ACTUALITÉS
> Route arctique, bélugas et baleines, ouvertures en décembre.
Une route jusqu'en Arctique !
Depuis la mi-novembre, la Dempster Highway, est prolongée jusqu'à la mer arctique.
La "Dempster" s'étend sur 740 km entre Dawson et Inuvik, à proximité de la frontière avec l'Alaska.
C'est la seule route canadienne à traverser le cercle polaire et elle n'est pas goudronnée, car cela ne tiendrait pas avec le gel. La route se trouve par moments sur un remblai en graviers d'environ deux mètres de haut, afin de l'isoler du permafrost. Sans ce remblai, en été, le poids des véhicules enfoncerait la route dans le sol, qui dégèle sur quelques dizaines de centimètres.
En hiver, la route est enneigée et verglacée... mais même en été, la conduite est parfois difficile, les pluies et/ou la sécheresse, la rendant glissante.
ll faut donc compter une bonne quinzaine d'heures de conduite prudente pour relier Dawson à Inuvik, sans oublier d'emporter ses réserves car il n'y a que peu de ressources en route.
Pourtant, la beauté des paysages, les trois chaines de montagnes traversées, les espèces sauvages, en font un des plus incroyables lieux au monde.
Après presque quarante ans d'attente, des travaux pendant plus de trois ans et un coût de 300 millions de dollars, la route "tout temps" est maintenant prolongée de 137 kilomètres jusqu'à Tuktoyaktuk. Une route existait auparavant, mais uniquement durant quatre mois d'hiver sur la glace du fleuve Mackenzie.
Depuis la mi-novembre, la Dempster Highway, est prolongée jusqu'à la mer arctique.
La "Dempster" s'étend sur 740 km entre Dawson et Inuvik, à proximité de la frontière avec l'Alaska.
C'est la seule route canadienne à traverser le cercle polaire et elle n'est pas goudronnée, car cela ne tiendrait pas avec le gel. La route se trouve par moments sur un remblai en graviers d'environ deux mètres de haut, afin de l'isoler du permafrost. Sans ce remblai, en été, le poids des véhicules enfoncerait la route dans le sol, qui dégèle sur quelques dizaines de centimètres.
En hiver, la route est enneigée et verglacée... mais même en été, la conduite est parfois difficile, les pluies et/ou la sécheresse, la rendant glissante.
ll faut donc compter une bonne quinzaine d'heures de conduite prudente pour relier Dawson à Inuvik, sans oublier d'emporter ses réserves car il n'y a que peu de ressources en route.
Pourtant, la beauté des paysages, les trois chaines de montagnes traversées, les espèces sauvages, en font un des plus incroyables lieux au monde.
Après presque quarante ans d'attente, des travaux pendant plus de trois ans et un coût de 300 millions de dollars, la route "tout temps" est maintenant prolongée de 137 kilomètres jusqu'à Tuktoyaktuk. Une route existait auparavant, mais uniquement durant quatre mois d'hiver sur la glace du fleuve Mackenzie.
Les bélugas mangent les aliments de leurs proies...
Une étude de chercheurs de l'Université du Manitoba montre un changement dans l'alimentation des mammifères marins qu'ils étudient depuis 30 ans en extrême Arctique. En effet, ils ont remarqué que les bélugas sautent un maillon de la chaine alimentaire en réduisant leur consommation de flétan du Groenland pour se nourrir des proies de celui-ci.
Les eaux plus chaudes en raison du réchauffement climatique, entrainent une réduction de la glace de mer. Ce qui entraine une nette augmentation des poissons "fourrage", petits poissons de faible valeur marchande.
Les bélugas ont donc profité d'un plus grand nombre de ces petits poissons, ce dont bénéficient ensuite les flétans sur lesquels la pression a diminué.
Et les baleines muent !
Publiée le 22 novembre dans la revue PLoS par des chercheurs de l'Université de Colombie Britannique, une étude montre que les baleines boréales muent tous les ans.
Pour aider leur peau à partir et, par la même occasion, éliminer leurs parasites, les baleines se frottent contre de gros rochers immergés. Tête, menton, dos et flancs présentent alors des marbrures. Des biopsies ont montré que par ce "gommage" les baleines se libéraient de parties mortes, abimées par les UV. Jusqu'à présent, ce phénomène n'était connu que chez les bélugas et les narvals.
En décembre Comme tous les ans, la galerie sera aussi ouverte tous les dimanches de 11h à 19h. De nombreuses nouveautés et il reste quelques calendriers...
