aéroport d'Iqaluit.
Cette édition de 50 gravures sur pierre a été créée d'après un dessin au crayon de Kenojuak, à l'occasion de la deuxième année de production de la coopérative de Cape Dorset, en 1960.
Mais la production d'estampes est un travail collectif : Eegyvudluk Pootoogook (1931/2000) a gravé la pierre et Iyola Kingwatsiak ( 1933/2000) a imprimé l'estampe, qui a été déclinée en 2 versions : 25 exemplaires en noir et rouge et 25 en noir et vert.
Mais la version avec la "queue rouge" est la plus convoitée !
Le pigment rouge utilisé n'étant pas très stable, les 25 versions sont légèrement différentes, allant de l'orange au rouge vif.
Actuellement, cette œuvre est détenue par de nombreux musées, comme les musées des Beaux-Arts de l'Ontario, du Canada, de Montréal, de Windsor, mais aussi par la Winnipeg Art Gallery, le Dennos muséum, le Brooklyn muséum... ce qui fait que peu d'exemplaires passent en vente.
Cette œuvre illustre bien le travail de Kenojuak : simplification de la forme, composition équilibrée et couleurs vives. L'oiseau est un thème récurrent chez elle, car particulièrement apprécié.
Kenojuak déclarera qu'elle "essaie seulement de faire quelque chose de beau, c'est tout !"
Estimée entre 100 et 120.000 dollars canadiens, son prix a atteint 216.000 dollars soit environ 150.000 euros.
Nous avons la chance d'avoir encore à la galerie plusieurs estampes de Kenojuak... mais pas la chouette enchantée !
La gravure "Enchanted Owl" de la très renommée Kenojuak Ashevak (1927/2013) a atteint un nouveau record, lors d'une vente aux enchères au Canada, en novembre.
Cette chouette est devenue l’œuvre d'art inuit la plus reconnue, apparaissant sur des couvertures de livres, sur un timbre pour le centenaire des Territoires du Nord-Ouest, sur des calendriers, des écharpes... ainsi que plus récemment en peinture murale dans l'aéroport d'Iqaluit.
Cette édition de 50 gravures sur pierre a été créée d'après un dessin au crayon de Kenojuak, à l'occasion de la deuxième année de production de la coopérative de Cape Dorset, en 1960.
Mais la production d'estampes est un travail collectif : Eegyvudluk Pootoogook (1931/2000) a gravé la pierre et Iyola Kingwatsiak ( 1933/2000) a imprimé l'estampe, qui a été déclinée en 2 versions : 25 exemplaires en noir et rouge et 25 en noir et vert.
Mais la version avec la "queue rouge" est la plus convoitée !
Le pigment rouge utilisé n'étant pas très stable, les 25 versions sont légèrement différentes, allant de l'orange au rouge vif.
Actuellement, cette œuvre est détenue par de nombreux musées, comme les musées des Beaux-Arts de l'Ontario, du Canada, de Montréal, de Windsor, mais aussi par la Winnipeg Art Gallery, le Dennos muséum, le Brooklyn muséum... ce qui fait que peu d'exemplaires passent en vente.
Cette œuvre illustre bien le travail de Kenojuak : simplification de la forme, composition équilibrée et couleurs vives. L'oiseau est un thème récurrent chez elle, car particulièrement apprécié.
Kenojuak déclarera qu'elle "essaie seulement de faire quelque chose de beau, c'est tout !"
Estimée entre 100 et 120.000 dollars canadiens, son prix a atteint 216.000 dollars soit environ 150.000 euros.
Nous avons la chance d'avoir encore à la galerie plusieurs estampes de Kenojuak... mais pas la chouette enchantée !
Idées de cadeaux de Noël :
- Le CD "The balade of the Runaway Girl" de la chanteuse et réalisatrice inuit Elisapie Isaac, surnommée "Etoile du Nord" par le Monde, en septembre 2018. Disponible sur Amazon.
Elisapie se produira en France du 4 au 8 décembre. Mais, en raison de son grand succès, tout est déjà complet !
- Le livre "Esquimau toi-même, Fragments du pôle Nord" de Didier Drouet, aux Éditions L'Harmattan.
Didier Drouet a sillonné les régions arctiques, traversé la calotte polaire groenlandaise, mais a aussi été clerc de commissaire priseur, conducteur de chiens de traineaux... Dans ce livre d'instantanés, d'anecdotes, il nous parle sans fard de la vie des inuit et de son amour pour ces contrées. Disponible dans toutes les bonnes librairies.
- Le livre "Nirliit" de Juliana Léveillé-Trudel, aux éditions La Peuplade.
Douloureux et rude mais beau. Une histoire d'amitié entre celle qui vient du sud et son amie inuit disparue.Disponible, lui aussi, dans toutes les bonnes librairies.
- Et aussi à la galerie : calendriers, mémory, livre-guide du Nunavut, ainsi que porte-clefs "chouette", poupées en bois de caribou, sifflets, protège-livres, bijoux, tisanes... sans oublier plus de 600 œuvres !
Toutes ne sont pas sur le site internet, n'hésitez pas à nous contacter, nous vous enverrons des photos des pièces pouvant correspondre à votre recherche.
Ouverture : En décembre la galerie sera ouverte du mardi au dimanche inclus de 11h à 19h, ainsi que les lundi 24 et lundi 31 jusqu'à 18h.
- Le CD "The balade of the Runaway Girl" de la chanteuse et réalisatrice inuit Elisapie Isaac, surnommée "Etoile du Nord" par le Monde, en septembre 2018. Disponible sur Amazon.
Elisapie se produira en France du 4 au 8 décembre. Mais, en raison de son grand succès, tout est déjà complet !
- Le livre "Esquimau toi-même, Fragments du pôle Nord" de Didier Drouet, aux Éditions L'Harmattan.
Didier Drouet a sillonné les régions arctiques, traversé la calotte polaire groenlandaise, mais a aussi été clerc de commissaire priseur, conducteur de chiens de traineaux... Dans ce livre d'instantanés, d'anecdotes, il nous parle sans fard de la vie des inuit et de son amour pour ces contrées. Disponible dans toutes les bonnes librairies.
- Le livre "Nirliit" de Juliana Léveillé-Trudel, aux éditions La Peuplade.
Douloureux et rude mais beau. Une histoire d'amitié entre celle qui vient du sud et son amie inuit disparue.Disponible, lui aussi, dans toutes les bonnes librairies.
- Et aussi à la galerie : calendriers, mémory, livre-guide du Nunavut, ainsi que porte-clefs "chouette", poupées en bois de caribou, sifflets, protège-livres, bijoux, tisanes... sans oublier plus de 600 œuvres !
Toutes ne sont pas sur le site internet, n'hésitez pas à nous contacter, nous vous enverrons des photos des pièces pouvant correspondre à votre recherche.
Ouverture : En décembre la galerie sera ouverte du mardi au dimanche inclus de 11h à 19h, ainsi que les lundi 24 et lundi 31 jusqu'à 18h.
> Ours polaires, Estampe, gravure ou eau-forte ?
Ours polaires
Lors de la conférence sur la Conservation de la Flore et de la Faune Arctique en Finlande, mi-octobre, 400 scientifiques, politiques ou environnementalistes ont réfuté les campagnes internationales qui annoncent l'extinction des ours polaires.
D'après eux, il y aura un déclin de 30% de la population d'ours d'ici à 2050, mais pas une disparition de l'espèce. "L'ours est classé vulnérable, mais pas en danger."
Or les campagnes mettant en avant la disparition des ours ont pris le l'ampleur, rapportant des millions et des millions de dollars aux organisations comme le W.W.F., Polar Bear international ou Greenpeace avec Save-the-Artic, et ce depuis des années.
Sans parler de la vidéo virale de 2017, montrant un ours extrêmement maigre et dont National Géographic écrivait "Voilà à quoi ressemble le réchauffement climatique" avant de se rétracter en août 2018... car pour les spécialistes, cet ours mourrait simplement de vieillesse et/ou de maladie.
Les scientifiques ne nient pas que les problèmes vont s'aggraver avec la diminution de la glace de mer mais il ne faut pas laisser l'ours cacher la banquise !
De plus, de nombreux habitants de l'Arctique accusent les grands groupes environnementalistes de protéger les plantes et les animaux, tout en ignorant les besoins criants en matière d'alimentation - et donc de chasse, des communautés autochtones..........
