ACTUALITÉS
> Sommet mondial, Pensionnats, Passage du Nord-Ouest, Télévision
One Planet-Polar Summit
Le premier sommet mondial dédié à la protection de la cryosphère s'est tenu à Paris début Novembre. 30 états - dont la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Inde ou encore le Chili, ont signé la déclaration "Appel de Paris pour les pôles et les glaciers".
Chercheurs et scientifiques nous rappellent que l'Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que le reste du monde, avec pour conséquence directe : la montée des eaux et la submersion des zones côtières.
Mais des acteurs majeurs manquent à l'appel, comme la Norvège, dont les parlementaires ont récemment accepté l'exploration des fonds marins de près de 300 000 kilomètres carrés autour du Svalbard, pour des ressources minières.
L'exploitation des espaces polaires ne concerne pas que les hydrocarbures et les minerais, la pêche est aussi concernée. Mais c'est surtout en Antarctique que les problèmes se posent. La Norvège y est le premier pêcheur de krill devant la Chine, le Japon, la Corée du Sud ou le Chili....
Krill principalement pêché à l'autre bout du monde pour nourrir les poissons d élevage !
Espérons que One Planet-Polar Summit serve de caisse de résonance pour la Coop 28, fin novembre à Dubaï.
Pensionnats en Alaska
Nous connaissions les pensionnats au Canada, mais il s'avère que les États -Unis ont eu le même système, avec un régime fédéral de pensionnats autochtones. Cela concernait 408 écoles - dont 21 en Alaska, dans 37 états entre 1819 et 1969.
Ce système visait, lui aussi, à assimiler les enfants autochtones dans la culture dominante, en réprimant leur langue.
Depuis 2021, une enquête est en cours pour documenter les lieux, écoles et pensionnaires...
La secrétaire aux affaires Intérieures Américaines, Deb Haaland, a effectué une tournée d'écoute pour les survivants des pensionnats durant un an.
" Un pas parmi tant d'autres que nous prendrons pour renforcer et reconstruire les liens avec les communautés des Premières Nations que des politiques fédérales ont tenté de briser".
Le premier sommet mondial dédié à la protection de la cryosphère s'est tenu à Paris début Novembre. 30 états - dont la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Inde ou encore le Chili, ont signé la déclaration "Appel de Paris pour les pôles et les glaciers".
Chercheurs et scientifiques nous rappellent que l'Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que le reste du monde, avec pour conséquence directe : la montée des eaux et la submersion des zones côtières.
Mais des acteurs majeurs manquent à l'appel, comme la Norvège, dont les parlementaires ont récemment accepté l'exploration des fonds marins de près de 300 000 kilomètres carrés autour du Svalbard, pour des ressources minières.
L'exploitation des espaces polaires ne concerne pas que les hydrocarbures et les minerais, la pêche est aussi concernée. Mais c'est surtout en Antarctique que les problèmes se posent. La Norvège y est le premier pêcheur de krill devant la Chine, le Japon, la Corée du Sud ou le Chili....
Krill principalement pêché à l'autre bout du monde pour nourrir les poissons d élevage !
Espérons que One Planet-Polar Summit serve de caisse de résonance pour la Coop 28, fin novembre à Dubaï.
Pensionnats en Alaska
Nous connaissions les pensionnats au Canada, mais il s'avère que les États -Unis ont eu le même système, avec un régime fédéral de pensionnats autochtones. Cela concernait 408 écoles - dont 21 en Alaska, dans 37 états entre 1819 et 1969.
Ce système visait, lui aussi, à assimiler les enfants autochtones dans la culture dominante, en réprimant leur langue.
Depuis 2021, une enquête est en cours pour documenter les lieux, écoles et pensionnaires...
La secrétaire aux affaires Intérieures Américaines, Deb Haaland, a effectué une tournée d'écoute pour les survivants des pensionnats durant un an.
" Un pas parmi tant d'autres que nous prendrons pour renforcer et reconstruire les liens avec les communautés des Premières Nations que des politiques fédérales ont tenté de briser".
Passage du Nord-Ouest : De plus en plus de navires y circulent...
Selon les données du Conseil de l'Arctique, le nombre de bateaux qui a traversé le passage a augmenté de 35% entre 2016 et 2022.
Le passage ne pourra probablement jamais concurrencer d'autres voies commerciales comme le canal de Panama, en raison des conditions instables et dangereuses et de l'absence totale d'infrastructures.
Car que se passerait-il en cas d'accident grave ?
Mais la saison de navigation s'allonge et les bateaux sont plus gros, comme certains navires de croisière.
212 navires ont circulé dans cette région l'an dernier, alors que depuis 1906, année de la première traversée complète par Amundsen, il n'y a eu que 393 traversées complètes d'après le Scott Polar Institut (qui dépend de l'université de Cambridge).
Cette augmentation n'est pas sans inconvénients, engendrant une hausse du bruit sous-marin et davantage de pollution, ce qui pourrait nuire aux communautés et à l'environnement de la région.
De même, de plus en plus de bateaux de recherche y circulent : 13 en 2022 contre 4 en 2016.
Télévision : L'Arctique une région bouleversée
Documentaire en 3 parties, qui propose un tour d'horizon de la zone arctique.
Une cruelle réalité s'impose : le compte à rebours est bel et bien lancé...
A ne pas manquer, le 16 décembre à 16h50 sur Arte
Selon les données du Conseil de l'Arctique, le nombre de bateaux qui a traversé le passage a augmenté de 35% entre 2016 et 2022.
Le passage ne pourra probablement jamais concurrencer d'autres voies commerciales comme le canal de Panama, en raison des conditions instables et dangereuses et de l'absence totale d'infrastructures.
Car que se passerait-il en cas d'accident grave ?
Mais la saison de navigation s'allonge et les bateaux sont plus gros, comme certains navires de croisière.
212 navires ont circulé dans cette région l'an dernier, alors que depuis 1906, année de la première traversée complète par Amundsen, il n'y a eu que 393 traversées complètes d'après le Scott Polar Institut (qui dépend de l'université de Cambridge).
Cette augmentation n'est pas sans inconvénients, engendrant une hausse du bruit sous-marin et davantage de pollution, ce qui pourrait nuire aux communautés et à l'environnement de la région.
De même, de plus en plus de bateaux de recherche y circulent : 13 en 2022 contre 4 en 2016.
Télévision : L'Arctique une région bouleversée
Documentaire en 3 parties, qui propose un tour d'horizon de la zone arctique.
Une cruelle réalité s'impose : le compte à rebours est bel et bien lancé...
A ne pas manquer, le 16 décembre à 16h50 sur Arte
> Marathon, Inukjuak, Livraisons, Expositions, 11 novembre
The Polar circle Marathon : " The coolest marathon ! "
Le parcours de ce marathon annuel, créé en 2001, se déroule au niveau du cercle polaire, au Groenland, à proximité du village de Kangerlussuaq, qui, tout au fond d'un fjord, est très proche de la calotte glaciaire. La course commence à environ 4km de la calotte et suit la route de graviers jusqu'à celle-ci,sur laquelle la cinquantaine de coureurs emprunte une boucle de 3 km avant de repasser par le point de départ. Il ne leur reste alors plus que 32 km jusqu'à la ligne d'arrivée à Kangerlussuaq !
Sur la calotte le parcours est strictement balisé,car en sortir serait dangereux, en raison des profondes crevasses. Sur le reste du parcours les graviers ou la toundra peuvent être recouvert de neige....
L'an dernier la course avait du être décalée d'une journée en raison du mauvais temps.
Et le lendemain un semi-marathon est proposé aux courageux !
Lors de mon passage à Granville pour la semaine du Groenland, j'ai eu le plaisir de croiser un français qui allait faire ce marathon.
Afin de se préparer à ces conditions extrêmes, il s’entraînait, ainsi que sa compagne, dans le terminal frigorifique du port de Granville, au milieu des palettes "pêche française"...
Une façon de tester son matériel et d'habituer son corps à des efforts à des températures négatives... il fait moins 20° dans le terminal !
Cet entraînement leur a permis de terminer respectivement 4ème homme en 3 heures 55 minutes et 11ème femme en 5h 5 minutes sur le marathon.
Mais aussi 3ème et 8ème sur le semi-marathon le lendemain !
Le record, toutes éditions confondues appartient à Martin Moller, un groenlandais. Il a parcouru en 2018 les 42 kilomètres en 2 heures et 53 minutes !
Le parcours de ce marathon annuel, créé en 2001, se déroule au niveau du cercle polaire, au Groenland, à proximité du village de Kangerlussuaq, qui, tout au fond d'un fjord, est très proche de la calotte glaciaire. La course commence à environ 4km de la calotte et suit la route de graviers jusqu'à celle-ci,sur laquelle la cinquantaine de coureurs emprunte une boucle de 3 km avant de repasser par le point de départ. Il ne leur reste alors plus que 32 km jusqu'à la ligne d'arrivée à Kangerlussuaq !
Sur la calotte le parcours est strictement balisé,car en sortir serait dangereux, en raison des profondes crevasses. Sur le reste du parcours les graviers ou la toundra peuvent être recouvert de neige....
L'an dernier la course avait du être décalée d'une journée en raison du mauvais temps.
Et le lendemain un semi-marathon est proposé aux courageux !
Lors de mon passage à Granville pour la semaine du Groenland, j'ai eu le plaisir de croiser un français qui allait faire ce marathon.
Afin de se préparer à ces conditions extrêmes, il s’entraînait, ainsi que sa compagne, dans le terminal frigorifique du port de Granville, au milieu des palettes "pêche française"...
Une façon de tester son matériel et d'habituer son corps à des efforts à des températures négatives... il fait moins 20° dans le terminal !
Cet entraînement leur a permis de terminer respectivement 4ème homme en 3 heures 55 minutes et 11ème femme en 5h 5 minutes sur le marathon.
Mais aussi 3ème et 8ème sur le semi-marathon le lendemain !
Le record, toutes éditions confondues appartient à Martin Moller, un groenlandais. Il a parcouru en 2018 les 42 kilomètres en 2 heures et 53 minutes !
Inukjuak n'utilise plus d'énergie fossile !
Une première dans un village inuit de 2000 habitants où les chauffages au mazout sont la règle.
En effet, une centrale hydroélectrique entre en service et sera totalement productive d'ici la fin de l'année.
Ce projet de 130 millions de dollars, qui a commencé à germer il y a une vingtaine d'années, a été mené conjointement par l'entreprise québécoise Innergex et l'organisme local à but non lucratif de gestion de l'énergie, Pitvik Sarvaq Energie.
Cette centrale tire profit d'une chute naturelle d'une dizaine de mètres sur la rivière Innuksuac, en amont du village. Cette chute a été rehaussée d'environ 5 mètres afin de s'assurer d'avoir de l'eau libre sous l'épaisse couche de glace qui se forme en hiver. Plusieurs études environnementales ont été effectuées, afin de vérifier que la qualité de l'eau et l'habitat des poissons serait maintenue.