Une étude de chercheurs de l'Université du Manitoba montre un changement dans l'alimentation des mammifères marins qu'ils étudient depuis 30 ans en extrême Arctique. En effet, ils ont remarqué que les bélugas sautent un maillon de la chaine alimentaire en réduisant leur consommation de flétan du Groenland pour se nourrir des proies de celui-ci.
Les eaux plus chaudes en raison du réchauffement climatique, entrainent une réduction de la glace de mer. Ce qui entraine une nette augmentation des poissons "fourrage", petits poissons de faible valeur marchande.
Les bélugas ont donc profité d'un plus grand nombre de ces petits poissons, ce dont bénéficient ensuite les flétans sur lesquels la pression a diminué.
Et les baleines muent !
Publiée le 22 novembre dans la revue PLoS par des chercheurs de l'Université de Colombie Britannique, une étude montre que les baleines boréales muent tous les ans.
Pour aider leur peau à partir et, par la même occasion, éliminer leurs parasites, les baleines se frottent contre de gros rochers immergés. Tête, menton, dos et flancs présentent alors des marbrures. Des biopsies ont montré que par ce "gommage" les baleines se libéraient de parties mortes, abimées par les UV. Jusqu'à présent, ce phénomène n'était connu que chez les bélugas et les narvals.
En décembre Comme tous les ans, la galerie sera aussi ouverte tous les dimanches de 11h à 19h. De nombreuses nouveautés et il reste quelques calendriers...
> Aliments, ours, petits trèsors...
Pourquoi les prix des aliments s'envolent en arctique ?
Une enquête, d'une chercheuse de l'université de Toronto, montre que le "Programme de Nutrition pour le Nord", programme de subvention alimentaire, n'est pas au point.
Tracey Galloway affirme : " nous ne pouvons pas prétendre que le problème de la faim n'existe pas au Nunavut ".
Le gouvernement paie des subventions au poids, en fonction de la quantité de nourriture transportée. Mais les coûts de ces transports sont prohibitifs, allant d'un peu moins de 2 dollars par kilo à plus de 10 et même 16 dollars pour le village le plus reculé.
Ce qui fait que le coût du panier moyen est environ 4 fois plus cher que dans le sud du Canada et qu'il varie d'une communauté à l'autre, ce qui semble très injuste car les revenus ne sont pas ajustés en fonction du coût local de la vie .
Une enquête, d'une chercheuse de l'université de Toronto, montre que le "Programme de Nutrition pour le Nord", programme de subvention alimentaire, n'est pas au point.
Tracey Galloway affirme : " nous ne pouvons pas prétendre que le problème de la faim n'existe pas au Nunavut ".
Le gouvernement paie des subventions au poids, en fonction de la quantité de nourriture transportée. Mais les coûts de ces transports sont prohibitifs, allant d'un peu moins de 2 dollars par kilo à plus de 10 et même 16 dollars pour le village le plus reculé.
Ce qui fait que le coût du panier moyen est environ 4 fois plus cher que dans le sud du Canada et qu'il varie d'une communauté à l'autre, ce qui semble très injuste car les revenus ne sont pas ajustés en fonction du coût local de la vie .
Des centaines d'ours !
Pour la première fois, plus de 200 ours ont été vus sur la même zone.
Ces mâles, femelles et petits se nourrissaient d'une carcasse de baleine échouée à proximité de l'île de Wrangel, au nord de la Tchoukotka, en Sibérie. Et sans trop d'agressivité entre eux ! En général, les femelles avec leurs petits fuient dès qu'un mâle approche, car il s'en prendrait alors probablement aux oursons...
En novembre : petits trésors ! Comme tous les ans, nous avons le plaisir de vous proposer les petits trésors collectés durant l'année.
Exceptionnellement la galerie sera ouverte le 11 novembre.
Pour la première fois, plus de 200 ours ont été vus sur la même zone.
Ces mâles, femelles et petits se nourrissaient d'une carcasse de baleine échouée à proximité de l'île de Wrangel, au nord de la Tchoukotka, en Sibérie. Et sans trop d'agressivité entre eux ! En général, les femelles avec leurs petits fuient dès qu'un mâle approche, car il s'en prendrait alors probablement aux oursons...
En novembre : petits trésors ! Comme tous les ans, nous avons le plaisir de vous proposer les petits trésors collectés durant l'année.
Exceptionnellement la galerie sera ouverte le 11 novembre.
> Barnabus Arnasungaaq, Cape Dorset, Tupilak, Amsterdam...
Barnabus Arnasungaaq.... 1924 / 2017
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès de ce très grand artiste le 22 septembre 2017.