Plus d'informations : https://www.arctictoday.com/narrative-polar-bears-become-problem-arctic-environmental-groups/
Lors de la conférence sur la Conservation de la Flore et de la Faune Arctique en Finlande, mi-octobre, 400 scientifiques, politiques ou environnementalistes ont réfuté les campagnes internationales qui annoncent l'extinction des ours polaires.
D'après eux, il y aura un déclin de 30% de la population d'ours d'ici à 2050, mais pas une disparition de l'espèce. "L'ours est classé vulnérable, mais pas en danger."
Or les campagnes mettant en avant la disparition des ours ont pris le l'ampleur, rapportant des millions et des millions de dollars aux organisations comme le W.W.F., Polar Bear international ou Greenpeace avec Save-the-Artic, et ce depuis des années.
Sans parler de la vidéo virale de 2017, montrant un ours extrêmement maigre et dont National Géographic écrivait "Voilà à quoi ressemble le réchauffement climatique" avant de se rétracter en août 2018... car pour les spécialistes, cet ours mourrait simplement de vieillesse et/ou de maladie.
Les scientifiques ne nient pas que les problèmes vont s'aggraver avec la diminution de la glace de mer mais il ne faut pas laisser l'ours cacher la banquise !
De plus, de nombreux habitants de l'Arctique accusent les grands groupes environnementalistes de protéger les plantes et les animaux, tout en ignorant les besoins criants en matière d'alimentation - et donc de chasse, des communautés autochtones..........
Plus d'informations : https://www.arctictoday.com/narrative-polar-bears-become-problem-arctic-environmental-groups/
Gravures, linogravure, eau-forte ou... ?
En Arctique, les premiers tirages datent de la fin des années cinquante... car avant les inuit utilisaient peu le papier de façon artistique.
Importée du Japon par James Houston, qui avait été s'y former, la technique de reproduction s'est surtout développée dans le village de Cape Dorset, où différentes techniques ont été essayées et adaptées.
Les premiers essais ont été fait avec des pochoirs en peau de phoque, rapidement remplacés par l'utilisation de la pierre ou du linoleum comme support du dessin, contrairement aux estampes japonaises, faites sur du bois.
La gravure est un travail en relief. Le graveur va reproduire le dessin, en créant des rainures dans la pierre, sachant que les parties qui restent en relief seront encrées, la plupart du temps par une troisième personne.
La gravure est un travail en relief. Le graveur va reproduire le dessin, en créant des rainures dans la pierre, sachant que les parties qui restent en relief seront encrées, la plupart du temps par une troisième personne.
La linogravure est aussi une gravure en relief, sur le même principe, avec des plans de couleurs et des lignes fluides. Le linoleum est un matériaux peu couteux et assez simple d'utilisation.
L'eau forte, consiste à utiliser une plaque de métal que l'on recouvre d'une fine couche de cire. Le dessin sera fait avec une aiguille en enlevant la cire.
La plaque sera ensuite plongée dans un bain d'acide qui rongera les zones qui ne sont plus protégées par la cire. Après nettoyage, la couleur sera ensuite appliquée.
L'aquatinte reprend le principe de l'eau-forte. La plaque de métal est recouverte d'une couche protectrice plus ou moins dense. L'utilisation de particules de résine qui seront chauffées permet d'obtenir une surface sur laquelle ......
Vous souhaitez recevoir la lettre d'information en entier ?
Vous pouvez vous inscrire en haut de la page
En Arctique, les premiers tirages datent de la fin des années cinquante... car avant les inuit utilisaient peu le papier de façon artistique.
Importée du Japon par James Houston, qui avait été s'y former, la technique de reproduction s'est surtout développée dans le village de Cape Dorset, où différentes techniques ont été essayées et adaptées.
Les premiers essais ont été fait avec des pochoirs en peau de phoque, rapidement remplacés par l'utilisation de la pierre ou du linoleum comme support du dessin, contrairement aux estampes japonaises, faites sur du bois.
La gravure est un travail en relief. Le graveur va reproduire le dessin, en créant des rainures dans la pierre, sachant que les parties qui restent en relief seront encrées, la plupart du temps par une troisième personne.
La gravure est un travail en relief. Le graveur va reproduire le dessin, en créant des rainures dans la pierre, sachant que les parties qui restent en relief seront encrées, la plupart du temps par une troisième personne.
La linogravure est aussi une gravure en relief, sur le même principe, avec des plans de couleurs et des lignes fluides. Le linoleum est un matériaux peu couteux et assez simple d'utilisation.
L'eau forte, consiste à utiliser une plaque de métal que l'on recouvre d'une fine couche de cire. Le dessin sera fait avec une aiguille en enlevant la cire.
La plaque sera ensuite plongée dans un bain d'acide qui rongera les zones qui ne sont plus protégées par la cire. Après nettoyage, la couleur sera ensuite appliquée.
L'aquatinte reprend le principe de l'eau-forte. La plaque de métal est recouverte d'une couche protectrice plus ou moins dense. L'utilisation de particules de résine qui seront chauffées permet d'obtenir une surface sur laquelle ......
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> Livre guide, Été froid, Photos, Documentaire, Calendriers...
Tout ce que vous voulez savoir sur le Nunavut !
Un pavé de 1200 pages où vous trouverez des informations sur absolument tout...
Écrit sous la direction de Jean-Luc Albouy, créateur en 1982 de "Grand Nord Grand Large", la première agence de voyage spécialiste des régions polaires, ce livre est publié par son association et les bénéfices seront réinvestis sur des projets au Nunavut.
Un travail de fourmis, qui a nécessité des années de recherches et de compilation et l'aide d'une trentaine de personnes pour un livre incontournable, avec plus de 2000 photos, cartes ou documents d'époque.
Par exemple, savez-vous
Où sont les trois pôles Nord ?
Qu'est ce que la ligne DEW ?
Que plus de la moitié de la mer des Tchouktches a moins de 50m de profondeur,
Qu'il y a 16 sommets de plus de 1500 m de haut au Nunavut,
Ou cherchez-vous le plan d'un village, la localisation des parcs nationaux, des informations sur la faune et la flore arctique...
Tout cela et bien plus encore se trouve dans cette bible de 17 cm sur 21 et 6 cm d'épaisseur, où plus de 30 spécialistes de ces régions nous font profiter de leurs connaissances.
Nous aurons le plaisir de vous accueillir le dimanche 7 octobre de 14 à 18h pour vous présenter ce guide, disponible au prix de 54€.
Un pavé de 1200 pages où vous trouverez des informations sur absolument tout...
Écrit sous la direction de Jean-Luc Albouy, créateur en 1982 de "Grand Nord Grand Large", la première agence de voyage spécialiste des régions polaires, ce livre est publié par son association et les bénéfices seront réinvestis sur des projets au Nunavut.
Un travail de fourmis, qui a nécessité des années de recherches et de compilation et l'aide d'une trentaine de personnes pour un livre incontournable, avec plus de 2000 photos, cartes ou documents d'époque.
Par exemple, savez-vous
Où sont les trois pôles Nord ?
Qu'est ce que la ligne DEW ?
Que plus de la moitié de la mer des Tchouktches a moins de 50m de profondeur,
Qu'il y a 16 sommets de plus de 1500 m de haut au Nunavut,
Ou cherchez-vous le plan d'un village, la localisation des parcs nationaux, des informations sur la faune et la flore arctique...
Tout cela et bien plus encore se trouve dans cette bible de 17 cm sur 21 et 6 cm d'épaisseur, où plus de 30 spécialistes de ces régions nous font profiter de leurs connaissances.
Nous aurons le plaisir de vous accueillir le dimanche 7 octobre de 14 à 18h pour vous présenter ce guide, disponible au prix de 54€.
L'été 2018, froid côté canadien
Alors que depuis quelques jours l'extension de la glace de mer reprend, cet été elle n'a pas totalement fondu sur certaines zones de l'Arctique canadien, alors qu'elles étaient libres de glaces depuis plusieurs années en été.
Ce qui a contraint de nombreux bateaux à modifier leurs destinations.
Par exemple, 2 bateaux de la compagnie française du Ponant qui devaient passer du Groenland à l'Alaska, par le passage du Nord Ouest, ont été contraints de retourner au Groenland, car, même accompagnés d'un brise glace, il n'était pas possible de franchir la zone....
Mais plus chaud côté Russie !