Bien qu'une très faible partie de territoire a été inondée, les études menées par le Département des Sciences Biologiques de l'Université de Montréal vont continuer afin de connaître l'état du pergélisol (permafrost) au niveau thermique et celui du mercure qui y est présent.....
Quand les livraisons virent à la catastrophe...
Bien qu'un port en eau plus profonde ait été ouvert cet été à Iqaluit, la capitale du Nunavut, les livraisons de conteneurs restent compliquées, ceux -ci devant être souvent déchargés sur des barges pour être ensuite transférés sur la terre.
Le 27 octobre, 23 conteneurs ainsi qu'un employé sont tombés de la barge dans l'eau. Celui-ci, dans un état critique mais stable, a été transporté à Ottawa. Plus tard, les containers se sont retrouvés sur le sable lors de la marée basse, intrigants les habitants !
Il va maintenant falloir les vider, en espérant que leur contenu ait survécu à la baignade et les ramener sur le rivage.
Expositions :
- Le Groenland de Tiina Itkonen à Fécamp
Aux Pêcheries, le musée de Fécamp, du 8 octobre au 8 janvier, 37 photographies réalisées entre 2002 et 2019 alternent paysages et portraits, sublimés par la lumière du Groenland.
- Sedna, Myth and change in the Arctic au NONAM à Zurich
En raison de son succès l'exposition est prolongée jusqu'au 17 mars 2024.
Plus d'informations : North American Native Museum - City of Zurich
Ouverture exceptionnelle le samedi 11 novembre
J'aurai le plaisir de vous accueillir à la galerie de 11h à 19h !
Une première dans un village inuit de 2000 habitants où les chauffages au mazout sont la règle.
En effet, une centrale hydroélectrique entre en service et sera totalement productive d'ici la fin de l'année.
Ce projet de 130 millions de dollars, qui a commencé à germer il y a une vingtaine d'années, a été mené conjointement par l'entreprise québécoise Innergex et l'organisme local à but non lucratif de gestion de l'énergie, Pitvik Sarvaq Energie.
Cette centrale tire profit d'une chute naturelle d'une dizaine de mètres sur la rivière Innuksuac, en amont du village. Cette chute a été rehaussée d'environ 5 mètres afin de s'assurer d'avoir de l'eau libre sous l'épaisse couche de glace qui se forme en hiver. Plusieurs études environnementales ont été effectuées, afin de vérifier que la qualité de l'eau et l'habitat des poissons serait maintenue.
Bien qu'une très faible partie de territoire a été inondée, les études menées par le Département des Sciences Biologiques de l'Université de Montréal vont continuer afin de connaître l'état du pergélisol (permafrost) au niveau thermique et celui du mercure qui y est présent.....
Quand les livraisons virent à la catastrophe...
Bien qu'un port en eau plus profonde ait été ouvert cet été à Iqaluit, la capitale du Nunavut, les livraisons de conteneurs restent compliquées, ceux -ci devant être souvent déchargés sur des barges pour être ensuite transférés sur la terre.
Le 27 octobre, 23 conteneurs ainsi qu'un employé sont tombés de la barge dans l'eau. Celui-ci, dans un état critique mais stable, a été transporté à Ottawa. Plus tard, les containers se sont retrouvés sur le sable lors de la marée basse, intrigants les habitants !
Il va maintenant falloir les vider, en espérant que leur contenu ait survécu à la baignade et les ramener sur le rivage.
Expositions :
- Le Groenland de Tiina Itkonen à Fécamp
Aux Pêcheries, le musée de Fécamp, du 8 octobre au 8 janvier, 37 photographies réalisées entre 2002 et 2019 alternent paysages et portraits, sublimés par la lumière du Groenland.
- Sedna, Myth and change in the Arctic au NONAM à Zurich
En raison de son succès l'exposition est prolongée jusqu'au 17 mars 2024.
Plus d'informations : North American Native Museum - City of Zurich
Ouverture exceptionnelle le samedi 11 novembre
J'aurai le plaisir de vous accueillir à la galerie de 11h à 19h !
> Aluu ! Prix commémoratif, incendies au Canada, calendriers...
"Aluu ! Le Groenland à Granville"
Du 4 au 14 octobre, le Groenland est à l'honneur car Granville est couplée avec le village d' Uummannaq, qui est situé sur la côte ouest du Groenland.
Dans Granville vous pourrez découvrir des expositions :
à la Médiathèque Charles de la Morandière
- "Anthropologie du Groenland", avec des photos et des planches de Christiane Drieux, Docteur en anthropologie, qui sera présente pour échanger avec les visiteurs et présenter son livre
- "Le Magnétisme du Nord", créations originales de Jean-Denys Philippe, accompagnées par des sculptures et estampes de la galerie,
et dans toute la ville "Regards réels et fantasmés sur le Groenland".
Mais aussi des conférences : "Des Paléo-Esquimaux aux Inuit" et "Les Icebergs, réservoirs d'eau douce face à la pénurie ?", des lectures, ciné-débats, spectacles, présentations de livres, mais aussi découverte de la langue groenlandaise...
Alors ne manquez pas ces dix jours exceptionnels !
Kenojuak Memorial Award
Décerné il y a quelques jours, le prix commémoratif "Kenojuak Ashevak" a été attribué à l'artiste Ningeokulu Teevee !
Un jury composé exclusivement d'inuit a choisi la lauréate parmi les cinq artistes qui étaient encore en lice, dont notre ami Billy Gauthier.
Ce prix célèbre l'excellence dans l'art inuit et soutient un artiste tous les deux ans en facilitant sa carrière.
Outre le prix de 20 000 dollars, Ningeokulu bénéficiera d'une résidence d'artiste à la Winnipeg Art Gallery -Qaumajuq et d'une exposition individuelle
Ningeokulu est née à Kinngait (Cape Dorset) sur l’île de Baffin, au Nunavut, en 1963.
Polyvalente et créative, elle possède une connaissance approfondie des légendes inuit et excelle dans la réinterprétation d'histoires traditionnelles par des représentations ludiques, grâce à un sens aigu du dessin et de la composition.
Du 4 au 14 octobre, le Groenland est à l'honneur car Granville est couplée avec le village d' Uummannaq, qui est situé sur la côte ouest du Groenland.
Dans Granville vous pourrez découvrir des expositions :
à la Médiathèque Charles de la Morandière
- "Anthropologie du Groenland", avec des photos et des planches de Christiane Drieux, Docteur en anthropologie, qui sera présente pour échanger avec les visiteurs et présenter son livre
- "Le Magnétisme du Nord", créations originales de Jean-Denys Philippe, accompagnées par des sculptures et estampes de la galerie,
et dans toute la ville "Regards réels et fantasmés sur le Groenland".
Mais aussi des conférences : "Des Paléo-Esquimaux aux Inuit" et "Les Icebergs, réservoirs d'eau douce face à la pénurie ?", des lectures, ciné-débats, spectacles, présentations de livres, mais aussi découverte de la langue groenlandaise...
Alors ne manquez pas ces dix jours exceptionnels !
Kenojuak Memorial Award
Décerné il y a quelques jours, le prix commémoratif "Kenojuak Ashevak" a été attribué à l'artiste Ningeokulu Teevee !
Un jury composé exclusivement d'inuit a choisi la lauréate parmi les cinq artistes qui étaient encore en lice, dont notre ami Billy Gauthier.
Ce prix célèbre l'excellence dans l'art inuit et soutient un artiste tous les deux ans en facilitant sa carrière.
Outre le prix de 20 000 dollars, Ningeokulu bénéficiera d'une résidence d'artiste à la Winnipeg Art Gallery -Qaumajuq et d'une exposition individuelle
Ningeokulu est née à Kinngait (Cape Dorset) sur l’île de Baffin, au Nunavut, en 1963.
Polyvalente et créative, elle possède une connaissance approfondie des légendes inuit et excelle dans la réinterprétation d'histoires traditionnelles par des représentations ludiques, grâce à un sens aigu du dessin et de la composition.
Incendies au Canada :
Avec les incendies géants qui perdurent -il y a encore près de 500 feux hors de contrôle- les émissions de carbone du Canada explosent avec près de 410 mégatonnes cette année.
Les fumées de ces incendies ont même atteint le Groenland le 25 septembre !
Au total durant l'été, plus de 18 millions d'hectares ont brûlé ! Pour mémoire la France fait environ 55 millions d'hectares...
Calendriers 2024 !
Cette année nous vous proposons 3 grands calendriers différents, ainsi qu'un petit modèle !
Il y a "l'officiel de Cape Dorset", un spécial Kenojuak Ashevak ainsi qu'un autre "Cape Dorset" avec des reproductions différentes.
Avec les incendies géants qui perdurent -il y a encore près de 500 feux hors de contrôle- les émissions de carbone du Canada explosent avec près de 410 mégatonnes cette année.
Les fumées de ces incendies ont même atteint le Groenland le 25 septembre !
Au total durant l'été, plus de 18 millions d'hectares ont brûlé ! Pour mémoire la France fait environ 55 millions d'hectares...
Calendriers 2024 !
Cette année nous vous proposons 3 grands calendriers différents, ainsi qu'un petit modèle !
Il y a "l'officiel de Cape Dorset", un spécial Kenojuak Ashevak ainsi qu'un autre "Cape Dorset" avec des reproductions différentes.
> Été en arctique, Gestation longue, Livres
L'été en arctique : chasse, pêche, cueillette et stock de pierre...
Alors qu'il fait jour pratiquement tout le temps, les inuit en profitent pour aller en camp d'été et se retrouver en famille.
C'est aussi l'époque où l'on fait des provisions : cueillette de baies, parties de pêche puis séchage du poisson qui n'est pas consommé...
C'est aussi le moment où les sculpteurs vont chercher de la pierre : marbre, serpentine... qu'ils prélèvent de zones où elle affleure, à quelques dizaines de kilomètres des villages, puis la ramènent en bateau jusqu'à chez eux.
Mais il faut toujours rester attentif et conscient des dangers.
A Kangiqsualujjuaq, un homme de 70 ans, sa fille et son fils qui campaient, ont survécu fin juillet à l'attaque d'un jeune ours polaire....
Beaucoup plus difficile, voire impossible, d'échapper aux milliards de moustiques !
Gestation longue, très longue....
S'il est communément admis que l'éléphant a la gestation la plus longue, avec environ 22 mois, ce record est peut-être en train de tomber.
Une nouvelle étude suggère en effet que les Balaena Mysticetus, appelées baleines boréales ou baleines du Groenland, pourraient en avoir une encore plus longue. Jusqu'à présent, on estimait leur gestation à 14 mois.