Barnabus - car il était tellement célèbre que son prénom suffisait, était très estimé dans sa communauté et parmi les collectionneurs qui apprécient le style épuré, primitif de Baker Lake, Qamani'tuaq dans la langue inuit.
Il avait développé un art très personnel et ses œuvres, identifiables au premier regard, ont été présentées dans toutes les grandes expositions de par le monde. Elles font partie des collections de tous les grands musées et, en France, on peut en voir au musée des Confluences, à Lyon.
Né dans la toundra près de la rivière Kazan, Barnabus a vécu toute sa jeunesse dans un des neuf groupes de nomades qui circulaient dans cette zone où le caribou était la première ressource alimentaire.
Le déclin des hardes de caribous, qui a entrainé la grande famine de 1956/57, a mis fin au nomadisme, le gouvernement fédéral ayant alors décidé de rapatrier les inuit survivants dans le village existant, une école ayant été créée en 1950 et un dispensaire en 1956, à coté du poste de traite existant depuis le milieu des années 1920.
Mais la transition du nomadisme à la sédentarisation posait de nombreux problèmes car, entre autres, les emplois étaient presque inexistants.
L'introduction du programme de développement de la sculpture au début des années 1940 a permis à Barnabus de s'affirmer comme un des chefs de file de ce style unique dans la pierre dure de cette zone, le basalte.
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès de ce très grand artiste le 22 septembre 2017.
Barnabus - car il était tellement célèbre que son prénom suffisait, était très estimé dans sa communauté et parmi les collectionneurs qui apprécient le style épuré, primitif de Baker Lake, Qamani'tuaq dans la langue inuit.
Il avait développé un art très personnel et ses œuvres, identifiables au premier regard, ont été présentées dans toutes les grandes expositions de par le monde. Elles font partie des collections de tous les grands musées et, en France, on peut en voir au musée des Confluences, à Lyon.
Né dans la toundra près de la rivière Kazan, Barnabus a vécu toute sa jeunesse dans un des neuf groupes de nomades qui circulaient dans cette zone où le caribou était la première ressource alimentaire.
Le déclin des hardes de caribous, qui a entrainé la grande famine de 1956/57, a mis fin au nomadisme, le gouvernement fédéral ayant alors décidé de rapatrier les inuit survivants dans le village existant, une école ayant été créée en 1950 et un dispensaire en 1956, à coté du poste de traite existant depuis le milieu des années 1920.
Mais la transition du nomadisme à la sédentarisation posait de nombreux problèmes car, entre autres, les emplois étaient presque inexistants.
L'introduction du programme de développement de la sculpture au début des années 1940 a permis à Barnabus de s'affirmer comme un des chefs de file de ce style unique dans la pierre dure de cette zone, le basalte.
A Cape Dorset : le Kenojuak Cultural Centre
Le centre Culturel nommé en l'honneur de la plus célèbre artiste de Cape Dorset est en construction. Il remplacera le groupe de petits ateliers existants depuis plus d'un demi siècle et abritera bientôt les ateliers de dessins, d'estampes, mais aussi des ateliers permettant de sculpter.
Il proposera aussi des salles d'exposition et des espaces pour les anciens et les jeunes de la communauté, ainsi que des espaces de stockage sécurisés pour les collections créées depuis 1958.
La fin de la construction et l'inauguration sont prévues pour le printemps prochain.
Spécial Groenland à la galerie !
A partir du 4 octobre, nous vous proposons de nombreux Tupilait (pluriel de Tupilak) ainsi que d'autres œuvres du Groenland.
Calendriers 2018 : ils sont arrivés et disponibles en 2 tailles.
Amsterdam : du 1 au 5 novembre la galerie sera présente sur Affordable Art Fair Amsterdam, salon d'art contemporain.
Des entrées gratuites sont disponibles sur demande.
Le centre Culturel nommé en l'honneur de la plus célèbre artiste de Cape Dorset est en construction. Il remplacera le groupe de petits ateliers existants depuis plus d'un demi siècle et abritera bientôt les ateliers de dessins, d'estampes, mais aussi des ateliers permettant de sculpter.
Il proposera aussi des salles d'exposition et des espaces pour les anciens et les jeunes de la communauté, ainsi que des espaces de stockage sécurisés pour les collections créées depuis 1958.
La fin de la construction et l'inauguration sont prévues pour le printemps prochain.
Spécial Groenland à la galerie !
A partir du 4 octobre, nous vous proposons de nombreux Tupilait (pluriel de Tupilak) ainsi que d'autres œuvres du Groenland.