Pour la première fois, un navire porte-conteneurs a effectué le trajet en longeant les côtes russes. Parti de Vladivostok (extrême est de la Russie) fin août et précédé d'un brise glace, ce navire danois de 200 mètres de long est arrivé à Saint-Pétersbourg le 22 septembre. Une économie de 5.700 km par rapport au trajet empruntant le canal de Panama... Il s'agissait d'un test grandeur nature afin d'en étudier la faisabilité....
"De Pôle en Pôle, un monde qui disparait "
Du 15 septembre au 13 janvier 2019, 80 photos de Sebastian Copeland prises durant 20 années et plus de 8000 kilomètres à pied, lors d'expéditions en Arctique et Antarctique, sont affichées sur les grilles du jardin du Luxembourg.
Un plaidoyer pour attirer l'attention sur le réchauffement.
"Groenland les derniers chasseurs des glaces" de Jure Breceljnik.
Film Slovène de 2017 en diffusion sur Arte le 11 octobre à 15h35. Disponible du 10/10 au 17/10/2018.
Les chasseurs inuit ont longtemps vécu en autarcie sur la côte du Groenland oriental. Avec l'interdiction en 2009 du commerce de la fourrure de phoque, leur communauté a vu son maigre revenu économique se tarir...
A la galerie, les calendriers 2019 sont arrivés !
Alors que depuis quelques jours l'extension de la glace de mer reprend, cet été elle n'a pas totalement fondu sur certaines zones de l'Arctique canadien, alors qu'elles étaient libres de glaces depuis plusieurs années en été.
Ce qui a contraint de nombreux bateaux à modifier leurs destinations.
Par exemple, 2 bateaux de la compagnie française du Ponant qui devaient passer du Groenland à l'Alaska, par le passage du Nord Ouest, ont été contraints de retourner au Groenland, car, même accompagnés d'un brise glace, il n'était pas possible de franchir la zone....
Mais plus chaud côté Russie !
Pour la première fois, un navire porte-conteneurs a effectué le trajet en longeant les côtes russes. Parti de Vladivostok (extrême est de la Russie) fin août et précédé d'un brise glace, ce navire danois de 200 mètres de long est arrivé à Saint-Pétersbourg le 22 septembre. Une économie de 5.700 km par rapport au trajet empruntant le canal de Panama... Il s'agissait d'un test grandeur nature afin d'en étudier la faisabilité....
"De Pôle en Pôle, un monde qui disparait "
Du 15 septembre au 13 janvier 2019, 80 photos de Sebastian Copeland prises durant 20 années et plus de 8000 kilomètres à pied, lors d'expéditions en Arctique et Antarctique, sont affichées sur les grilles du jardin du Luxembourg.
Un plaidoyer pour attirer l'attention sur le réchauffement.
"Groenland les derniers chasseurs des glaces" de Jure Breceljnik.
Film Slovène de 2017 en diffusion sur Arte le 11 octobre à 15h35. Disponible du 10/10 au 17/10/2018.
Les chasseurs inuit ont longtemps vécu en autarcie sur la côte du Groenland oriental. Avec l'interdiction en 2009 du commerce de la fourrure de phoque, leur communauté a vu son maigre revenu économique se tarir...
A la galerie, les calendriers 2019 sont arrivés !
> Sur la route de Tuktoyaktuk, Pingos, Festival America...
Inuvik et Tuktoyaktuk
Bien que situé au Nord du cercle polaire, Inuvik ne ressemble pas vraiment à un village arctique.
La population y est très mélangée, puisqu'on y trouve des inuit, des indiens Dené, Cree, Ojibway... mais aussi des philippins, des coréens...et de nombreux canadiens blancs.
Et, Inuvik étant à la limite des arbres, c'est boisé et vert...
Jusqu'à l'automne 2017, il n'y avait pas de route, hors l'hiver sur la glace, pour aller d'Inuvik, la dernière étape de la Dempster Highway, jusqu'à Tuktuyaktuk, village sur l'océan arctique.
Cette route tout temps de 120 km, qui a pris plusieurs années pour être construite, a suscité un engouement cet été,30 à 50 véhicules privés, du vélo au camping-car, y circulant tous les jours.
Mais ce succès n'était pas attendu et le village, d'environ 900 habitants, n'a pas encore les infrastructures pour y faire face. Seulement quelques chambres disponibles... mais déjà des jeunes, créant leur "restaurant", petit abri en toile avec un barbecue devant, proposent de goûter des hamburgers de bœuf musqué ou de tester du poisson séché.
Et, au bout de la route, première rencontre avec l'océan arctique pour la plupart des visiteurs, souvent un peu déçus, car cette zone est libre de glaces à la fin du printemps !
"Tuk" comme la nomme ses habitants, abrite plusieurs sculpteurs de renom, dont Joe Nasogaluak, qui travaillait lors de mon passage et réfléchissait à une œuvre monumentale, "commandée" par la ville, pour être placée à la fin de la route.
Bien que situé au Nord du cercle polaire, Inuvik ne ressemble pas vraiment à un village arctique.
La population y est très mélangée, puisqu'on y trouve des inuit, des indiens Dené, Cree, Ojibway... mais aussi des philippins, des coréens...et de nombreux canadiens blancs.
Et, Inuvik étant à la limite des arbres, c'est boisé et vert...
Jusqu'à l'automne 2017, il n'y avait pas de route, hors l'hiver sur la glace, pour aller d'Inuvik, la dernière étape de la Dempster Highway, jusqu'à Tuktuyaktuk, village sur l'océan arctique.
Cette route tout temps de 120 km, qui a pris plusieurs années pour être construite, a suscité un engouement cet été,30 à 50 véhicules privés, du vélo au camping-car, y circulant tous les jours.
Mais ce succès n'était pas attendu et le village, d'environ 900 habitants, n'a pas encore les infrastructures pour y faire face. Seulement quelques chambres disponibles... mais déjà des jeunes, créant leur "restaurant", petit abri en toile avec un barbecue devant, proposent de goûter des hamburgers de bœuf musqué ou de tester du poisson séché.
Et, au bout de la route, première rencontre avec l'océan arctique pour la plupart des visiteurs, souvent un peu déçus, car cette zone est libre de glaces à la fin du printemps !
"Tuk" comme la nomme ses habitants, abrite plusieurs sculpteurs de renom, dont Joe Nasogaluak, qui travaillait lors de mon passage et réfléchissait à une œuvre monumentale, "commandée" par la ville, pour être placée à la fin de la route.
Connaissez-vous les pingos ?
La région autour de Tuk est connue pour ses pingos... il y en aurait plus de 1300 et certains sont vraiment impressionnants !
Un pingo est une petite colline en forme de cône de quelques mètres à presque 50 mètres de haut sur 900 de large pour la plus grande.
Formations très particulières puisque ces pingos sont faits de glace recouverte de terre !
Ils ne peuvent se former que dans des zones avec du pergélisol (permafrost) car le processus repose sur les cycles de gel et dégel de celui-ci ainsi que sur celui de la dilatation de l'eau lorsqu'elle gèle.
Un pingo se forme à partir d'un lac, qui isole le sol en dessous du froid. Lors du dégel suivant, l'eau du lac s'infiltre dans ce sol non gelé. Plus protégé, le sol gorgé d'eau est alors en contact avec le froid et gèle. L'eau piégée en profondeur est sous pression et se regroupe en forme de lentille de glace, qui se dilate et soulève ce qui la recouvre.
Et, tous les ans, les apports d'eau font grossir la masse de glace...
Mais un pingo ne grandit que de quelques centimètres par an... les plus grands ont donc des milliers d'années !
Plus d'informations sur les Pingos sur : http://morphoglaciaire.free.fr/site_source/Pages_complement_periglaciaire/pingos.html
"2 000 ans d'Art Inuit " au Festival America à Vincennes
Dans le cadre du festival mettant cette année le Canada à l'honneur, la galerie proposera une exposition au "Cœur de ville" en face de la mairie de Vincennes du 20 au 27 septembre.
L'entrée sera libre.
Festival America : https://www.festival-america.com/
Cœur de ville : 78 rue de Fontenay à Vincennes
La région autour de Tuk est connue pour ses pingos... il y en aurait plus de 1300 et certains sont vraiment impressionnants !
Un pingo est une petite colline en forme de cône de quelques mètres à presque 50 mètres de haut sur 900 de large pour la plus grande.
Formations très particulières puisque ces pingos sont faits de glace recouverte de terre !