Ces baleines ont une grande longévité, pouvant aller jusqu'à plus de 200 ans. Mais en raison de la difficulté à les étudier, beaucoup de données sont encore imprécises.
Cette étude, dirigée par Nadine Lysiak, biologiste marine de l'Université Suffolk de Boston, n'a pas été simple. En général, les scientifiques s'appuient sur des observations faites sur des carcasses par exemple. Lors de cette étude, des échantillons de fanons ont été prélevés sur une dizaine de baleines chassées par les inuit entre 1998 et 2011 (dans le cadre de la réglementation).
Les chercheurs ont travaillé sur les concentrations de trois hormones présentes avant, pendant et après la grossesse.
Les analyses ont montré que la gestation pourrait durer environ 23.6 mois (plus ou moins 1.5 mois), mais des interrogations subsistent. Cependant, un phénomène pourrait expliquer cette durée : l'implantation retardée, ou diapause embryonnaire. C'est à dire que lorsqu'un ovule est fécondé, la mère peut suspendre la grossesse jusqu'à ce qu'elle pense avoir de meilleures conditions de survie.
Ce phénomène est commun à de nombreuses espèces comme les ours, les phoques, les loutres...
Alors qu'il fait jour pratiquement tout le temps, les inuit en profitent pour aller en camp d'été et se retrouver en famille.
C'est aussi l'époque où l'on fait des provisions : cueillette de baies, parties de pêche puis séchage du poisson qui n'est pas consommé...
C'est aussi le moment où les sculpteurs vont chercher de la pierre : marbre, serpentine... qu'ils prélèvent de zones où elle affleure, à quelques dizaines de kilomètres des villages, puis la ramènent en bateau jusqu'à chez eux.
Mais il faut toujours rester attentif et conscient des dangers.
A Kangiqsualujjuaq, un homme de 70 ans, sa fille et son fils qui campaient, ont survécu fin juillet à l'attaque d'un jeune ours polaire....
Beaucoup plus difficile, voire impossible, d'échapper aux milliards de moustiques !
Gestation longue, très longue....
S'il est communément admis que l'éléphant a la gestation la plus longue, avec environ 22 mois, ce record est peut-être en train de tomber.
Une nouvelle étude suggère en effet que les Balaena Mysticetus, appelées baleines boréales ou baleines du Groenland, pourraient en avoir une encore plus longue. Jusqu'à présent, on estimait leur gestation à 14 mois.
Ces baleines ont une grande longévité, pouvant aller jusqu'à plus de 200 ans. Mais en raison de la difficulté à les étudier, beaucoup de données sont encore imprécises.
Cette étude, dirigée par Nadine Lysiak, biologiste marine de l'Université Suffolk de Boston, n'a pas été simple. En général, les scientifiques s'appuient sur des observations faites sur des carcasses par exemple. Lors de cette étude, des échantillons de fanons ont été prélevés sur une dizaine de baleines chassées par les inuit entre 1998 et 2011 (dans le cadre de la réglementation).
Les chercheurs ont travaillé sur les concentrations de trois hormones présentes avant, pendant et après la grossesse.
Les analyses ont montré que la gestation pourrait durer environ 23.6 mois (plus ou moins 1.5 mois), mais des interrogations subsistent. Cependant, un phénomène pourrait expliquer cette durée : l'implantation retardée, ou diapause embryonnaire. C'est à dire que lorsqu'un ovule est fécondé, la mère peut suspendre la grossesse jusqu'à ce qu'elle pense avoir de meilleures conditions de survie.
Ce phénomène est commun à de nombreuses espèces comme les ours, les phoques, les loutres...
Livre : La mélancolie de l'ours polaire de Mo Malo
Après nous avoir enchanté avec ses polars arctiques de la série Qaanaaq se passant au Groenland, Mo Malo nous propose un nouvel ouvrage où l'on retrouve sa première passion, le journalisme.
Un récit de voyage si échevelé qu'il tutoie presque la fiction, dit l'auteur....
"En baie de Melville, 74eme parallèle nord, 450 habitants, dont une poignée de chasseurs d'ours polaires, sont coupés du monde par la banquise hivernale. A priori pas le genre de personnes à ouvrir facilement leur porte. Et pourtant... Mo Malo, mu par un désir magnétique a vécu à coté de ces femmes et de ces hommes et a suivi leur traque en immersion totale. Il a éprouvé des virées de près de 12 heures en traîneaux avec ses acolytes "le Bon, la Brute et le Truand", bravé le froid extrême - jusqu'à -40°C, cherché à appréhender ces immensités glacées et se mettre à la place du "Nanook" convoité, pour mieux en retrouver la piste. Surtout, il a tenté de comprendre la perpétuation de cette tradition ancestrale dans un monde en mutation accélérée, où l'ours symbolise plus que jamais le dérèglement climatique et notre (mauvaise) conscience écologique. Le récit de ce cache-cache arctique est pour nous tous l'occasion de toucher du doigt la mélancolie de cet "éternel errant" menacé et spolié de ses terres, et de nous rappeler à quel point nos destins sont liés."
La Mélancolie de l'ours polaire, Édition Paulsen, sortie le 14 septembre 2023
Dans toutes les bonnes librairies !
Livres encore : Disparition de Jorn Riel.
Le plus célèbre raconteur d'histoires venues du Grand Nord a quitté ce monde à l'age de 92 ans.
Mais ses romans continueront à nous faire sourire, rêver, frissonner...
Arrivé au Groenland à l'age de 19 ans il y restera 16 ans.
De ses aventures, il rapportera la matière de ses fameux "Racontars Arctiques"
Vous ne les connaissez pas, ni sa trilogie "Le chant pour celui qui désire vivre" ou " Le jour avant le lendemain" ou ses nombreux autres ouvrages ?
N'hésitez pas à vous y plonger !
Après nous avoir enchanté avec ses polars arctiques de la série Qaanaaq se passant au Groenland, Mo Malo nous propose un nouvel ouvrage où l'on retrouve sa première passion, le journalisme.
Un récit de voyage si échevelé qu'il tutoie presque la fiction, dit l'auteur....
"En baie de Melville, 74eme parallèle nord, 450 habitants, dont une poignée de chasseurs d'ours polaires, sont coupés du monde par la banquise hivernale. A priori pas le genre de personnes à ouvrir facilement leur porte. Et pourtant... Mo Malo, mu par un désir magnétique a vécu à coté de ces femmes et de ces hommes et a suivi leur traque en immersion totale. Il a éprouvé des virées de près de 12 heures en traîneaux avec ses acolytes "le Bon, la Brute et le Truand", bravé le froid extrême - jusqu'à -40°C, cherché à appréhender ces immensités glacées et se mettre à la place du "Nanook" convoité, pour mieux en retrouver la piste. Surtout, il a tenté de comprendre la perpétuation de cette tradition ancestrale dans un monde en mutation accélérée, où l'ours symbolise plus que jamais le dérèglement climatique et notre (mauvaise) conscience écologique. Le récit de ce cache-cache arctique est pour nous tous l'occasion de toucher du doigt la mélancolie de cet "éternel errant" menacé et spolié de ses terres, et de nous rappeler à quel point nos destins sont liés."
La Mélancolie de l'ours polaire, Édition Paulsen, sortie le 14 septembre 2023
Dans toutes les bonnes librairies !
Livres encore : Disparition de Jorn Riel.
Le plus célèbre raconteur d'histoires venues du Grand Nord a quitté ce monde à l'age de 92 ans.
Mais ses romans continueront à nous faire sourire, rêver, frissonner...
Arrivé au Groenland à l'age de 19 ans il y restera 16 ans.
De ses aventures, il rapportera la matière de ses fameux "Racontars Arctiques"
Vous ne les connaissez pas, ni sa trilogie "Le chant pour celui qui désire vivre" ou " Le jour avant le lendemain" ou ses nombreux autres ouvrages ?
N'hésitez pas à vous y plonger !
> Icebergs, Toundra et réchauffement, Elisapie, Fermeture d'été
Aller voir des icebergs....
De très nombreuses personnes me demandent régulièrement comment aller en Arctique... ou tout du moins comment et où aller voir la banquise ou les icebergs...
Bien sûr, de nombreux voyagistes proposent ces destinations. Mais si ce sont les paysages et la glace qui vous tentent, il est possible de se débrouiller seul, au Groenland ou au Canada.
Les icebergs se détachent des glaciers groenlandais puis sont emportés lentement par les courants océaniques. Ils longent les côtes du Groenland avant de redescendre le long du Canada.
On peut donc les voir, même en été, sur leur trajet qui prendra plusieurs années avant qu'ils ne finissent par fondre dans l'atlantique nord.
- Pour aller au Groenland, les vols internationaux arrivent à Kangerlussuaq et le vol dure environ 4h30 à partir de Copenhague. L'aéroport est situé au fond d'un très long fjord et une piste d'une vingtaine de kilomètres mène jusqu'au bord de l’inlandsis.
Puis de Kangerlussuaq, la compagnie Air Greenland dessert d'autres villes comme Ilulissat, avec souvent plusieurs vols par jour.
Pour rappel, il n'y a pas de routes entre les villages au Groenland !
Bien sûr, les hébergements devront aussi être anticipés, Ilulissat n'ayant pas un nombre illimité de chambres.
Il sera alors possible de se promener le long du fjord sur un chemin aménagé, voire de faire une balade en bateau de pêcheur pour admirer icebergs et vie marine...
Il est aussi possible d'aller au Groenland en partant d'Islande, de l'aéroport domestique de Reyjavik (ne pas confondre avec l’aéroport international). Il dessert toute l'année les villes de Kulusuq à l'est et de Nuuk à l'ouest, ainsi qu'Ilulissat durant l'été.
Une autre possibilité est de prendre un ferry qui dessert les villages le long de la côte ouest, (voir dans Visit Grenland ci-dessous). Cela permet aussi d'échanger avec des groenlandais sur le ferry et d'admirer les côtes depuis la mer. Mais ce ferry ne fait que de courtes haltes dans certains villages et ne vous attendra pas !
- Il est aussi possible d'aller au Canada, à Terre-Neuve ou au Labrador où, même si on ne se trouve pas au-delà du cercle polaire, on peut voir des icebergs et des baleines en juin et juillet, voire début août. A Twillingate, la "capitale des icebergs" vous pourrez même admirer ces mastodontes de glace de la plage.
Pour y aller, un vol jusqu'à Montréal puis ensuite vers St Johns ou Gander qui est à moins de 100km de Twillingate. Là encore, il faut prévoir son hébergement assez tôt.
De très nombreuses personnes me demandent régulièrement comment aller en Arctique... ou tout du moins comment et où aller voir la banquise ou les icebergs...
Bien sûr, de nombreux voyagistes proposent ces destinations. Mais si ce sont les paysages et la glace qui vous tentent, il est possible de se débrouiller seul, au Groenland ou au Canada.