Calendriers 2018 : ils sont arrivés et disponibles en 2 tailles.
Amsterdam : du 1 au 5 novembre la galerie sera présente sur Affordable Art Fair Amsterdam, salon d'art contemporain.
Des entrées gratuites sont disponibles sur demande.
> Victoire de Clyde River, Économie et art inuit, Tunnganarniq
La cour Suprême du Canada a annulé fin juillet l'autorisation donnée par l'Office National de l’Énergie qui autorisait les essais sismiques dans les eaux du détroit de Davis et de la baie de Baffin
Après 3 ans de lutte avec l'aide d'associations comme Greenpeace, et bien que les avocats de Clyde River aient déclaré qu'ils pensaient que le cas était désespéré, les juges ont donné raison aux Inuit !
En 2011 un consortium d'entreprises norvégiennes avait déposé une demande d'autorisation de tests sismiques. Selon ce plan, un bateau circulerait durant 5 étés sur la zone, afin de traîner un équipement produisant des explosions sous-marines générant des vibrations. Ce qui aurait permis d'obtenir des données sur le sous-sol marin, où ces compagnies espéraient trouver du pétrole ou du gaz.
Les habitants de Clyde River étaient opposés au projet, arguant que les explosions pourraient atteindre et léser les baleines, narvals, morses, phoques... qui sont nombreux sur cette zone.
"Malgré des débuts difficiles, car les relations entre les Inuit et Greenpeace Canada étaient tendues depuis les campagnes anti-phoques, ce partenariat a été bénéfique " dit Natanine, le maire de Clyde River. Mais l'arrêt rendu se base sur la non-consultation approfondie des populations, contrairement aux droits issus des traités, et non sur les problèmes avec les animaux marins, pour interdire les tests sismiques.
Après 3 ans de lutte avec l'aide d'associations comme Greenpeace, et bien que les avocats de Clyde River aient déclaré qu'ils pensaient que le cas était désespéré, les juges ont donné raison aux Inuit !
En 2011 un consortium d'entreprises norvégiennes avait déposé une demande d'autorisation de tests sismiques. Selon ce plan, un bateau circulerait durant 5 étés sur la zone, afin de traîner un équipement produisant des explosions sous-marines générant des vibrations. Ce qui aurait permis d'obtenir des données sur le sous-sol marin, où ces compagnies espéraient trouver du pétrole ou du gaz.
Les habitants de Clyde River étaient opposés au projet, arguant que les explosions pourraient atteindre et léser les baleines, narvals, morses, phoques... qui sont nombreux sur cette zone.
"Malgré des débuts difficiles, car les relations entre les Inuit et Greenpeace Canada étaient tendues depuis les campagnes anti-phoques, ce partenariat a été bénéfique " dit Natanine, le maire de Clyde River. Mais l'arrêt rendu se base sur la non-consultation approfondie des populations, contrairement aux droits issus des traités, et non sur les problèmes avec les animaux marins, pour interdire les tests sismiques.
Art inuit et économie canadienne
Un récent rapport des Affaires Autochtones et du Nord Canada (INAC) publié en juillet, montre qu'en 2015, l'économie artistique Inuit a contribué à hauteur de 87.2 millions de dollars au PIB du Canada.
En moins de 70 ans, la commercialisation de l'art inuit s'est développée non seulement au Canada, mais à travers le monde. Lorsque les gens pensent à l'art Inuit, ils pensent d'abord aux sculptures et aux estampes. Mais les résultats du rapport incluent aussi les arts de la scène, avec 13.5 millions de dollars en 2015, le cinéma, l'écriture et l'édition (10 millions de dollars) et les médias.
En arctique, du fait de la taille des communautés, les possibilités d'éducation et d'emploi sont très limitées. Les arts visuels -dont les sculptures et l'artisanat, ont été générateurs de revenus pour les familles. Et, chose très importante dans ce mode de vie, ces activités n'entravent pas la liberté horaire nécessaire aux chasseurs !
En 2015, l'art et l'artisanat occupaient 2.700 personnes à temps plein, mais on estime que plus de 13.000 inuit s'adonnent à ces activités.
Dans ces plus de 13.000, environ 4.000 produisent pour générer des revenus, alors que les 9.000 autres ne le font que pour leur usage ou celui de leur communauté.
Une indication de l'importance de l'art dans la culture Inuit !
"Tunnganarniq" : Favoriser les esprits positifs en étant ouvert, accueillant et intégrant.