Ils ne peuvent se former que dans des zones avec du pergélisol (permafrost) car le processus repose sur les cycles de gel et dégel de celui-ci ainsi que sur celui de la dilatation de l'eau lorsqu'elle gèle.
Un pingo se forme à partir d'un lac, qui isole le sol en dessous du froid. Lors du dégel suivant, l'eau du lac s'infiltre dans ce sol non gelé. Plus protégé, le sol gorgé d'eau est alors en contact avec le froid et gèle. L'eau piégée en profondeur est sous pression et se regroupe en forme de lentille de glace, qui se dilate et soulève ce qui la recouvre.
Et, tous les ans, les apports d'eau font grossir la masse de glace...
Mais un pingo ne grandit que de quelques centimètres par an... les plus grands ont donc des milliers d'années !
Plus d'informations sur les Pingos sur : http://morphoglaciaire.free.fr/site_source/Pages_complement_periglaciaire/pingos.html
"2 000 ans d'Art Inuit " au Festival America à Vincennes
Dans le cadre du festival mettant cette année le Canada à l'honneur, la galerie proposera une exposition au "Cœur de ville" en face de la mairie de Vincennes du 20 au 27 septembre.
L'entrée sera libre.
Festival America : https://www.festival-america.com/
Cœur de ville : 78 rue de Fontenay à Vincennes
> Pensionnats, Drapeau, Carte des glaces...
Durant plus de cent ans, les enfants d'origine autochtone ont été séparés de leurs familles et envoyés dans les pensionnats gérés par différentes communautés religieuses et financés par le gouvernement canadien.
Jusqu'en 1996, date de fermeture du dernier pensionnat, environ 150 000 enfants y ont subi des abus psychologiques, émotionnels, physiques, sexuels ainsi que de la malnutrition.
Nombre d'entre eux ne sont jamais retournés dans leurs familles car le taux de mortalité était très élevé, cinq fois plus que dans le reste de la population.
La commission Vérité et Réconciliation, qui étudie ces problèmes, a déjà identifié plus de 4.100 enfants y étant morts. Mais beaucoup de disparitions restent encore sans réponse.
En 2008, le gouvernement canadien a présenté des excuses officielles pour son rôle dans les politiques d'assimilation, car ces enfants ont perdu leur langue maternelle, leur culture et les liens avec leurs familles.
Mais, malgré les essais de sensibilisation de la population canadienne, peu de personnes savent que ces pensionnats existaient et les difficultés qui en découlent encore maintenant pour les personnes qui y ont vécu....
Jusqu'en 1996, date de fermeture du dernier pensionnat, environ 150 000 enfants y ont subi des abus psychologiques, émotionnels, physiques, sexuels ainsi que de la malnutrition.
Nombre d'entre eux ne sont jamais retournés dans leurs familles car le taux de mortalité était très élevé, cinq fois plus que dans le reste de la population.
La commission Vérité et Réconciliation, qui étudie ces problèmes, a déjà identifié plus de 4.100 enfants y étant morts. Mais beaucoup de disparitions restent encore sans réponse.
En 2008, le gouvernement canadien a présenté des excuses officielles pour son rôle dans les politiques d'assimilation, car ces enfants ont perdu leur langue maternelle, leur culture et les liens avec leurs familles.
Mais, malgré les essais de sensibilisation de la population canadienne, peu de personnes savent que ces pensionnats existaient et les difficultés qui en découlent encore maintenant pour les personnes qui y ont vécu....
Question : Quel territoire a eu un igloo sur son drapeau ?
Hé bien non, ce n'est pas un pays ayant des territoires en Arctique, c'est un territoire des Caraïbes, les îles Turques et Caïques, situées au nord de la République Dominicaine !
Ces îles très basses vivaient du sel, qui était utilisé dans les bateaux, avant la réfrigération, pour conserver les aliments. Par exemple, à l'apogée de la pêche à la morue, à Terre-Neuve, 25 000 tonnes de sel étaient utilisées chaque année.
Depuis 1875, ces îles, bien que rattachées à la Jamaïque, avaient leur propre étendard. Des esquisses avaient été envoyées à Londres pour accord : un voilier était représenté dans l'eau et, sur la plage, un pécheur et deux tas de sel.
Mais dans les années 1870, le responsable des colonies à Londres avait le souvenir récent des récits d'expéditions arctiques et ne savait absolument pas où étaient les îles Turques et Caïques. Les deux monticules blanc devaient donc être des igloos !
Afin d'améliorer l'esquisse, il ajoutât une "porte" en noir... Cette erreur a perduré durant une centaine d'années. En 1974 ces îles sont devenues officiellement une colonie britannique et ont alors obtenues un nouveau drapeau.
Attention : La galerie sera fermée du 31 juillet au 20 août.
Réouverture le mardi 21 août à 11h.
Bel été à tous !
Hé bien non, ce n'est pas un pays ayant des territoires en Arctique, c'est un territoire des Caraïbes, les îles Turques et Caïques, situées au nord de la République Dominicaine !
Ces îles très basses vivaient du sel, qui était utilisé dans les bateaux, avant la réfrigération, pour conserver les aliments. Par exemple, à l'apogée de la pêche à la morue, à Terre-Neuve, 25 000 tonnes de sel étaient utilisées chaque année.
Depuis 1875, ces îles, bien que rattachées à la Jamaïque, avaient leur propre étendard. Des esquisses avaient été envoyées à Londres pour accord : un voilier était représenté dans l'eau et, sur la plage, un pécheur et deux tas de sel.
Mais dans les années 1870, le responsable des colonies à Londres avait le souvenir récent des récits d'expéditions arctiques et ne savait absolument pas où étaient les îles Turques et Caïques. Les deux monticules blanc devaient donc être des igloos !
Afin d'améliorer l'esquisse, il ajoutât une "porte" en noir... Cette erreur a perduré durant une centaine d'années. En 1974 ces îles sont devenues officiellement une colonie britannique et ont alors obtenues un nouveau drapeau.
Attention : La galerie sera fermée du 31 juillet au 20 août.
Réouverture le mardi 21 août à 11h.
Bel été à tous !
> Cartographie, ile Hans, Film, Expositions
Comment se dirigeaient les inuit ?
Avant la sédentarisation (forcée au Canada) les Inuit étaient nomades.
Ils parcouraient donc de grands territoires, dans des "couloirs" de circulation, en fonction des ressources alimentaires disponibles. Ces zones traversées étaient nommées aussi bien en fonction de caractéristiques du terrain que de souvenirs s'y rapportant.
La tradition orale permettait une transmission de la connaissance mais aussi participait à la construction de l'identité inuit (voir Collignon lien ci-dessous) D'autres aides existaient, l'inukshuk en étant un exemple. Cet empilement de pierres comme un cairn, donnait des indications à ceux qui l'avaient construit. Mais il y avait aussi des cartes! Celles-ci pouvaient être en bois ou en ivoire et représentaient des parties de la côte, afin d'aider à se diriger lors de déplacements en mer.
D'autres représentations faites par des inuit Groenlandais en relief sur des peaux ont été citées dans un article de "Issue of Popular Science" de 1933......
Avant la sédentarisation (forcée au Canada) les Inuit étaient nomades.
Ils parcouraient donc de grands territoires, dans des "couloirs" de circulation, en fonction des ressources alimentaires disponibles. Ces zones traversées étaient nommées aussi bien en fonction de caractéristiques du terrain que de souvenirs s'y rapportant.
La tradition orale permettait une transmission de la connaissance mais aussi participait à la construction de l'identité inuit (voir Collignon lien ci-dessous) D'autres aides existaient, l'inukshuk en étant un exemple. Cet empilement de pierres comme un cairn, donnait des indications à ceux qui l'avaient construit. Mais il y avait aussi des cartes! Celles-ci pouvaient être en bois ou en ivoire et représentaient des parties de la côte, afin d'aider à se diriger lors de déplacements en mer.
D'autres représentations faites par des inuit Groenlandais en relief sur des peaux ont été citées dans un article de "Issue of Popular Science" de 1933......
Connaissez-vous l'Ile Hans ?
Un peu plus d'un kilomètre carré qui n’appartient ni au Canada, ni au Groenland qui s'en disputent la souveraineté !
Cette ile est située entre l'ile d'Ellesmere, appartenant au Canada et le Groenland. Le traité de 1973 a défini la frontière actuelle, mais celle-ci s’arrête avant l'île et reprend ensuite.