Les icebergs se détachent des glaciers groenlandais puis sont emportés lentement par les courants océaniques. Ils longent les côtes du Groenland avant de redescendre le long du Canada.
On peut donc les voir, même en été, sur leur trajet qui prendra plusieurs années avant qu'ils ne finissent par fondre dans l'atlantique nord.
- Pour aller au Groenland, les vols internationaux arrivent à Kangerlussuaq et le vol dure environ 4h30 à partir de Copenhague. L'aéroport est situé au fond d'un très long fjord et une piste d'une vingtaine de kilomètres mène jusqu'au bord de l’inlandsis.
Puis de Kangerlussuaq, la compagnie Air Greenland dessert d'autres villes comme Ilulissat, avec souvent plusieurs vols par jour.
Pour rappel, il n'y a pas de routes entre les villages au Groenland !
Bien sûr, les hébergements devront aussi être anticipés, Ilulissat n'ayant pas un nombre illimité de chambres.
Il sera alors possible de se promener le long du fjord sur un chemin aménagé, voire de faire une balade en bateau de pêcheur pour admirer icebergs et vie marine...
Il est aussi possible d'aller au Groenland en partant d'Islande, de l'aéroport domestique de Reyjavik (ne pas confondre avec l’aéroport international). Il dessert toute l'année les villes de Kulusuq à l'est et de Nuuk à l'ouest, ainsi qu'Ilulissat durant l'été.
Une autre possibilité est de prendre un ferry qui dessert les villages le long de la côte ouest, (voir dans Visit Grenland ci-dessous). Cela permet aussi d'échanger avec des groenlandais sur le ferry et d'admirer les côtes depuis la mer. Mais ce ferry ne fait que de courtes haltes dans certains villages et ne vous attendra pas !
- Il est aussi possible d'aller au Canada, à Terre-Neuve ou au Labrador où, même si on ne se trouve pas au-delà du cercle polaire, on peut voir des icebergs et des baleines en juin et juillet, voire début août. A Twillingate, la "capitale des icebergs" vous pourrez même admirer ces mastodontes de glace de la plage.
Pour y aller, un vol jusqu'à Montréal puis ensuite vers St Johns ou Gander qui est à moins de 100km de Twillingate. Là encore, il faut prévoir son hébergement assez tôt.
Les caribous et les b½ufs musqués ralentissent le déclin de la biodiversité
Dans une étude portant sur la diversité des plantes, champignons, lichens de la toundra arctique, les chercheurs, menés par Eric Post du Department of Wildlife de l'Université de Californie Davis, ont étudié les effets interactifs du réchauffement et des grands herbivores.
Durant 15 ans, à proximité de Kangerlussuaq au Groenland, zone où se côtoient des rennes et des b½ufs musqués, des expériences ont été menées.
Les résultats de ces travaux ont révélé des associations entre l'étendue de glace de mer, le réchauffement printanier et l'augmentation du nombre d'arbustes. Durant ces 15 années, sur le site d'étude et sous les traitements expérimentaux, la diversité de la toundra a diminué au fur et à mesure de l'expérience.
Mais cette diversité a diminué 2 fois moins vite lorsque des b½ufs musqués et des rennes y pâturaient.
Ce déclin semble principalement attribuable à l'augmentation de deux espèces: le bouleau glanduleux et le saule gris, qui prospèrent avec le réchauffement, mais qui sont consommés par les grands herbivores.
L'étude semble donc démontrer que le déclin de la diversité de la végétation peut être tempéré par une augmentation des grands herbivores, même modeste.
Quand le magazine Rolling Stone parle d'une chanteuse inuit...
La chanteuse Elisapie a attiré l'attention du célèbre magazine avec sa reprise en inuktitut (la langue inuit au Canada) de la chanson The Unforgiven du groupe californien Metallica.
Car Elisapie, qui était dans sa jeunesse une grande fan du groupe, déclare :" A l'adolescence, Metallica nous permettait de plonger dans les ténèbres de nos âmes brisées et de nous y sentir bien. Car le rôle des hommes sur notre territoire a été changé avec la colonisation ... et tout était devenu très confus..."
Lancée à l'occasion de la journée nationale des Peuples Autochtones"Isumagijunnaitaungittuq" (The Unforgiven) est une des chansons de reprise du nouvel album totalement en inuktitut.
Pour cette adaptation, Elisapie a travaillé avec plusieurs artistes, dont Sylvia Cloutier, spécialiste du chant de gorge.
L'album "Inuktitut" sortira le 15 septembre.
Et Elisapie sera en concert en France en novembre (Chateau Arnioux, Saint Malo, Brest, Nantes) puis en avril 2024 (Annecy, Guyancort, Figeac..
Rappel : Exposition à Cannes
L'exposition sur le chamanisme "Dialogues avec l'invisible " est ouverte jusqu'au mois de novembre
Musée des Explorations du Monde
Place de la Castre - Le Suquet
Fermeture annuelle...
La galerie sera fermée du dimanche 23 juillet au mercredi 23 août inclus.
Dans une étude portant sur la diversité des plantes, champignons, lichens de la toundra arctique, les chercheurs, menés par Eric Post du Department of Wildlife de l'Université de Californie Davis, ont étudié les effets interactifs du réchauffement et des grands herbivores.
Durant 15 ans, à proximité de Kangerlussuaq au Groenland, zone où se côtoient des rennes et des b½ufs musqués, des expériences ont été menées.
Les résultats de ces travaux ont révélé des associations entre l'étendue de glace de mer, le réchauffement printanier et l'augmentation du nombre d'arbustes. Durant ces 15 années, sur le site d'étude et sous les traitements expérimentaux, la diversité de la toundra a diminué au fur et à mesure de l'expérience.
Mais cette diversité a diminué 2 fois moins vite lorsque des b½ufs musqués et des rennes y pâturaient.
Ce déclin semble principalement attribuable à l'augmentation de deux espèces: le bouleau glanduleux et le saule gris, qui prospèrent avec le réchauffement, mais qui sont consommés par les grands herbivores.
L'étude semble donc démontrer que le déclin de la diversité de la végétation peut être tempéré par une augmentation des grands herbivores, même modeste.
Quand le magazine Rolling Stone parle d'une chanteuse inuit...
La chanteuse Elisapie a attiré l'attention du célèbre magazine avec sa reprise en inuktitut (la langue inuit au Canada) de la chanson The Unforgiven du groupe californien Metallica.
Car Elisapie, qui était dans sa jeunesse une grande fan du groupe, déclare :" A l'adolescence, Metallica nous permettait de plonger dans les ténèbres de nos âmes brisées et de nous y sentir bien. Car le rôle des hommes sur notre territoire a été changé avec la colonisation ... et tout était devenu très confus..."
Lancée à l'occasion de la journée nationale des Peuples Autochtones"Isumagijunnaitaungittuq" (The Unforgiven) est une des chansons de reprise du nouvel album totalement en inuktitut.
Pour cette adaptation, Elisapie a travaillé avec plusieurs artistes, dont Sylvia Cloutier, spécialiste du chant de gorge.
L'album "Inuktitut" sortira le 15 septembre.
Et Elisapie sera en concert en France en novembre (Chateau Arnioux, Saint Malo, Brest, Nantes) puis en avril 2024 (Annecy, Guyancort, Figeac..
Rappel : Exposition à Cannes
L'exposition sur le chamanisme "Dialogues avec l'invisible " est ouverte jusqu'au mois de novembre
Musée des Explorations du Monde
Place de la Castre - Le Suquet
Fermeture annuelle...
La galerie sera fermée du dimanche 23 juillet au mercredi 23 août inclus.
> Chamanes..., Expositions, Mots de la neige sur Arte
Chamanes, esprits et transformations
Pendant des millénaires, la dure vie arctique conduisit les inuit à craindre des forces invisibles. Les chamanes n'étaient pas les chefs des groupes, mais avaient pour rôle de conseiller, de rappeler les rituels et tabous, d'être l’intermédiaire entre les humains et les esprits.
Car pour les inuit, chaque chose possède un esprit ou une âme (en inuktitut cela correspond à un souffle "anirniq ou anirniit au pluriel"). Ces esprits ne disparaissaient pas après la mort et ne pouvaient être apaisés que par le respect des coutumes et rituels. Certains esprits, perçus comme maléfiques et monstrueux, pouvaient être combattus par le chamane, voir asservis, afin de l'aider à lutter contre d'autres esprits.
D'autres, plus bénéfiques, pouvaient devenir ses esprits auxiliaires et l'aider à surmonter les difficultés qu'il pouvait rencontrer.
Le tambour rythmique, les chants et les danses étaient aussi utilisés pour aider le chamane à entrer en transe. Il découvrait alors ce qui avait provoqué la colère des esprits et, après les avoir apaisés, il retournait dans son groupe pour rétablir l'harmonie.Le tambour rythmique, les chants et les danses étaient aussi utilisés pour aider le chamane à entrer en transe. Il découvrait alors ce qui avait provoqué la colère des esprits et, après les avoir apaisés, il retournait dans son groupe pour rétablir l'harmonie.
"Un chamane était le maître de la médiation à tous niveaux, entre les hommes et les femmes, entre les humains et les animaux, entre les morts et les vivants et pour tous les désordres" Bernard Saladin d'Anglure, anthropologue.
A partir de l'arrivée des missionnaires en Arctique, le chamanisme a été combattu, les chants, danses, rituels, tatouages... interdits.
Pourtant, le souvenir du chamanisme perdure, en particulier dans les relations à l'environnement et au monde animal, ainsi que dans la tradition orale. Dans l'art, les inuit continuent de présenter ce monde spirituel, même s'ils ne l'ont pas connu.
L'ours dansant en est un exemple, celui-ci étant un instantané du moment de la transformation du chamane en ours, "l'ours en déséquilibre" montrant le passage du monde du réel à celui des esprits.
Plus d'informations
Cosmologie et chamanisme inuit : Entrevues avec des aînés inuit - Bernard Saladin d'Anglure
"Angakkuuniq" et "ilisiiqsiniq" Frédéric Laugrand
Exposition "Chamanes - Dialogues avec l'invisible à Cannes"
Dans les vestiges du château médiéval des moines de Lérins, le musée des Explorations du Monde domine la Croisette. Il présentera à partir du 30 juin "Chamanes- Dialogues avec l'invisible".
Cette exposition immergera le visiteur dans l'univers mystérieux et déroutant du chamanisme et de ses pratiques hors normes.
Figure emblématique de nombreuses sociétés traditionnelles, le chamane est un "voyageur de l'âme" capable d'interagir avec le domaine des esprits et de l'invisible.