A Ottawa, le projet du collectif "Embassy of Imagination" a permis à de jeunes inuit de Cape Dorset de présenter plus qu'un dessin décoratif sur un mur proche du marché Byward. Cette immense peinture murale, nommée Tunnganarniq, représente une scène arctique avec une baleine boréale. Les cinq jeunes artistes espèrent que leur fresque donnera de l'inspiration aux personnes qui la verront......
Un récent rapport des Affaires Autochtones et du Nord Canada (INAC) publié en juillet, montre qu'en 2015, l'économie artistique Inuit a contribué à hauteur de 87.2 millions de dollars au PIB du Canada.
En moins de 70 ans, la commercialisation de l'art inuit s'est développée non seulement au Canada, mais à travers le monde. Lorsque les gens pensent à l'art Inuit, ils pensent d'abord aux sculptures et aux estampes. Mais les résultats du rapport incluent aussi les arts de la scène, avec 13.5 millions de dollars en 2015, le cinéma, l'écriture et l'édition (10 millions de dollars) et les médias.
En arctique, du fait de la taille des communautés, les possibilités d'éducation et d'emploi sont très limitées. Les arts visuels -dont les sculptures et l'artisanat, ont été générateurs de revenus pour les familles. Et, chose très importante dans ce mode de vie, ces activités n'entravent pas la liberté horaire nécessaire aux chasseurs !
En 2015, l'art et l'artisanat occupaient 2.700 personnes à temps plein, mais on estime que plus de 13.000 inuit s'adonnent à ces activités.
Dans ces plus de 13.000, environ 4.000 produisent pour générer des revenus, alors que les 9.000 autres ne le font que pour leur usage ou celui de leur communauté.
Une indication de l'importance de l'art dans la culture Inuit !
"Tunnganarniq" : Favoriser les esprits positifs en étant ouvert, accueillant et intégrant.
A Ottawa, le projet du collectif "Embassy of Imagination" a permis à de jeunes inuit de Cape Dorset de présenter plus qu'un dessin décoratif sur un mur proche du marché Byward. Cette immense peinture murale, nommée Tunnganarniq, représente une scène arctique avec une baleine boréale. Les cinq jeunes artistes espèrent que leur fresque donnera de l'inspiration aux personnes qui la verront......
> Taille de l'arctique, Fin des classes, Tsunami, Livres...
Arctique canadien
De nombreuses personnes nous posent la question de la superficie de l'arctique canadien... En voici une image, grâce à cette superposition des régions du nord et de l'Europe !
Fin des classes en arctique
Comme ailleurs, c'est la fin de l'école pour les jeunes inuit. Mais pour nombre d'entre eux, le fait de finir l'année scolaire est déjà une réussite !
En effet, au Nunavik (partie nord du Québec où vivent les inuit) 80% des adolescents vont décrocher avant d'atteindre l'équivalent du lycée !
Car les inuit voient souvent dans l'école un instrument d'assimilation, un endroit où leur culture et leur identité sont niées.
Afin d'améliorer la scolarisation, depuis plusieurs années, à Kuujjuak, la commission scolaire Katilvik offre des activités d'apprentissage hors l'école, afin de motiver les élèves. Dès le printemps les jeunes s'entrainent pour une expédition prévue l'année suivante, avec des week-end de camping, été comme hiver.
En dehors de l'aspect physique, il y a des ateliers sur la nutrition, les premiers secours ou avec des anciens afin d'apprendre des connaissances traditionnelles, comme bâtir un igloo.
En avril dernier, 45 jeunes et une vingtaine d'adultes ont parcouru une centaine de kilomètre en 5 jours dans le froid et la neige. L'aisance que ces adolescents inuit ont sur le territoire entraine souvent une amélioration de leur estime de soi, qui perdure ensuite dans des activités plus scolaire.
De nombreuses personnes nous posent la question de la superficie de l'arctique canadien... En voici une image, grâce à cette superposition des régions du nord et de l'Europe !
Fin des classes en arctique
Comme ailleurs, c'est la fin de l'école pour les jeunes inuit. Mais pour nombre d'entre eux, le fait de finir l'année scolaire est déjà une réussite !
En effet, au Nunavik (partie nord du Québec où vivent les inuit) 80% des adolescents vont décrocher avant d'atteindre l'équivalent du lycée !
Car les inuit voient souvent dans l'école un instrument d'assimilation, un endroit où leur culture et leur identité sont niées.