Depuis 1988, les marines danoise et canadienne viennent régulièrement y planter leur drapeau respectif...
Lors d'une réunion à Illulissat en mai, des accords importants ont été pris, en particulier sur la poursuite de la coopération entre ces deux pays en arctique mais la souveraineté de l'île Hans n'a pas été tranchée.
De son coté, Emmanuel Hussenet, spécialiste des écosystèmes du Grand Nord et de leur préservation, demande que l'île Hans devienne un espace universel, afin d'aider à prendre conscience de tout ce qui se joue dans ces zones...
Film "Une année polaire"
Pour son premier poste d'instituteur, Anders part au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants.Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus rude que ce qu'Anders avait imaginé. Pour s'intégrer, loin des repères de son Danemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes.
Sortie en salles le 30 mai.
Exposition d'art inuit à Thonon-les-Bains
La fondation Ripaille présentera la collection de la Fondation Bernard et Caroline de Watterville du 17 mai au 4 novembre.
Plus d'information : http://www.ripaille.fr/
Exposition d'estampes inuit à Auxerre :
La galerie Cara Mars présentera des estampes de Pitaloosie Saila du 21 juin au 12 août 2018.
Du jeudi au dimanche, 4 rue Milliaux à Auxerre.
Un peu plus d'un kilomètre carré qui n’appartient ni au Canada, ni au Groenland qui s'en disputent la souveraineté !
Cette ile est située entre l'ile d'Ellesmere, appartenant au Canada et le Groenland. Le traité de 1973 a défini la frontière actuelle, mais celle-ci s’arrête avant l'île et reprend ensuite.
Depuis 1988, les marines danoise et canadienne viennent régulièrement y planter leur drapeau respectif...
Lors d'une réunion à Illulissat en mai, des accords importants ont été pris, en particulier sur la poursuite de la coopération entre ces deux pays en arctique mais la souveraineté de l'île Hans n'a pas été tranchée.
De son coté, Emmanuel Hussenet, spécialiste des écosystèmes du Grand Nord et de leur préservation, demande que l'île Hans devienne un espace universel, afin d'aider à prendre conscience de tout ce qui se joue dans ces zones...
Film "Une année polaire"
Pour son premier poste d'instituteur, Anders part au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants.Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus rude que ce qu'Anders avait imaginé. Pour s'intégrer, loin des repères de son Danemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes.
Sortie en salles le 30 mai.
Exposition d'art inuit à Thonon-les-Bains
La fondation Ripaille présentera la collection de la Fondation Bernard et Caroline de Watterville du 17 mai au 4 novembre.
Plus d'information : http://www.ripaille.fr/
Exposition d'estampes inuit à Auxerre :
La galerie Cara Mars présentera des estampes de Pitaloosie Saila du 21 juin au 12 août 2018.
Du jeudi au dimanche, 4 rue Milliaux à Auxerre.
> Tuberculose, Oiseaux dans une légende, en Arctique
Tuberculose, le Canada prend des mesures.
L'époque n'est pas si lointaine où plus de 5000 malades inuit, sur une population de moins de 12 000, avaient été arrachés à leurs familles pour être traités dans des sanatoriums au sud du Canada. Ce qui a laissé en héritage une profonde méfiance envers le système de santé.
Mais, alors que la prévalence de la tuberculose avait baissé depuis des décennies, elle explose depuis la fin des années 1990.
Actuellement la tuberculose est aussi active au Nunavut qu'en Somalie !
Dans le sud du Canada la moyenne est de 0.6 cas pour 100 000 habitants et de 3 pour 100 000 pour les bébés.
Au Nunavut on arrive à un chiffre de 260 cas sur 100 000 pour les adultes et plus de 1 020 cas/ 100 000 pour les bébés.
Dans certains villages 10% de la population serait infectée de façon active ou latente...
Et ces chiffres sont probablement très sous évalués car le Nunavut ne fait le suivi que des cas actifs de maladie. Or de nombreuses personnes sont porteuses d'une infection sans symptômes et sont contagieuses.
Le gouvernement fédéral vient de débloquer une enveloppe de 27 millions de dollars afin d'éradiquer cette maladie. Mais d'après les médecins cela ne pourrait peut-être pas suffire....
L'époque n'est pas si lointaine où plus de 5000 malades inuit, sur une population de moins de 12 000, avaient été arrachés à leurs familles pour être traités dans des sanatoriums au sud du Canada. Ce qui a laissé en héritage une profonde méfiance envers le système de santé.
Mais, alors que la prévalence de la tuberculose avait baissé depuis des décennies, elle explose depuis la fin des années 1990.
Actuellement la tuberculose est aussi active au Nunavut qu'en Somalie !
Dans le sud du Canada la moyenne est de 0.6 cas pour 100 000 habitants et de 3 pour 100 000 pour les bébés.
Au Nunavut on arrive à un chiffre de 260 cas sur 100 000 pour les adultes et plus de 1 020 cas/ 100 000 pour les bébés.
Dans certains villages 10% de la population serait infectée de façon active ou latente...
Et ces chiffres sont probablement très sous évalués car le Nunavut ne fait le suivi que des cas actifs de maladie. Or de nombreuses personnes sont porteuses d'une infection sans symptômes et sont contagieuses.
Le gouvernement fédéral vient de débloquer une enveloppe de 27 millions de dollars afin d'éradiquer cette maladie. Mais d'après les médecins cela ne pourrait peut-être pas suffire....
Légendes inuit : L'alternance du jour et de la nuit.
Dans les temps anciens, il faisait toujours nuit, il faisait froid et le monde était dangereux.
Lorsque les inuit en avaient assez, ils sortaient et criaient "Aqsanniit, aqsanniit" et, comme leurs paroles étaient magiques, les aurores boréales arrivaient. Cette nuit continue était due au renard, qui disait "Taaq, taaq" (prononcez taark) ce qui signifie "obscurité, obscurité" dans la langue inuit.
Mais le corbeau en avait assez, car il se cognait tout le temps en volant dans le noir. Il rencontra donc le renard et lui dit : "cela suffit maintenant, qu'il fasse jour ! " et il cria "Qau, qau" (prononcez Rkrao, rkrao) soit "lumière, lumière ".
Le renard mécontent dit à nouveau"Taaq, Taaq" et la nuit revint...et ainsi de suite.
La dispute dura longtemps, perturbant tous les êtres vivants.
Alors le corbeau proposa un compromis : que la nuit et le jour alternent....
En mai, les oiseaux sont en Arctique
Peu d'oiseaux passent l'hiver en Arctique. Les autres, qui viennent y passer l'été, pondent, pour la plupart d'entre eux, début mai. Les œufs seront couvés quelques semaines puis les petits se développeront très vite pour quitter le nid.
Par exemple, les sternes arctiques : après 3 semaines de couvaison, les petits s'envoleront environ 3 semaines après l'éclosion... une précocité nécessaire pour être prêt avant les froids.
Pour les harfangs, le premier œuf arrive vers la mi-mai. Mais la croissance du poussin sera la plus rapide de tous les grands rapaces. Un jeune peut presque doubler de poids tous les jours : la moyenne est de 60 à 70% de poids en plus par jour.
Les inuit attendent avec impatience l'arrivée des oiseaux , c'est une nourriture très appréciée, en particulier les oies.
La chasse aux œufs commencera ensuite, mais en faisant bien attention à ne pas enlever tous les œufs du nid, afin que les populations d'oiseaux ne diminuent pas !
Dans les temps anciens, il faisait toujours nuit, il faisait froid et le monde était dangereux.
Lorsque les inuit en avaient assez, ils sortaient et criaient "Aqsanniit, aqsanniit" et, comme leurs paroles étaient magiques, les aurores boréales arrivaient. Cette nuit continue était due au renard, qui disait "Taaq, taaq" (prononcez taark) ce qui signifie "obscurité, obscurité" dans la langue inuit.
Mais le corbeau en avait assez, car il se cognait tout le temps en volant dans le noir. Il rencontra donc le renard et lui dit : "cela suffit maintenant, qu'il fasse jour ! " et il cria "Qau, qau" (prononcez Rkrao, rkrao) soit "lumière, lumière ".
Le renard mécontent dit à nouveau"Taaq, Taaq" et la nuit revint...et ainsi de suite.
La dispute dura longtemps, perturbant tous les êtres vivants.
Alors le corbeau proposa un compromis : que la nuit et le jour alternent....