A travers une sélection de plus de 150 objets, documents audiovisuels et témoignages provenant de tous les continents, l'exposition présente un panorama mondial des pratiques chamaniques, en insistant sur la diversité des contextes culturels qui leur sont associés.
La galerie est associée à cette exposition par le prêt d'une douzaine d’½uvres.
Du vendredi 30 juin (inauguration) au 10 novembre 2023 au musée des Explorations du Monde.
Place de la Castre - Le Suquet
Pendant des millénaires, la dure vie arctique conduisit les inuit à craindre des forces invisibles. Les chamanes n'étaient pas les chefs des groupes, mais avaient pour rôle de conseiller, de rappeler les rituels et tabous, d'être l’intermédiaire entre les humains et les esprits.
Car pour les inuit, chaque chose possède un esprit ou une âme (en inuktitut cela correspond à un souffle "anirniq ou anirniit au pluriel"). Ces esprits ne disparaissaient pas après la mort et ne pouvaient être apaisés que par le respect des coutumes et rituels. Certains esprits, perçus comme maléfiques et monstrueux, pouvaient être combattus par le chamane, voir asservis, afin de l'aider à lutter contre d'autres esprits.
D'autres, plus bénéfiques, pouvaient devenir ses esprits auxiliaires et l'aider à surmonter les difficultés qu'il pouvait rencontrer.
Le tambour rythmique, les chants et les danses étaient aussi utilisés pour aider le chamane à entrer en transe. Il découvrait alors ce qui avait provoqué la colère des esprits et, après les avoir apaisés, il retournait dans son groupe pour rétablir l'harmonie.Le tambour rythmique, les chants et les danses étaient aussi utilisés pour aider le chamane à entrer en transe. Il découvrait alors ce qui avait provoqué la colère des esprits et, après les avoir apaisés, il retournait dans son groupe pour rétablir l'harmonie.
"Un chamane était le maître de la médiation à tous niveaux, entre les hommes et les femmes, entre les humains et les animaux, entre les morts et les vivants et pour tous les désordres" Bernard Saladin d'Anglure, anthropologue.
A partir de l'arrivée des missionnaires en Arctique, le chamanisme a été combattu, les chants, danses, rituels, tatouages... interdits.
Pourtant, le souvenir du chamanisme perdure, en particulier dans les relations à l'environnement et au monde animal, ainsi que dans la tradition orale. Dans l'art, les inuit continuent de présenter ce monde spirituel, même s'ils ne l'ont pas connu.
L'ours dansant en est un exemple, celui-ci étant un instantané du moment de la transformation du chamane en ours, "l'ours en déséquilibre" montrant le passage du monde du réel à celui des esprits.
Plus d'informations
Cosmologie et chamanisme inuit : Entrevues avec des aînés inuit - Bernard Saladin d'Anglure
"Angakkuuniq" et "ilisiiqsiniq" Frédéric Laugrand
Exposition "Chamanes - Dialogues avec l'invisible à Cannes"
Dans les vestiges du château médiéval des moines de Lérins, le musée des Explorations du Monde domine la Croisette. Il présentera à partir du 30 juin "Chamanes- Dialogues avec l'invisible".
Cette exposition immergera le visiteur dans l'univers mystérieux et déroutant du chamanisme et de ses pratiques hors normes.
Figure emblématique de nombreuses sociétés traditionnelles, le chamane est un "voyageur de l'âme" capable d'interagir avec le domaine des esprits et de l'invisible.
A travers une sélection de plus de 150 objets, documents audiovisuels et témoignages provenant de tous les continents, l'exposition présente un panorama mondial des pratiques chamaniques, en insistant sur la diversité des contextes culturels qui leur sont associés.
La galerie est associée à cette exposition par le prêt d'une douzaine d’½uvres.
Du vendredi 30 juin (inauguration) au 10 novembre 2023 au musée des Explorations du Monde.
Place de la Castre - Le Suquet
Exposition encore, au Centre culturel canadien à Paris
Rendez-vous du 9 juin au 14 novembre pour découvrir les nombreux enjeux qui se jouent en Arctique grâce à l'installation de la photographe et vidéaste canadienne Emmanuelle Léonard "Le Déploiement".
Elle s'est intéressée au Grand Nord en y effectuant une résidence dans le cadre du programme d'arts des Forces Canadiennes.
Emmanuelle Léonard montre ce qui se joue dans cette région reculée mais où les enjeux politiques et économiques se multiplient sous l'effet du réchauffement climatique.
Cette exposition met aussi en lumière l'engagement des jeunes et la contribution des Rangers Inuit qui n’hésitent pas à partager leurs connaissances de ce milieu.
Entrée libre
Centre culturel canadien, 130 rue du Faubourg St Honoré, 75008 Paris.
Sur Arte, les mots de la neige en 6 minutes.
Expliqué par M. Marc-Antoine Mahieu, Maître de conférence enseignant l'inuktitut (la langue inuit) à l'INALCO et tourné dans la galerie, Arte dans un reportage de Gymnastique "La culture sans le claquage" vous propose de découvrir que non, les inuit n'ont pas des dizaines de mots pour la neige !
Arte Gymnastique,en replay https://www.arte.tv/fr/videos/110955-001-A/gymnastique/
Rendez-vous du 9 juin au 14 novembre pour découvrir les nombreux enjeux qui se jouent en Arctique grâce à l'installation de la photographe et vidéaste canadienne Emmanuelle Léonard "Le Déploiement".
Elle s'est intéressée au Grand Nord en y effectuant une résidence dans le cadre du programme d'arts des Forces Canadiennes.
Emmanuelle Léonard montre ce qui se joue dans cette région reculée mais où les enjeux politiques et économiques se multiplient sous l'effet du réchauffement climatique.
Cette exposition met aussi en lumière l'engagement des jeunes et la contribution des Rangers Inuit qui n’hésitent pas à partager leurs connaissances de ce milieu.
Entrée libre
Centre culturel canadien, 130 rue du Faubourg St Honoré, 75008 Paris.
Sur Arte, les mots de la neige en 6 minutes.
Expliqué par M. Marc-Antoine Mahieu, Maître de conférence enseignant l'inuktitut (la langue inuit) à l'INALCO et tourné dans la galerie, Arte dans un reportage de Gymnastique "La culture sans le claquage" vous propose de découvrir que non, les inuit n'ont pas des dizaines de mots pour la neige !
Arte Gymnastique,en replay https://www.arte.tv/fr/videos/110955-001-A/gymnastique/
> "Inuit", Groenland à la télévision, Test de la vue, Corée
"INUIT" de Edmond Baudouin et Troubs
Disponible à partir du 5 mai, ce titre est plus qu'un livre de voyage en BD, c'est un état des lieux de la culture inuit aujourd'hui.
La force de ces récits réside dans l'accumulation de témoignages et de points de vue variés recueillis par Edmond Baudoin...
En assemblant ces histoires, Inuit évoque les problèmes sociaux, économiques et écologiques que rencontrent les populations autochtones et l'angoisse existentielle qui les habite. Car les modes de vie se sont radicalement transformés au cours du siècle passé -du fait de la sédentarisation et de la colonisation- et des pans entiers de la culture traditionnelle disparaissent.
Vingt ans après avoir découvert l'art inuit au musée des Beaux-Arts de Québec, Edmond Baudouin a réalisé, avec son ami Troubs, ce grand voyage qu'ils attendaient depuis longtemps : se rendre dans deux territoires inuit, le Labrador et le Nunavut et y rencontrer leurs habitants.
Mis en contact avec l'artiste Billy Gauthier par intermédiaire de la galerie, Edmond a vécu plusieurs jours chez Billy et en a tiré de nombreux dessins et histoires.
Ne manquez pas de les découvrir dans cet ouvrage !
Dans toutes les bonnes librairies
Inuit, Collection Eperluette, l'Association
176 pages, 33 euros.
Consultable à la galerie.... ;-)
Télévision mardi 2 mai : Rendez-vous en terre inconnue au Groenland
A Qaanaaq et Siorapaluk, les villages autochtones les plus au nord de la planète, 700 inughuit occupent un territoire rude, sans aucune route, entre terre et glace.
Vêtus de vêtements traditionnels en fourrure et peau, circulant en traîneau à chiens, les chasseurs partent pour atteindre les colonies de phoques et les bancs de poissons.
Découvrez ces espaces, les chasseurs et leurs familles...
Mardi 2 mai à 21h10 sur France 2 ou à revoir sur France Tv
Disponible à partir du 5 mai, ce titre est plus qu'un livre de voyage en BD, c'est un état des lieux de la culture inuit aujourd'hui.
La force de ces récits réside dans l'accumulation de témoignages et de points de vue variés recueillis par Edmond Baudoin...
En assemblant ces histoires, Inuit évoque les problèmes sociaux, économiques et écologiques que rencontrent les populations autochtones et l'angoisse existentielle qui les habite. Car les modes de vie se sont radicalement transformés au cours du siècle passé -du fait de la sédentarisation et de la colonisation- et des pans entiers de la culture traditionnelle disparaissent.
Vingt ans après avoir découvert l'art inuit au musée des Beaux-Arts de Québec, Edmond Baudouin a réalisé, avec son ami Troubs, ce grand voyage qu'ils attendaient depuis longtemps : se rendre dans deux territoires inuit, le Labrador et le Nunavut et y rencontrer leurs habitants.
Mis en contact avec l'artiste Billy Gauthier par intermédiaire de la galerie, Edmond a vécu plusieurs jours chez Billy et en a tiré de nombreux dessins et histoires.
Ne manquez pas de les découvrir dans cet ouvrage !
Dans toutes les bonnes librairies
Inuit, Collection Eperluette, l'Association
176 pages, 33 euros.
Consultable à la galerie.... ;-)
Télévision mardi 2 mai : Rendez-vous en terre inconnue au Groenland
A Qaanaaq et Siorapaluk, les villages autochtones les plus au nord de la planète, 700 inughuit occupent un territoire rude, sans aucune route, entre terre et glace.
Vêtus de vêtements traditionnels en fourrure et peau, circulant en traîneau à chiens, les chasseurs partent pour atteindre les colonies de phoques et les bancs de poissons.
Découvrez ces espaces, les chasseurs et leurs familles...
Mardi 2 mai à 21h10 sur France 2 ou à revoir sur France Tv
Test de la vue
Dans la plupart des villages inuit il n'y a pas de médecin à demeure, ni de dentiste et encore moins d'ophtalmologiste !
Mais les récents diplômés doivent faire un stage en milieu rural. L'un d'entre eux, le Dr Bhamba, est arrivé à Puvirnituq, sous le contrôle du Dr Christian El-Hadad, ophtalmologiste de la faculté McGill.
Après avoir rencontré plusieurs patients qui ne pouvaient lire couramment qu'en Inuktitut, ils ont réfléchi à l'idée de créer un tableau d'acuité visuelle en utilisant le syllabaire de l'inuktitut.