Afin d'améliorer la scolarisation, depuis plusieurs années, à Kuujjuak, la commission scolaire Katilvik offre des activités d'apprentissage hors l'école, afin de motiver les élèves. Dès le printemps les jeunes s'entrainent pour une expédition prévue l'année suivante, avec des week-end de camping, été comme hiver.
En dehors de l'aspect physique, il y a des ateliers sur la nutrition, les premiers secours ou avec des anciens afin d'apprendre des connaissances traditionnelles, comme bâtir un igloo.
En avril dernier, 45 jeunes et une vingtaine d'adultes ont parcouru une centaine de kilomètre en 5 jours dans le froid et la neige. L'aisance que ces adolescents inuit ont sur le territoire entraine souvent une amélioration de leur estime de soi, qui perdure ensuite dans des activités plus scolaire.
Tsunami au Groenland !
Un tremblement de terre de magnitude 4.1 a provoqué un important glissement de terrain le 18 juin.
Et, bien qu'une partie de la cote ouest autour d'Upernavik ait été évacuée, quatre personnes sont portées disparues et il y a de nombreux blessés.
Les vagues ont emporté des maisons dans le village de Nuugaatsiaq et envahi d'autres villages. La médecin française qui travaille depuis de nombreuses années à l’hôpital d'Uummannaq a dû installer un hôpital de fortune dans le gymnase, plus éloigné de la mer...
Territoire autonome du Danemark, le Groenland compte 55 000 habitants en majorité inuit.
Lectures : Pour votre été, quelques livres :
- Dans la lumière du nord de Kevin Patterson -Terres d'Amérique chez Albin Michel : Née dans le grand nord canadien à la fin des années 1950, Victoria n'a connu que la vie traditionnelle inuit jusqu'à l'âge de 10 ans où, atteinte de tuberculose...
- Contes du grand nord d'Howard Norman -b Terre indienne, Albin Michel : Récits traditionnels des peuples inuit et indiens.
- les toujours passionnants Racontars arctiques de Jorn Riel chez 10-18...
Cet été, la galerie sera fermée du 1er au 15 août... En juillet et à partir du 16/08 ouverture aux jours et heures habituels.
Un tremblement de terre de magnitude 4.1 a provoqué un important glissement de terrain le 18 juin.
Et, bien qu'une partie de la cote ouest autour d'Upernavik ait été évacuée, quatre personnes sont portées disparues et il y a de nombreux blessés.
Les vagues ont emporté des maisons dans le village de Nuugaatsiaq et envahi d'autres villages. La médecin française qui travaille depuis de nombreuses années à l’hôpital d'Uummannaq a dû installer un hôpital de fortune dans le gymnase, plus éloigné de la mer...
Territoire autonome du Danemark, le Groenland compte 55 000 habitants en majorité inuit.
Lectures : Pour votre été, quelques livres :
- Dans la lumière du nord de Kevin Patterson -Terres d'Amérique chez Albin Michel : Née dans le grand nord canadien à la fin des années 1950, Victoria n'a connu que la vie traditionnelle inuit jusqu'à l'âge de 10 ans où, atteinte de tuberculose...
- Contes du grand nord d'Howard Norman -b Terre indienne, Albin Michel : Récits traditionnels des peuples inuit et indiens.
- les toujours passionnants Racontars arctiques de Jorn Riel chez 10-18...
Cet été, la galerie sera fermée du 1er au 15 août... En juillet et à partir du 16/08 ouverture aux jours et heures habituels.
> Gènes, Démographie, Narvals, Exposition...
Des gènes arctiques !
Des chercheurs de l'Université de Berkeley (USA) ont trouvé une variante particulière du chromosome 1 portant les gènes TBX15 et WAR en étudiant les gènes des Inuit.
Or TBX15 est connu pour jouer un rôle dans le développement du corps et en particulier du tissu adipeux brun qui sert à produire de la chaleur. On le trouve par exemple chez les mammifères qui hibernent et dans l'espèce humaine surtout chez le fœtus.
Plus on remonte vers le nord, plus cette variante du génome est fréquente, alors qu'elle est absente en Afrique, rare en Europe....
Les généticiens de Berkeley ont établi que cette variante était proche de celle retrouvée dans les hommes de Neandertal et très similaire à celle des Hommes de Denisova, qui vivaient en Asie Centrale il y a plus de 30.000 ans et qui étaient bien adaptés au froid.
Une probable explication à l'incroyable adaptation des Inuit aux conditions climatiques du Grand Nord !
Et la plus jeune population du Canada
La population autochtone vivant au nord a une fertilité considérablement plus haute que le reste de la population canadienne. Mais l’espérance de vie y est moindre que n’importe où ailleurs au Canada. Par exemple, au Nunavut, 32.50% de la population a moins de 15 ans et seulement 3.8% a plus de 65 ans...