En mai, les oiseaux sont en Arctique
Peu d'oiseaux passent l'hiver en Arctique. Les autres, qui viennent y passer l'été, pondent, pour la plupart d'entre eux, début mai. Les œufs seront couvés quelques semaines puis les petits se développeront très vite pour quitter le nid.
Par exemple, les sternes arctiques : après 3 semaines de couvaison, les petits s'envoleront environ 3 semaines après l'éclosion... une précocité nécessaire pour être prêt avant les froids.
Pour les harfangs, le premier œuf arrive vers la mi-mai. Mais la croissance du poussin sera la plus rapide de tous les grands rapaces. Un jeune peut presque doubler de poids tous les jours : la moyenne est de 60 à 70% de poids en plus par jour.
Les inuit attendent avec impatience l'arrivée des oiseaux , c'est une nourriture très appréciée, en particulier les oies.
La chasse aux œufs commencera ensuite, mais en faisant bien attention à ne pas enlever tous les œufs du nid, afin que les populations d'oiseaux ne diminuent pas !
> Groenland, Jeux de l'Arctique
Les maisons colorées du Groenland
Soumis à un statut de type colonial jusqu'en 1953, où il fût assimilé au royaume du Danemark, le Groenland a obtenu son autonomie en 1979. Ce statut a évolué en 2009 donnant une "autonomie élargie" à ses 57 000 habitants dont plus de 80% sont inuit.
A partir des années 1720, l'arrivée de danois a été accompagnée par la construction de maisons en bois, qui étaient envoyées de Scandinavie.
Afin de pouvoir simplifier l'identification des bâtiments, ceux-ci étaient de couleurs différentes selon leur utilité.
Par exemple les bâtiments commerciaux étaient rouges, les services de soins médicaux jaunes, les usines de poissons bleues, le poste de police noir... De quoi se repérer en hiver quand tout est blanc !
Aujourd'hui ces codes de couleur n'ont plus d'importance et on retrouve des roses, aubergines ou turquoises, au bon vouloir des habitants.
Au Groenland, toutes les terres appartiennent au gouvernement. Celui-ci les attribue pour une durée déterminée pouvant aller jusqu'à 99 ans. Vous ne pouvez donc être que locataire.
En dehors des villes importantes, comme Nuuq (18 000 habitants), Sissimiut (environ 6 000), Ilulissat (un peu moins de 5000) et quelques autres, les maisons n'ont pas l'eau courante.... Il faut donc aller à la maison commune pour la douche ou la lessive. L'eau y est le plus souvent celle de la mer, désalinisée.
Il faut aussi remplir les bidons pour avoir de l'eau pour cuisiner. Mais le plus souvent, pour boire, les inuit utilisent de l'eau de fonte d'iceberg, qu'ils trouvent bien meilleure.
Il n'y a pas non plus de canalisation pour les toilettes. Un grand sac plastique fait office de réservoir. Fermé il est ensuite ramassé par un "collecteur" qui passe 2 à 3 fois par semaine. Et pas d'odeur car tout gèle instantanément, au moins 10 mois sur 12 !
L'été suivant le contenu des sacs sera brulé...
Soumis à un statut de type colonial jusqu'en 1953, où il fût assimilé au royaume du Danemark, le Groenland a obtenu son autonomie en 1979. Ce statut a évolué en 2009 donnant une "autonomie élargie" à ses 57 000 habitants dont plus de 80% sont inuit.
A partir des années 1720, l'arrivée de danois a été accompagnée par la construction de maisons en bois, qui étaient envoyées de Scandinavie.
Afin de pouvoir simplifier l'identification des bâtiments, ceux-ci étaient de couleurs différentes selon leur utilité.
Par exemple les bâtiments commerciaux étaient rouges, les services de soins médicaux jaunes, les usines de poissons bleues, le poste de police noir... De quoi se repérer en hiver quand tout est blanc !
Aujourd'hui ces codes de couleur n'ont plus d'importance et on retrouve des roses, aubergines ou turquoises, au bon vouloir des habitants.
Au Groenland, toutes les terres appartiennent au gouvernement. Celui-ci les attribue pour une durée déterminée pouvant aller jusqu'à 99 ans. Vous ne pouvez donc être que locataire.
En dehors des villes importantes, comme Nuuq (18 000 habitants), Sissimiut (environ 6 000), Ilulissat (un peu moins de 5000) et quelques autres, les maisons n'ont pas l'eau courante.... Il faut donc aller à la maison commune pour la douche ou la lessive. L'eau y est le plus souvent celle de la mer, désalinisée.
Il faut aussi remplir les bidons pour avoir de l'eau pour cuisiner. Mais le plus souvent, pour boire, les inuit utilisent de l'eau de fonte d'iceberg, qu'ils trouvent bien meilleure.
Il n'y a pas non plus de canalisation pour les toilettes. Un grand sac plastique fait office de réservoir. Fermé il est ensuite ramassé par un "collecteur" qui passe 2 à 3 fois par semaine. Et pas d'odeur car tout gèle instantanément, au moins 10 mois sur 12 !
L'été suivant le contenu des sacs sera brulé...
Les Jeux d'hiver de l'Arctique
Ils se sont tenus du 18 au 24 mars dans les Territoires du Nord Ouest où deux villages d'environ 3000 habitants ont accueilli environ 2000 athlètes et leurs accompagnateurs.
Un défi dans ces villages où il y a peu d'hébergements !
Venant du Canada, du Groenland, de l'Alaska mais aussi de la Russie et de Scandinavie, les athlètes ont participé à de nombreuses épreuves, ski de fond, biathlon, patinage, hockey sur glace, curling... mais aussi à de nombreux sports de salle comme le volley-ball, le badminton ou le basket-ball, la lutte...
Mais d'autres épreuves sont plus spéciales comme la conduite de chiens de traineau, ou les jeux traditionnels autochtones.
Parmi ceux-ci, le jeu de traction d'un bâton recouvert de graisse, le coup de pied en hauteur, la course sur la pointe des pieds et les poings, le "serpent de neige", qui consiste à faire glisser un bâton le plus loin possible sur de la neige damée, la lutte en étant relié par une corde autour de la tête ou "l'aéroplane", qui consiste à être déplacé en restant en croix horizontale...
Ils se sont tenus du 18 au 24 mars dans les Territoires du Nord Ouest où deux villages d'environ 3000 habitants ont accueilli environ 2000 athlètes et leurs accompagnateurs.
Un défi dans ces villages où il y a peu d'hébergements !
Venant du Canada, du Groenland, de l'Alaska mais aussi de la Russie et de Scandinavie, les athlètes ont participé à de nombreuses épreuves, ski de fond, biathlon, patinage, hockey sur glace, curling... mais aussi à de nombreux sports de salle comme le volley-ball, le badminton ou le basket-ball, la lutte...
Mais d'autres épreuves sont plus spéciales comme la conduite de chiens de traineau, ou les jeux traditionnels autochtones.
Parmi ceux-ci, le jeu de traction d'un bâton recouvert de graisse, le coup de pied en hauteur, la course sur la pointe des pieds et les poings, le "serpent de neige", qui consiste à faire glisser un bâton le plus loin possible sur de la neige damée, la lutte en étant relié par une corde autour de la tête ou "l'aéroplane", qui consiste à être déplacé en restant en croix horizontale...
> Films, Températures en Arctique, Deauville...
50 Films qui venaient du froid... à ne pas manquer !
De Nanook l'Esquimau de Robert Flaherty en 1922 à Inupiluk de Sébastien Betbeder de 2014, les films tournés près des pôles sont nombreux : documentaires, fictions, aventures, films d'animations... sans oublier l'émergence d'un cinéma autochtone, avec, par exemple, Atanarjuat premier film écrit et réalisé en inuktitut par Zakarias Kunuk en 2002 ou Inuk en colère de Alethea Arnaquq-Baril de 2016.
Dans le cadre d'un cycle sur le Cinéma Polaire, vous pourrez découvrir 50 films au Forum des Images à Paris du 1er au 22 mars 2018.
En partenariat avec la galerie, le Forum des Images vous invite à gagner des places pour "Les derniers rois de Thulé - partie1" le mercredi 7 mars à 19h30.
Cliquez sur le lien :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdqsAeHDolan9drygFayhM-V-IkSaUdFQ8aDeuG4vpuQtz2lg/viewform
Premier volet d'un documentaire en deux parties consacré au quotidien des inuit du village de Thulé dans le nord-ouest du Groenland, le film de Jean Malaurie sera suivi d'une rencontre avec Nicolas Dubreuil (explorateur) et Philippe Geslin (ethnologue).