Ces tableaux, que nous voyons dans les cabinets d'ophtalmologie, présentent des lettres de très grandes tailles en haut et qui deviennent de plus en plus petites sur chaque ligne vers le bas. Les médecins les utilisent pour évaluer la vue des patients.
Mais si vous ne connaissez pas la lettre et ne pouvez donc l'énoncer, il n'est pas possible d'évaluer correctement votre vision.
Le tableau en inuktitut permet au patient de lire dans sa langue et de ne pas se ressentir comme analphabète.
Art inuit en Corée !
Dans le cadre de la 14e biennale de Gwangju en Corée du Sud, une exposition internationale "Once a Myth, Becomming Real" présente des oeuvres d'une dizaine de nations dont le Canada.
90 dessins et sculptures de 32 artistes de Kinngait (Cape Dorset) seront présentés au public, une grande opportunité pour ces artistes d'être connus dans le monde.
Pour William Huffman, co-commissaire de l'exposition et représentant de la West Baffin Eskimo Co-operative, même s'il peut sembler étrange que le Canada soit représenté par une communauté d'environ 1400 habitants, l'art inuit a été "une identité nationale pendant des décennies et depuis ses début dans les années 1950, il a été une monnaie diplomatique mondiale".
La plupart des artistes présentés appartiennent à la génération actuelle de graveurs, illustrateurs ou sculpteurs, avec une exception notable, Kenojuak Ashevak, la grande dame de l'art inuit !
Dans la plupart des villages inuit il n'y a pas de médecin à demeure, ni de dentiste et encore moins d'ophtalmologiste !
Mais les récents diplômés doivent faire un stage en milieu rural. L'un d'entre eux, le Dr Bhamba, est arrivé à Puvirnituq, sous le contrôle du Dr Christian El-Hadad, ophtalmologiste de la faculté McGill.
Après avoir rencontré plusieurs patients qui ne pouvaient lire couramment qu'en Inuktitut, ils ont réfléchi à l'idée de créer un tableau d'acuité visuelle en utilisant le syllabaire de l'inuktitut.
Ces tableaux, que nous voyons dans les cabinets d'ophtalmologie, présentent des lettres de très grandes tailles en haut et qui deviennent de plus en plus petites sur chaque ligne vers le bas. Les médecins les utilisent pour évaluer la vue des patients.
Mais si vous ne connaissez pas la lettre et ne pouvez donc l'énoncer, il n'est pas possible d'évaluer correctement votre vision.
Le tableau en inuktitut permet au patient de lire dans sa langue et de ne pas se ressentir comme analphabète.
Art inuit en Corée !
Dans le cadre de la 14e biennale de Gwangju en Corée du Sud, une exposition internationale "Once a Myth, Becomming Real" présente des oeuvres d'une dizaine de nations dont le Canada.
90 dessins et sculptures de 32 artistes de Kinngait (Cape Dorset) seront présentés au public, une grande opportunité pour ces artistes d'être connus dans le monde.
Pour William Huffman, co-commissaire de l'exposition et représentant de la West Baffin Eskimo Co-operative, même s'il peut sembler étrange que le Canada soit représenté par une communauté d'environ 1400 habitants, l'art inuit a été "une identité nationale pendant des décennies et depuis ses début dans les années 1950, il a été une monnaie diplomatique mondiale".
La plupart des artistes présentés appartiennent à la génération actuelle de graveurs, illustrateurs ou sculpteurs, avec une exception notable, Kenojuak Ashevak, la grande dame de l'art inuit !
> George Arlook, Repas, Différence culturelle, exposition
Nous avons la tristesse de vous informer du décès de George Arlook.
Né le 15 mai 1945 à Winnipeg, George y est aussi décédé le 7 mars.
Il repose maintenant à Rankin Inlet, où il a passé la plus grande partie de sa vie.
George a été Influencé par les très grands artistes de la communauté d'Arviat, où il vivait dans sa jeunesse, comme Tiktak, Kavik ou Pangnark, sous la tutelle desquels il a fait son apprentissage et dont il admirait la force expressive et le minimalisme.
Son travail célébrait le style de ses aînés, tout en rendant compte d'une démarche stylistique très personnelle, qui évoluera tout au long de sa vie.
Ses oeuvres, semi-abstraites, représentent le plus souvent des personnages aux larges visages circulaires et lisses, dont les yeux et la bouche sont évoqués par des traits, tandis que le nez est suggéré par deux trous, leurs membres étant souvent à peine esquissés, en courbes délicates, qui ondulent de manière à suggérer un certain rythme.
D'autres de ses oeuvres combinent figures humaines et parties d'animaux, en des scènes de transformation liées au chamanisme, afin de former de nouvelles entités.
Si ses anciennes sculptures étaient réalisées en basaltes, depuis les années 1990, il travaillait le plus souvent la stéatite, pierre plus tendre permettant des lignes souples, sculptant de façon traditionnelle, avec des outils manuels uniquement.
Ses sources d'inspiration étaient puisées dans les nombreuses histoires orales inuit.
George avait beaucoup voyagé et participé à de nombreuses expositions tant en Amérique du Nord qu'en Allemagne, Australie, Angleterre, à Singapour... et bien sûr en France.
Des oeuvres de George sont présentes dans la majorité des collections muséales autochtones et, en France, au musée des Confluences à Lyon.
Pour tous ceux qui l'ont croisé, il restera un homme gentil, souriant, discret et talentueux !
Pour moi, il sera à jamais l'artiste m'ayant fait découvrir et aimer l'art inuit...
Né le 15 mai 1945 à Winnipeg, George y est aussi décédé le 7 mars.
Il repose maintenant à Rankin Inlet, où il a passé la plus grande partie de sa vie.
George a été Influencé par les très grands artistes de la communauté d'Arviat, où il vivait dans sa jeunesse, comme Tiktak, Kavik ou Pangnark, sous la tutelle desquels il a fait son apprentissage et dont il admirait la force expressive et le minimalisme.
Son travail célébrait le style de ses aînés, tout en rendant compte d'une démarche stylistique très personnelle, qui évoluera tout au long de sa vie.
Ses oeuvres, semi-abstraites, représentent le plus souvent des personnages aux larges visages circulaires et lisses, dont les yeux et la bouche sont évoqués par des traits, tandis que le nez est suggéré par deux trous, leurs membres étant souvent à peine esquissés, en courbes délicates, qui ondulent de manière à suggérer un certain rythme.
D'autres de ses oeuvres combinent figures humaines et parties d'animaux, en des scènes de transformation liées au chamanisme, afin de former de nouvelles entités.
Si ses anciennes sculptures étaient réalisées en basaltes, depuis les années 1990, il travaillait le plus souvent la stéatite, pierre plus tendre permettant des lignes souples, sculptant de façon traditionnelle, avec des outils manuels uniquement.
Ses sources d'inspiration étaient puisées dans les nombreuses histoires orales inuit.
George avait beaucoup voyagé et participé à de nombreuses expositions tant en Amérique du Nord qu'en Allemagne, Australie, Angleterre, à Singapour... et bien sûr en France.
Des oeuvres de George sont présentes dans la majorité des collections muséales autochtones et, en France, au musée des Confluences à Lyon.
Pour tous ceux qui l'ont croisé, il restera un homme gentil, souriant, discret et talentueux !
Pour moi, il sera à jamais l'artiste m'ayant fait découvrir et aimer l'art inuit...
Repas dans les écoles
L'organisation Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), qui représente les inuit canadiens demande la création par le gouvernement fédéral d'un programme de repas scolaire, pour les élèves de 75 écoles réparties dans les communautés inuit du nord.
Dans de nombreuses écoles, un programme de déjeuner du matin a déjà été mis en place, afin de nourrir les nombreux enfants arrivant le ventre vide. "Vous savez que vous ne pouvez pas enseigner à un enfant qui a faim" dit M. Rochon, fondateur d'un programme du matin dans une école d'Iqaluit.
Mais ces repas sont financés localement avec des moyens limités, ce qui n'est pas durable, car trouver un financement adéquat face aux prix très élevés des denrées dans le Nord est un défi au quotidien !
Différence culturelle :-)
Les enfants de l'école maternelle de Kuujjuaqn, au Nunavik, ont eu la chance de participer à une activité.... de dépeçage de caribou le 14 mars.
Une occasion de partager des connaissances traditionnelles avec la jeune génération !
Exposition : Le Grand Nord au musée de Bar-le-Duc
En 2022, le Musée barrois a acquis un ensemble d'objets et de documents relatifs aux Netsilik, peuple inuit canadien.
Miniatures d'armes, objets liés à la chasse et à la vie traditionnelle, seront présentés pour la première fois au public du 1er avril au 31 mai.
Médiathèque Jean-Jeukens, 74 rue de Saint-Mihiel.
Du mardi au samedi, entrée libre.
L'organisation Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), qui représente les inuit canadiens demande la création par le gouvernement fédéral d'un programme de repas scolaire, pour les élèves de 75 écoles réparties dans les communautés inuit du nord.
Dans de nombreuses écoles, un programme de déjeuner du matin a déjà été mis en place, afin de nourrir les nombreux enfants arrivant le ventre vide. "Vous savez que vous ne pouvez pas enseigner à un enfant qui a faim" dit M. Rochon, fondateur d'un programme du matin dans une école d'Iqaluit.
Mais ces repas sont financés localement avec des moyens limités, ce qui n'est pas durable, car trouver un financement adéquat face aux prix très élevés des denrées dans le Nord est un défi au quotidien !
Différence culturelle :-)
Les enfants de l'école maternelle de Kuujjuaqn, au Nunavik, ont eu la chance de participer à une activité.... de dépeçage de caribou le 14 mars.
Une occasion de partager des connaissances traditionnelles avec la jeune génération !
Exposition : Le Grand Nord au musée de Bar-le-Duc
En 2022, le Musée barrois a acquis un ensemble d'objets et de documents relatifs aux Netsilik, peuple inuit canadien.
Miniatures d'armes, objets liés à la chasse et à la vie traditionnelle, seront présentés pour la première fois au public du 1er avril au 31 mai.
Médiathèque Jean-Jeukens, 74 rue de Saint-Mihiel.
Du mardi au samedi, entrée libre.
> Vibrisses, Amériques, Aurores boréales...
Vibrisses... ?
Avec une moustache composée de 400 à 700 vibrisses sensorielles érectiles, cet animal bat à plate couture le chat qui n'en a qu'entre 8 et 12 de chaque coté !
Couvrant sa lèvre supérieure, ses vibrisses sont disposées en 13 à 15 rangées.
Chaque poil est relié à un muscle, irrigué par des vaisseaux sanguins et innervé, ce qui en fait un organe sensible permettant de distinguer au toucher des formes de 3 millimètres d'épaisseur.