Des chercheurs de l'Université de Berkeley (USA) ont trouvé une variante particulière du chromosome 1 portant les gènes TBX15 et WAR en étudiant les gènes des Inuit.
Or TBX15 est connu pour jouer un rôle dans le développement du corps et en particulier du tissu adipeux brun qui sert à produire de la chaleur. On le trouve par exemple chez les mammifères qui hibernent et dans l'espèce humaine surtout chez le fœtus.
Plus on remonte vers le nord, plus cette variante du génome est fréquente, alors qu'elle est absente en Afrique, rare en Europe....
Les généticiens de Berkeley ont établi que cette variante était proche de celle retrouvée dans les hommes de Neandertal et très similaire à celle des Hommes de Denisova, qui vivaient en Asie Centrale il y a plus de 30.000 ans et qui étaient bien adaptés au froid.
Une probable explication à l'incroyable adaptation des Inuit aux conditions climatiques du Grand Nord !
Et la plus jeune population du Canada
La population autochtone vivant au nord a une fertilité considérablement plus haute que le reste de la population canadienne. Mais l’espérance de vie y est moindre que n’importe où ailleurs au Canada. Par exemple, au Nunavut, 32.50% de la population a moins de 15 ans et seulement 3.8% a plus de 65 ans...
Le mystère de la corne de narval enfin compris !
Jusqu'à maintenant, l'utilisation de leurs longues cornes par les narvals était sujette à spéculation.
On savait déjà que c'était un outil, une arme, un attribut de sélection sexuelle mais aussi qu'elle contenait des milliers de terminaisons nerveuses, capteurs sensoriels permettant de connaître leur environnement, comme la température ou les modifications de salinité, ou encore l'écholocation.
Et, de ce fait, les narvals sont très difficiles à approcher...
Les chercheurs des Pêches et Océans Canada ont pensé à travailler avec des drones.
Il a donc été possible de visualiser l'utilisation que font les narvals de leur dent.
Les chercheurs se sont ainsi rendus compte que les défenses étaient aussi utilisées pour chasser les poissons durant l'été alors que l'on pensait que les narvals se nourrissaient principalement en limite de la banquise pendant l'hiver. Cette découverte pourra peut-être permettre de mieux préserver les zones d'alimentation et de mises bas, qui sont activement convoitées pour le développement industriel et minier. Pour mémoire, 90% de narvals sont dans les eaux canadiennes, en particulier dans le détroit de Lancaster.
Exposition d'estampes de Cape Dorset : Rétrospective sur 55 ans et 4 générations d'artistes.
A la Roche d'Hys du 27 mai au 27 août, l'association CIRC présente une collection d'une trentaine d'estampes de Cape Dorset ainsi que quelques sculptures.
Visite sur rendez vous au 03 80 33 94 42 ou circ.concerts@gmail.com
Association CIRC – La Roche D’Hys
21350 Massigny les Vitteaux à environ 50km au nord de Dijon.
A la galerie en juin : protégez vos yeux ! De nouvelles lunettes de neige, répliques en andouiller de caribou, sont enfin arrivées d'Alaska ainsi que quelques sifflets.
Jusqu'à maintenant, l'utilisation de leurs longues cornes par les narvals était sujette à spéculation.
On savait déjà que c'était un outil, une arme, un attribut de sélection sexuelle mais aussi qu'elle contenait des milliers de terminaisons nerveuses, capteurs sensoriels permettant de connaître leur environnement, comme la température ou les modifications de salinité, ou encore l'écholocation.
Et, de ce fait, les narvals sont très difficiles à approcher...
Les chercheurs des Pêches et Océans Canada ont pensé à travailler avec des drones.
Il a donc été possible de visualiser l'utilisation que font les narvals de leur dent.
Les chercheurs se sont ainsi rendus compte que les défenses étaient aussi utilisées pour chasser les poissons durant l'été alors que l'on pensait que les narvals se nourrissaient principalement en limite de la banquise pendant l'hiver. Cette découverte pourra peut-être permettre de mieux préserver les zones d'alimentation et de mises bas, qui sont activement convoitées pour le développement industriel et minier. Pour mémoire, 90% de narvals sont dans les eaux canadiennes, en particulier dans le détroit de Lancaster.
Exposition d'estampes de Cape Dorset : Rétrospective sur 55 ans et 4 générations d'artistes.