De Nanook l'Esquimau de Robert Flaherty en 1922 à Inupiluk de Sébastien Betbeder de 2014, les films tournés près des pôles sont nombreux : documentaires, fictions, aventures, films d'animations... sans oublier l'émergence d'un cinéma autochtone, avec, par exemple, Atanarjuat premier film écrit et réalisé en inuktitut par Zakarias Kunuk en 2002 ou Inuk en colère de Alethea Arnaquq-Baril de 2016.
Dans le cadre d'un cycle sur le Cinéma Polaire, vous pourrez découvrir 50 films au Forum des Images à Paris du 1er au 22 mars 2018.
En partenariat avec la galerie, le Forum des Images vous invite à gagner des places pour "Les derniers rois de Thulé - partie1" le mercredi 7 mars à 19h30.
Cliquez sur le lien :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdqsAeHDolan9drygFayhM-V-IkSaUdFQ8aDeuG4vpuQtz2lg/viewform
Premier volet d'un documentaire en deux parties consacré au quotidien des inuit du village de Thulé dans le nord-ouest du Groenland, le film de Jean Malaurie sera suivi d'une rencontre avec Nicolas Dubreuil (explorateur) et Philippe Geslin (ethnologue).
Les températures en Arctique
En ce froid mois de févier à Paris, imaginez-vous que les températures au nord du Groenland ne sont pas très éloignées des nôtres ?
En effet les températures au pôle étaient, certains jours de février, de plus de 25° supérieures à la normale. Elles ont même été positives sur certaines zones !
Mais au contraire, des températures extrêmement froides ont été relevées dans le centre du Nunavut, où plusieurs villages ont du fermer les écoles, les services administratifs et interdire la circulation en raison du blizzard et du froid extrême. De nombreux records y ont été battus, certains datant de 1922, avec des moins 45° à moins 52° sous abri.
Par contre, la plus nordique communauté canadienne, Alert, proche du nord du Groenland, a elle aussi battu un record... mais de chaleur, puisqu'il n'y faisait que moins 10° !
Ces phénomènes sont dus à la désorganisation du Vortex polaire, un courant de vent froid qui tourne au dessus du pôle et qui actuellement se scinde en plusieurs parties. Ceci entraine des pics de réchauffement comme on en voit en ce moment sur la zone polaire.
Deauville : 31 mars au 2 avril 2018
La galerie sera ravie de vous accueillir au Centre International de Deauville (entre la plage et le Casino) durant le week-end de Pâques, dans le cadre d'un salon d'art contemporain.
Samedi 31 et dimanche 1er de 10h à 19h, lundi 2 de 10h à 17h.
Vous serez en Normandie ? Des invitations sont disponibles sur demande.
> Parka, Oiseaux en Arctique et légende, Expositions...
Parka et "amauti"...
Lorsque l'on se promène dans les villages arctiques, on profite d'un défilé de mode. En effet, chaque personne veut montrer sa parka, ou son amauti - la parka des femmes faite pour porter un enfant à l'intérieur !
Ces vêtements sont confectionnés sur place, décorés, uniques.
Traditionnellement, chaque groupe avait son propre design, reconnaissable, les peaux étant travaillées avec des ajouts, des bandes verticales ou horizontales, différentes formes du capuchon...
Ces différences ont perduré après la sédentarisation et, par exemple, à Coral Harbor les capuchons étaient pointus et il y avait une bande aux poignets et en bas du vêtement alors qu'à Igloolik il y avait deux bandes. Le vêtement en peau de caribou ou en coton pouvait aussi être rebrodé et décoré avec des perles, travail qui nécessitait des centaines d'heures.
Mais bien que ces traditions d'identification se perdent, les parkas sont toujours portées. Aujourd'hui on trouve aussi sur les vêtements l'influence du sud, comme parfois des motifs reprenant des codes d'équipes sportives.
Pour l'été, les tissus légers venus du sud sont utilisés, mais chaque couturière reste attentive à fabriquer un vêtement protecteur, chaud pour l'hiver. En cela la peau de phoque reste très employée car elle procure une excellente protection aux conditions arctiques. Des artistes couturières, comme Victoria Kakuktinniq, commencent à être très connues pour leurs magnifiques mais très chères créations, un amauti pouvant coûter plusieurs milliers de dollars...
Lorsque l'on se promène dans les villages arctiques, on profite d'un défilé de mode. En effet, chaque personne veut montrer sa parka, ou son amauti - la parka des femmes faite pour porter un enfant à l'intérieur !
Ces vêtements sont confectionnés sur place, décorés, uniques.
Traditionnellement, chaque groupe avait son propre design, reconnaissable, les peaux étant travaillées avec des ajouts, des bandes verticales ou horizontales, différentes formes du capuchon...
Ces différences ont perduré après la sédentarisation et, par exemple, à Coral Harbor les capuchons étaient pointus et il y avait une bande aux poignets et en bas du vêtement alors qu'à Igloolik il y avait deux bandes. Le vêtement en peau de caribou ou en coton pouvait aussi être rebrodé et décoré avec des perles, travail qui nécessitait des centaines d'heures.
Mais bien que ces traditions d'identification se perdent, les parkas sont toujours portées. Aujourd'hui on trouve aussi sur les vêtements l'influence du sud, comme parfois des motifs reprenant des codes d'équipes sportives.
Pour l'été, les tissus légers venus du sud sont utilisés, mais chaque couturière reste attentive à fabriquer un vêtement protecteur, chaud pour l'hiver. En cela la peau de phoque reste très employée car elle procure une excellente protection aux conditions arctiques. Des artistes couturières, comme Victoria Kakuktinniq, commencent à être très connues pour leurs magnifiques mais très chères créations, un amauti pouvant coûter plusieurs milliers de dollars...
Oiseaux en Arctique
Plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux vivent une partie de l'année en Arctique mais seuls quelques uns restent durant l'hiver : chouette harfang, grand corbeau, lagopède, faucon gerfaut ou la très rare mouette ivoire...
Les inuit chassent toujours certains oiseaux pour les consommer, mais, dans des temps plus anciens, ils utilisaient aussi les peaux pour confectionner des contenants (voir panier d'Igah Hannu en peau de pattes d'oies) ou les plumes pour concevoir des vêtements chauds.
Symboliquement les oiseaux indiquent le retour de la lumière, de la chaleur, la fonte des neiges et l'arrivée du printemps.
Ils sont très représentés par les artistes aussi bien en sculpture que sur les estampes, une des plus célèbres étant la "Chouette enchantée" de Kenojuak Ashevak imprimée en 50 exemplaires en 1960 et dont la valeur est d'environ 40 000 €.
Les oiseaux sont aussi présents dans les mythes inuit et les pratiques chamaniques.
Par exemple la légende de "Lumaaq" (ou Lumaajuq) : un jeune garçon aveugle, maltraité par sa grand-mère, guérit lorsque des huards lui ordonnent de s'immerger complètement avant de lui lécher les yeux...
Conférences, expositions :
- Milieux polaires et biomimétisme : 2 et 3 février à la Cité des Sciences à Paris. Plus d'informations sur le site de l'association "Le monde de l'ours polaire"
- Vous passez dans le Jura ? Ne manquez pas de visiter l'Espace des Mondes Polaires à Prémanon, avec l'exposition temporaire Arctique, photographies de Vincent Munier.
- Autre exposition photographique à Migennes dans l'Yonne : Voyage en Arctique à la médiathèque Louis Aragon jusqu'en avril.
- Photos toujours : Alaska 1958 de Marc Riboud jusqu'au 11 mars au Kiosque Culturel à Vannes.
- Climat et vie quotidienne chez les Inuit jusqu'au 28 février, Espace Tourisme et Patrimoine, entrée libre, Le Luc en Provence, dans le Var .
Plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux vivent une partie de l'année en Arctique mais seuls quelques uns restent durant l'hiver : chouette harfang, grand corbeau, lagopède, faucon gerfaut ou la très rare mouette ivoire...
Les inuit chassent toujours certains oiseaux pour les consommer, mais, dans des temps plus anciens, ils utilisaient aussi les peaux pour confectionner des contenants (voir panier d'Igah Hannu en peau de pattes d'oies) ou les plumes pour concevoir des vêtements chauds.