Alors, une idée de l'animal, si vous n'avez pas vu la photo ;-) ?
La vibrisse de morse est rigide et peut atteindre 30 cm de longueur chez les animaux en captivité. Elle est beaucoup plus courte à l'état sauvage, les morses les usant constamment en fouillant le fond de la mer à la recherche de mollusques bivalves, comme les palourdes, moules, huîtres.... leur alimentation de base.
Les inuit chassaient les morses pour leur consommation alimentaire et utilisaient leur peau très solide pour confectionner les kayaks, semelles des bottes... maintenant, les artistes inuit utilisent aussi les vibrisses pour en faire des boucles d'oreille.
Rien ne se perd !
Avec une moustache composée de 400 à 700 vibrisses sensorielles érectiles, cet animal bat à plate couture le chat qui n'en a qu'entre 8 et 12 de chaque coté !
Couvrant sa lèvre supérieure, ses vibrisses sont disposées en 13 à 15 rangées.
Chaque poil est relié à un muscle, irrigué par des vaisseaux sanguins et innervé, ce qui en fait un organe sensible permettant de distinguer au toucher des formes de 3 millimètres d'épaisseur.
Alors, une idée de l'animal, si vous n'avez pas vu la photo ;-) ?
La vibrisse de morse est rigide et peut atteindre 30 cm de longueur chez les animaux en captivité. Elle est beaucoup plus courte à l'état sauvage, les morses les usant constamment en fouillant le fond de la mer à la recherche de mollusques bivalves, comme les palourdes, moules, huîtres.... leur alimentation de base.
Les inuit chassaient les morses pour leur consommation alimentaire et utilisaient leur peau très solide pour confectionner les kayaks, semelles des bottes... maintenant, les artistes inuit utilisent aussi les vibrisses pour en faire des boucles d'oreille.
Rien ne se perd !
Pas uniquement sur les inuit, mais...
En 2021 les découvertes faites sur un chantier de fouilles, semblent montrer que l'arrivée des hommes sur le continent américain par le détroit de Béring ne date pas d'environ 15 000 ans mais probablement du double.
Ce qui remet en cause ce que l'on croyait savoir sur la migration des inuit...!
Le documentaire "Amérique : la nouvelle histoire des premiers hommes" est une enquête archéologique sur cette arrivée.
Sur Arte le 5 mars à 9h25 et disponible en vidéo dès à présent et jusqu'au 25 avril 2023.
Envie de voir des aurores boréales ?
Alors que des aurores boréales ont exceptionnellement été vues dans le nord de la France, le projet AuroraMax permet de regarder en direct et en temps réel le ciel à proximité de Yellowknife avec un champ de vision de 180 degrés.
L'observatoire dirigé par l'Université de Calgary, soutenu par l'Agence Spatiale Canadienne, l'Astronomy North et la ville de Yellowknife, met à disposition de tous les images filmées.
De septembre à avril on peut donc regarder les aurores en haute définition.
Les vidéos des nuits précédentes sont aussi disponibles (en accéléré) ainsi que de nombreuses informations sur la science des aurores et des conseils pour les photographier.
En direct sur AuroraMax.com
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En 2021 les découvertes faites sur un chantier de fouilles, semblent montrer que l'arrivée des hommes sur le continent américain par le détroit de Béring ne date pas d'environ 15 000 ans mais probablement du double.
Ce qui remet en cause ce que l'on croyait savoir sur la migration des inuit...!
Le documentaire "Amérique : la nouvelle histoire des premiers hommes" est une enquête archéologique sur cette arrivée.
Sur Arte le 5 mars à 9h25 et disponible en vidéo dès à présent et jusqu'au 25 avril 2023.
Envie de voir des aurores boréales ?
Alors que des aurores boréales ont exceptionnellement été vues dans le nord de la France, le projet AuroraMax permet de regarder en direct et en temps réel le ciel à proximité de Yellowknife avec un champ de vision de 180 degrés.
L'observatoire dirigé par l'Université de Calgary, soutenu par l'Agence Spatiale Canadienne, l'Astronomy North et la ville de Yellowknife, met à disposition de tous les images filmées.
De septembre à avril on peut donc regarder les aurores en haute définition.
Les vidéos des nuits précédentes sont aussi disponibles (en accéléré) ainsi que de nombreuses informations sur la science des aurores et des conseils pour les photographier.
En direct sur AuroraMax.com
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> Ile mystérieuse, Prédateur, Canada Goose, Vikings
L'île mystérieuse disparaît
Découverte par une expédition l'été 2021, l'île d'environ 30 mètres de diamètre et 3 de haut, baptisée Qeqertaq Avannarleq n'existe plus, comme d'autres îles fantômes avant elle en Arctique.
Une expédition scientifique a résolu ces mystères après plusieurs décennies de questionnements.
En balayant au laser l'épaisseur de la glace, les scientifiques ont montré que ces "îles" sont en réalité des icebergs plats, d'une épaisseur de 20 à 30 mètres, portant une fine couche de terre et de roches.
Formés lors du vêlage, ils se seraient recouverts de fragments, de boue et seraient stationnaires, puis disparaîtraient en fondant.
L’île (véritable !) de Keffeklubben ,d'un kilomètre de long, reste donc la plus septentrionale à environ 700 km du Pôle Nord
Prédateurs en Arctique
Bien sûr le plus grand prédateur est l'ours polaire. Mais savez-vous que si l'on considère aussi les fonds marins, l'autre grand prédateur est... l'étoile de mer !
Un réseau trophique est l'ensemble des relations alimentaires entre les espèces d'un écosystème. Il y a à la base des producteurs primaires, qui sont consommés par des organismes inférieurs, eux-mêmes consommés par des prédateurs supérieurs et ainsi de suite... jusqu'au super prédateur comme l'ours.
Dans le milieu marin, la plupart des recherches sont faites en eau libre (dite pélagique). A l'inverse, le fond de l'eau (dit benthique) est souvent peu étudié car considéré comme une chaîne alimentaire courte avec des espèces de niveau inférieur.
Les chercheurs de l'Université de Laval ont étudié des centaines d'échantillons d'invertébrés benthiques et de faune pélagique à l'embouchure de la baie d'Hudson. Après analyses, ils ont découvert que les deux chaînes alimentaires étaient équivalentes.
"Nous avons prouvé que la faune qui habite l'eau de mer et celle qui est dans les sédiments forment deux réseaux distincts mais interconnectés." déclare un des auteurs de l'étude.
Cela montre aussi que les étoiles de mer constituent un élément clé.
Certaines espèces d'étoiles sont au sommet, se nourrissant de prédateurs secondaires. Ce qui signifie qu'elles chassent à un niveau équivalent à celui des ours polaires ! Seule la taille de leur proie est différente.
Et, comme les ours qui mangent des baleines mortes lorsqu'ils en trouvent, les étoiles peuvent se nourrir de manière opportuniste d'organismes pélagiques morts (comme des poissons ou des baleines...) qui coulent.
D'après une étude publiée dans la revue Ecology.
Découverte par une expédition l'été 2021, l'île d'environ 30 mètres de diamètre et 3 de haut, baptisée Qeqertaq Avannarleq n'existe plus, comme d'autres îles fantômes avant elle en Arctique.
Une expédition scientifique a résolu ces mystères après plusieurs décennies de questionnements.
En balayant au laser l'épaisseur de la glace, les scientifiques ont montré que ces "îles" sont en réalité des icebergs plats, d'une épaisseur de 20 à 30 mètres, portant une fine couche de terre et de roches.
Formés lors du vêlage, ils se seraient recouverts de fragments, de boue et seraient stationnaires, puis disparaîtraient en fondant.
L’île (véritable !) de Keffeklubben ,d'un kilomètre de long, reste donc la plus septentrionale à environ 700 km du Pôle Nord
Prédateurs en Arctique
Bien sûr le plus grand prédateur est l'ours polaire. Mais savez-vous que si l'on considère aussi les fonds marins, l'autre grand prédateur est... l'étoile de mer !
Un réseau trophique est l'ensemble des relations alimentaires entre les espèces d'un écosystème. Il y a à la base des producteurs primaires, qui sont consommés par des organismes inférieurs, eux-mêmes consommés par des prédateurs supérieurs et ainsi de suite... jusqu'au super prédateur comme l'ours.
Dans le milieu marin, la plupart des recherches sont faites en eau libre (dite pélagique). A l'inverse, le fond de l'eau (dit benthique) est souvent peu étudié car considéré comme une chaîne alimentaire courte avec des espèces de niveau inférieur.
Les chercheurs de l'Université de Laval ont étudié des centaines d'échantillons d'invertébrés benthiques et de faune pélagique à l'embouchure de la baie d'Hudson. Après analyses, ils ont découvert que les deux chaînes alimentaires étaient équivalentes.
"Nous avons prouvé que la faune qui habite l'eau de mer et celle qui est dans les sédiments forment deux réseaux distincts mais interconnectés." déclare un des auteurs de l'étude.
Cela montre aussi que les étoiles de mer constituent un élément clé.
Certaines espèces d'étoiles sont au sommet, se nourrissant de prédateurs secondaires. Ce qui signifie qu'elles chassent à un niveau équivalent à celui des ours polaires ! Seule la taille de leur proie est différente.
Et, comme les ours qui mangent des baleines mortes lorsqu'ils en trouvent, les étoiles peuvent se nourrir de manière opportuniste d'organismes pélagiques morts (comme des poissons ou des baleines...) qui coulent.
D'après une étude publiée dans la revue Ecology.
Quand les boutiques de vêtements deviennent galeries d'art...
Depuis quelques années, la marque Canada Goose,qui propose des parkas et vêtements chauds, travaille avec des inuit.
Il y a deux ans, des stylistes inuit avaient été associées à la création de parkas.
Mais Canada Goose a aussi une importante collection d'oeuvres d'art qui célèbrent le Nord. Cette collection est présentée dans ses boutiques du monde entier.
A Paris, vous pouvez y découvrir des estampes de Ningiukulu Teevee ou Aoudla Pudlat, ainsi que plusieurs sculptures en rapport avec la terre et l'eau.
Présence viking en Amérique du Nord
Jusqu'à la fin des années 1960, seules les sagas islandaises des XIIIème et XIVème siècles donnaient des informations sur ces expéditions.
Depuis, des découvertes archéologiques, en particulier sur le site de l'Anse aux Meadows au Canada, ont montré que les vikings étaient en Amérique environ 150 ans avant Christophe Colomb....
Depuis quelques années, la marque Canada Goose,qui propose des parkas et vêtements chauds, travaille avec des inuit.
Il y a deux ans, des stylistes inuit avaient été associées à la création de parkas.
Mais Canada Goose a aussi une importante collection d'oeuvres d'art qui célèbrent le Nord. Cette collection est présentée dans ses boutiques du monde entier.
A Paris, vous pouvez y découvrir des estampes de Ningiukulu Teevee ou Aoudla Pudlat, ainsi que plusieurs sculptures en rapport avec la terre et l'eau.
Présence viking en Amérique du Nord
Jusqu'à la fin des années 1960, seules les sagas islandaises des XIIIème et XIVème siècles donnaient des informations sur ces expéditions.
Depuis, des découvertes archéologiques, en particulier sur le site de l'Anse aux Meadows au Canada, ont montré que les vikings étaient en Amérique environ 150 ans avant Christophe Colomb....
> Tambours, Culture, Livre et Bonne année 2023 !
Tambours traditionnels
En 2022, après la pandémie, les festivals ont pu reprendre en Arctique. Début juillet à Iqaluit, un festival des arts, avec des spectacles de chants et danses au tambour a permis un échange entre les inuit de différentes régions qui y ont participé, dont plusieurs joueurs de tambour.
Le musée des Beaux-Arts du Canada, à Montréal, présente aussi l'exposition "Tusarnitut ! La musique qui vient du froid", exploration entre des musiques et oeuvres inuit, sculptures et estampes, inspirées par les danses au tambour et les chants de gorge.
Ces pratiques musicales sont ancestrales, de la Tchoukotka en Sibérie au Groenland en passant par l'Alaska et le Canada.
Le tambour était un élément essentiel de la culture inuit et en particulier pour le chamanisme. En effet, lors de cérémonies publiques ou privées, le chamane entrait en transe, aidé par le son répétitif du tambour. Malheureusement les missionnaires ont interdit ces pratiques lors de leur arrivée en Arctique...
Des fragments de tambours datant d'il y a près de 4500 ans ont été découverts près de la baie de Disko au Groenland. D'après les archéologues, ces restes indiquent que la culture associée aux chants et danses au tambour a été apportée par les premiers paléoesquimaux arrivés au Groenland lors de migrations en provenance de l'arctique canadien.
Au Canada, les plus anciens restes découverts datent de la culture dite de Dorset, il y a environ 1000 ans alors que ceux retrouvés en Alaska sont plus anciens. Ils ont été trouvés sur St Lawrence Island dans la mer de Béring et dateraient d'environ 2000 ans.
Les tambours étaient traditionnellement fait avec un tour en fanon de baleine ou, lorsqu'il y en avait, en bois. Les peaux étaient en intestins de baleine ou de morses, ou en peau épilée de caribou.
Les cadres étaient beaucoup plus petits que ceux actuels. Le manche et la baguette était en os ou bois d'animal, parfois gravés ou sculptés.
De nos jours, de nombreux artistes utilisent à nouveau le tambour traditionnel, qu'ils confectionnent eux-même, mais la plupart du temps avec du bois et des toiles importées du sud.
De même, la représentation de joueurs de tambour est très présente dans l'art, tant sur des estampes qu'en sculpture.
Plus d'Informations :
Le livre "La musique qui vient du froid, Arts, chants et danses des inuit" de Jean-Jacques Nattiez,
les Presses de l'Université de Montréal, 2022. 486 pages.
En 2022, après la pandémie, les festivals ont pu reprendre en Arctique. Début juillet à Iqaluit, un festival des arts, avec des spectacles de chants et danses au tambour a permis un échange entre les inuit de différentes régions qui y ont participé, dont plusieurs joueurs de tambour.
Le musée des Beaux-Arts du Canada, à Montréal, présente aussi l'exposition "Tusarnitut ! La musique qui vient du froid", exploration entre des musiques et oeuvres inuit, sculptures et estampes, inspirées par les danses au tambour et les chants de gorge.
Ces pratiques musicales sont ancestrales, de la Tchoukotka en Sibérie au Groenland en passant par l'Alaska et le Canada.
Le tambour était un élément essentiel de la culture inuit et en particulier pour le chamanisme. En effet, lors de cérémonies publiques ou privées, le chamane entrait en transe, aidé par le son répétitif du tambour. Malheureusement les missionnaires ont interdit ces pratiques lors de leur arrivée en Arctique...
Des fragments de tambours datant d'il y a près de 4500 ans ont été découverts près de la baie de Disko au Groenland. D'après les archéologues, ces restes indiquent que la culture associée aux chants et danses au tambour a été apportée par les premiers paléoesquimaux arrivés au Groenland lors de migrations en provenance de l'arctique canadien.
Au Canada, les plus anciens restes découverts datent de la culture dite de Dorset, il y a environ 1000 ans alors que ceux retrouvés en Alaska sont plus anciens. Ils ont été trouvés sur St Lawrence Island dans la mer de Béring et dateraient d'environ 2000 ans.
Les tambours étaient traditionnellement fait avec un tour en fanon de baleine ou, lorsqu'il y en avait, en bois. Les peaux étaient en intestins de baleine ou de morses, ou en peau épilée de caribou.
Les cadres étaient beaucoup plus petits que ceux actuels. Le manche et la baguette était en os ou bois d'animal, parfois gravés ou sculptés.
De nos jours, de nombreux artistes utilisent à nouveau le tambour traditionnel, qu'ils confectionnent eux-même, mais la plupart du temps avec du bois et des toiles importées du sud.
De même, la représentation de joueurs de tambour est très présente dans l'art, tant sur des estampes qu'en sculpture.
Plus d'Informations :
Le livre "La musique qui vient du froid, Arts, chants et danses des inuit" de Jean-Jacques Nattiez,
les Presses de l'Université de Montréal, 2022. 486 pages.
Comment conserver sa culture lorsqu'on est détenu ?
Durant des millénaires, la personne ayant commis un méfait était jugée de manière traditionnelle, basée sur la réconciliation, la résolution des conflits par le rôle de toute la communauté dans le rétablissement de la paix sociale.
L'application de la loi canadienne a modifié ces traditions en apportant une justice punitive, déplaçant les inuit hors de leur communauté, contribuant ainsi à briser les liens avec celle-ci et leur famille.
"On se sent comme dans une garderie, sous le contrôle d'une autre culture, arrivée après nous et qui a décidé qu’elle allait contrôler nos affaires " disait M. Ataami, président de la Société Makivik (organisation inuit du Nunavik qui défend les droits des autochtones).
Il est très compliqué pour des inuit ayant vécu dans leurs villages d'être enfermé. Cela engendre des tensions, des tentatives de suicide, des bagarres...et ne résout pas les problèmes après l'enfermement.
A Iqaluit, Aaqqigiarvik, qui veut dire "lieu d'aide pour progresser dans la vie", est le nouvel établissement correctionnel de guérison comprenant 96 places pour les détenus du Nunavut.
Il a été conçu en collaboration avec les ainés inuit. Il est divisé en cinq unités résidentielles distinctes, toutes avec un accès extérieur sécurisé et organisées en sécurité minimale, moyenne et maximales.
Le ministère de la Justice a mis en place un programme destiné à aider les détenus à renouer avec leurs racines. Pour cela ils sont, par exemple, autorisés à sculpter.
A l'extérieur, quelque soit la météo, ils coupent, taillent, poncent, gravent... avec l'aide de ceux qui étaient déjà sculpteurs, qui les guident et leur transmettent leurs connaissances.
Les oeuvres qu'ils produisent sont vendues et 80% de la recette leur revient, ce qui permet de continuer à aider les familles.
Espérons que ce nouveau centre participe à une meilleure prise en compte de l'identité inuit !
Livre "Découverte de l'Arctique, Chronologie Historique illustrée"
Depuis Pythéas, vers -330 avant J-C, jusqu'au au début des années 1950, 500 expéditions sont répertoriées, les unes couronnées de succès, d'autres plus tragiques...
600 explorateurs, hommes et femmes, sont présentés avec 850 photos qui illustrent le texte.
Un énorme travail de recherche de Jean-Pierre Cachard, passionné par l'Arctique !
Pour plus d'informations sur le site de l'éditeur
editions-abbatepiole.com
ou sur arctiquechronologiehistorique.fr
Editions Abbate-Piolé prix de vente 62 euros.
Le volume II est un résumé ne présentant que la biographie des 600 explorateurs, plus simple et sans images, au prix de 18 euros.
Nous vous souhaitons une excellente année 2023 !
Durant des millénaires, la personne ayant commis un méfait était jugée de manière traditionnelle, basée sur la réconciliation, la résolution des conflits par le rôle de toute la communauté dans le rétablissement de la paix sociale.
L'application de la loi canadienne a modifié ces traditions en apportant une justice punitive, déplaçant les inuit hors de leur communauté, contribuant ainsi à briser les liens avec celle-ci et leur famille.
"On se sent comme dans une garderie, sous le contrôle d'une autre culture, arrivée après nous et qui a décidé qu’elle allait contrôler nos affaires " disait M. Ataami, président de la Société Makivik (organisation inuit du Nunavik qui défend les droits des autochtones).
Il est très compliqué pour des inuit ayant vécu dans leurs villages d'être enfermé. Cela engendre des tensions, des tentatives de suicide, des bagarres...et ne résout pas les problèmes après l'enfermement.
A Iqaluit, Aaqqigiarvik, qui veut dire "lieu d'aide pour progresser dans la vie", est le nouvel établissement correctionnel de guérison comprenant 96 places pour les détenus du Nunavut.
Il a été conçu en collaboration avec les ainés inuit. Il est divisé en cinq unités résidentielles distinctes, toutes avec un accès extérieur sécurisé et organisées en sécurité minimale, moyenne et maximales.
Le ministère de la Justice a mis en place un programme destiné à aider les détenus à renouer avec leurs racines. Pour cela ils sont, par exemple, autorisés à sculpter.
A l'extérieur, quelque soit la météo, ils coupent, taillent, poncent, gravent... avec l'aide de ceux qui étaient déjà sculpteurs, qui les guident et leur transmettent leurs connaissances.
Les oeuvres qu'ils produisent sont vendues et 80% de la recette leur revient, ce qui permet de continuer à aider les familles.
Espérons que ce nouveau centre participe à une meilleure prise en compte de l'identité inuit !
Livre "Découverte de l'Arctique, Chronologie Historique illustrée"
Depuis Pythéas, vers -330 avant J-C, jusqu'au au début des années 1950, 500 expéditions sont répertoriées, les unes couronnées de succès, d'autres plus tragiques...
600 explorateurs, hommes et femmes, sont présentés avec 850 photos qui illustrent le texte.
Un énorme travail de recherche de Jean-Pierre Cachard, passionné par l'Arctique !
Pour plus d'informations sur le site de l'éditeur
editions-abbatepiole.com
ou sur arctiquechronologiehistorique.fr
Editions Abbate-Piolé prix de vente 62 euros.
Le volume II est un résumé ne présentant que la biographie des 600 explorateurs, plus simple et sans images, au prix de 18 euros.
Nous vous souhaitons une excellente année 2023 !