Symboliquement les oiseaux indiquent le retour de la lumière, de la chaleur, la fonte des neiges et l'arrivée du printemps.
Ils sont très représentés par les artistes aussi bien en sculpture que sur les estampes, une des plus célèbres étant la "Chouette enchantée" de Kenojuak Ashevak imprimée en 50 exemplaires en 1960 et dont la valeur est d'environ 40 000 €.
Les oiseaux sont aussi présents dans les mythes inuit et les pratiques chamaniques.
Par exemple la légende de "Lumaaq" (ou Lumaajuq) : un jeune garçon aveugle, maltraité par sa grand-mère, guérit lorsque des huards lui ordonnent de s'immerger complètement avant de lui lécher les yeux...
Conférences, expositions :
- Milieux polaires et biomimétisme : 2 et 3 février à la Cité des Sciences à Paris. Plus d'informations sur le site de l'association "Le monde de l'ours polaire"
- Vous passez dans le Jura ? Ne manquez pas de visiter l'Espace des Mondes Polaires à Prémanon, avec l'exposition temporaire Arctique, photographies de Vincent Munier.
- Autre exposition photographique à Migennes dans l'Yonne : Voyage en Arctique à la médiathèque Louis Aragon jusqu'en avril.
- Photos toujours : Alaska 1958 de Marc Riboud jusqu'au 11 mars au Kiosque Culturel à Vannes.
- Climat et vie quotidienne chez les Inuit jusqu'au 28 février, Espace Tourisme et Patrimoine, entrée libre, Le Luc en Provence, dans le Var .
> Nous vous souhaitons une excellente année 2018 !
Savez vous...
Que l'ours polaire n'est pas blanc !
En effet, l'ours a des poils transparents et creux qui reflètent la couleur environnante. Le poil fonctionne comme une fibre optique et amène la lumière jusqu'à sa peau noire.
Il possède aussi une sous-couche de poils très denses qui emprisonne de l'air et qui agirait comme un isolant.
Pour exemple, les ours polaires sont pratiquement invisibles aux rayons infrarouges, qui détectent la chaleur émise : il y a une cinquantaine d'années, en survolant la toundra, des chercheurs voulaient compter par infrarouge la population d'ours polaires, mais ils n'en avaient pas trouvés !
De nouvelles recherches montrent que les poils d'ours ont les mêmes émissions d'infrarouge que... la neige.
La peau de l'ours émet la chaleur sous forme de lumière infrarouge qui "rebondit" d'avant en arrière entre les poils. Les scientifiques concluent que c'est la dispersion de la lumière qui réchauffe l'ours. Plus il reflète la lumière, plus l'isolation est efficace...
Que l'ours polaire n'est pas blanc !
En effet, l'ours a des poils transparents et creux qui reflètent la couleur environnante. Le poil fonctionne comme une fibre optique et amène la lumière jusqu'à sa peau noire.
Il possède aussi une sous-couche de poils très denses qui emprisonne de l'air et qui agirait comme un isolant.
Pour exemple, les ours polaires sont pratiquement invisibles aux rayons infrarouges, qui détectent la chaleur émise : il y a une cinquantaine d'années, en survolant la toundra, des chercheurs voulaient compter par infrarouge la population d'ours polaires, mais ils n'en avaient pas trouvés !
De nouvelles recherches montrent que les poils d'ours ont les mêmes émissions d'infrarouge que... la neige.
La peau de l'ours émet la chaleur sous forme de lumière infrarouge qui "rebondit" d'avant en arrière entre les poils. Les scientifiques concluent que c'est la dispersion de la lumière qui réchauffe l'ours. Plus il reflète la lumière, plus l'isolation est efficace...
Savez vous...
Qui a la fourrure la plus chaude en Arctique ?
Le phoque a environ 1 000 poils au centimètre carré (les humains ont entre 2 et 300 cheveux au cm2 ) et sa fourrure est donc prisée par les Inuit pour faire des vêtements, car elle est aussi imperméable. Pour mémoire, les phoques sont une des principales sources d'alimentation en Arctique et ils ne sont pas en danger.
Le caribou possède deux sortes de poils : des poils gros, raides, peu denses (60 par cm2), qui sont à l'extérieur et des poils laineux, fins qui possèdent des écailles retroussées leur permettant de s'accrocher entre eux et dont la densité est d'environ 2 000 poils par cm2. Les jeunes caribous en ont, quant à eux, environ 3 000 par cm2.
Les caribous ont une mue automnale durant laquelle la fourrure change afin que sa valeur isolante augmente.
Le poil de l'ours a une densité d'environ 5 000 poils par cm2. Les chasseurs Inuit faisaient et font encore, surtout au Groenland, des pantalons avec sa peau, ce qui les maintient au chaud lorsqu'ils sont à la chasse par des températures allant jusqu'à moins 40 ou moins 50°C.
Mais l'ours est nettement battu par l'otarie à fourrure (Callorhinus ursinus) que l'on trouve, entre autre, en Alaska et qui a environ 70 000 poils au centimètre carré.
L'otarie à fourrure a été presque décimée en Alaska entre 1800 et 1900, passant de plusieurs millions d'individus à environ 160 000 au début du XXème siècle. Heureusement, en 1911, un traité pour la préservation de cette espèce fût signé par les États-Unis, la Russie, la Grande Bretagne, le Japon et le Canada.
Pourtant, le grand vainqueur toutes catégories de la fourrure la plus dense est la loutre de mer qui arrive à 120 - 150 000 poils au cm2 !
En janvier, estampes et dessins !
A partir du 6 janvier, venez découvrir et profiter de remises exceptionnelles sur de nombreuses œuvres graphiques : estampes de Kenojuak Ashevak, Germaine Arnaktauyok, Andrew Karpik... et dessins originaux de Tim Pitsiulak (1967-2016) dont un "Swimming bear" vient d'être acheté par le musée AGO de Toronto à une galerie canadienne pour plus de 12.000 dollars...
Vous pouvez les voir dès à présent sur le site (prix avant remise) mais ils ne seront à la galerie qu'à partir du samedi 6.
Qui a la fourrure la plus chaude en Arctique ?
Le phoque a environ 1 000 poils au centimètre carré (les humains ont entre 2 et 300 cheveux au cm2 ) et sa fourrure est donc prisée par les Inuit pour faire des vêtements, car elle est aussi imperméable. Pour mémoire, les phoques sont une des principales sources d'alimentation en Arctique et ils ne sont pas en danger.
Le caribou possède deux sortes de poils : des poils gros, raides, peu denses (60 par cm2), qui sont à l'extérieur et des poils laineux, fins qui possèdent des écailles retroussées leur permettant de s'accrocher entre eux et dont la densité est d'environ 2 000 poils par cm2. Les jeunes caribous en ont, quant à eux, environ 3 000 par cm2.
Les caribous ont une mue automnale durant laquelle la fourrure change afin que sa valeur isolante augmente.
Le poil de l'ours a une densité d'environ 5 000 poils par cm2. Les chasseurs Inuit faisaient et font encore, surtout au Groenland, des pantalons avec sa peau, ce qui les maintient au chaud lorsqu'ils sont à la chasse par des températures allant jusqu'à moins 40 ou moins 50°C.
Mais l'ours est nettement battu par l'otarie à fourrure (Callorhinus ursinus) que l'on trouve, entre autre, en Alaska et qui a environ 70 000 poils au centimètre carré.
L'otarie à fourrure a été presque décimée en Alaska entre 1800 et 1900, passant de plusieurs millions d'individus à environ 160 000 au début du XXème siècle. Heureusement, en 1911, un traité pour la préservation de cette espèce fût signé par les États-Unis, la Russie, la Grande Bretagne, le Japon et le Canada.
Pourtant, le grand vainqueur toutes catégories de la fourrure la plus dense est la loutre de mer qui arrive à 120 - 150 000 poils au cm2 !
En janvier, estampes et dessins !
A partir du 6 janvier, venez découvrir et profiter de remises exceptionnelles sur de nombreuses œuvres graphiques : estampes de Kenojuak Ashevak, Germaine Arnaktauyok, Andrew Karpik... et dessins originaux de Tim Pitsiulak (1967-2016) dont un "Swimming bear" vient d'être acheté par le musée AGO de Toronto à une galerie canadienne pour plus de 12.000 dollars...
Vous pouvez les voir dès à présent sur le site (prix avant remise) mais ils ne seront à la galerie qu'à partir du samedi 6.