A la Roche d'Hys du 27 mai au 27 août, l'association CIRC présente une collection d'une trentaine d'estampes de Cape Dorset ainsi que quelques sculptures.
Visite sur rendez vous au 03 80 33 94 42 ou circ.concerts@gmail.com
Association CIRC – La Roche D’Hys
21350 Massigny les Vitteaux à environ 50km au nord de Dijon.
A la galerie en juin : protégez vos yeux ! De nouvelles lunettes de neige, répliques en andouiller de caribou, sont enfin arrivées d'Alaska ainsi que quelques sifflets.
> Pierres, Billet, Biennale de Venise...
Mais où trouvent-ils les pierres ?
Cette question nous est souvent posée à la galerie ! Il n'y a pas que de la glace... il y a même des montagnes, une quinzaine au Nunavut de plus de 1500m, la plus haute étant le mont Barbeau sur l'île d'Ellesmere, avec ses 2616 m.
Le bouclier canadien recouvre presque la moitié de la surface du Canada. C'est une des plus vieille surface rocheuse de la planète dont certaines parties ont près de 4 milliards d'années. C'est une des régions au monde où le potentiel minier est le plus élevé, avec du nickel, de l'or, de l'argent, du cuivre, des diamants...
Les pierres utilisées pour la sculpture sont majoritairement locales, extraites à proximité des villages. Il n'y a pas de carrières en tant que telles, mais des lieus où la pierre affleure et où on peut aller la chercher.
Depuis toujours les inuit ont donc parcouru de grandes distances afin de trouver des pierres leur permettant de faire des outils, des lames de couteaux... ou de sculpter.
Des lieus sont ainsi nommés en fonction de ce qu'on y trouve, par exemple : "Ingniqtalik" une petite île proche de Pond Inlet, signifie "là où il y a des silex" ou "Ujaralik" près de Resolute : "lieu où il y a de la pierre"... mais qui n'est pas de très bonne qualité pour sculpter, d'après les anciens !
Chaque village travaille des pierres différentes. On trouve donc :
- du marbre blanc, blanc/gris et de la serpentine, qui va du vert au noir sur l'île de Baffin
- du basalte et de la stéatite à l'ouest de la Baie d'Hudson dans les villages d'Arviat, de Baker Lake ou de Rankin inlet
- de la péridotite à Coral Harbour
- du pyroxène vers Gjoa Haven
- de la dolomite près de Kugluktuk
- de l'argilite dans les îles Belcher
- de la stéatite au Nunavik
- de la labradorite au Labrador...
Suite à de nombreux accidents lorsque les inuit allaient chercher la pierre, comme des blessures en se servant d'explosifs ou des morts dans des bateaux coulés car trop chargés... certaines coopératives organisent maintenant les extractions et le transport jusqu'au village durant l'été.
Les sculpteurs n'ont plus qu'à aller acheter la pierre brute, stockée dans des containers -environ 3 dollars la livre............
Cette question nous est souvent posée à la galerie ! Il n'y a pas que de la glace... il y a même des montagnes, une quinzaine au Nunavut de plus de 1500m, la plus haute étant le mont Barbeau sur l'île d'Ellesmere, avec ses 2616 m.
Le bouclier canadien recouvre presque la moitié de la surface du Canada. C'est une des plus vieille surface rocheuse de la planète dont certaines parties ont près de 4 milliards d'années. C'est une des régions au monde où le potentiel minier est le plus élevé, avec du nickel, de l'or, de l'argent, du cuivre, des diamants...
Les pierres utilisées pour la sculpture sont majoritairement locales, extraites à proximité des villages. Il n'y a pas de carrières en tant que telles, mais des lieus où la pierre affleure et où on peut aller la chercher.
Depuis toujours les inuit ont donc parcouru de grandes distances afin de trouver des pierres leur permettant de faire des outils, des lames de couteaux... ou de sculpter.
Des lieus sont ainsi nommés en fonction de ce qu'on y trouve, par exemple : "Ingniqtalik" une petite île proche de Pond Inlet, signifie "là où il y a des silex" ou "Ujaralik" près de Resolute : "lieu où il y a de la pierre"... mais qui n'est pas de très bonne qualité pour sculpter, d'après les anciens !
Chaque village travaille des pierres différentes. On trouve donc :
- du marbre blanc, blanc/gris et de la serpentine, qui va du vert au noir sur l'île de Baffin
- du basalte et de la stéatite à l'ouest de la Baie d'Hudson dans les villages d'Arviat, de Baker Lake ou de Rankin inlet
- de la péridotite à Coral Harbour
- du pyroxène vers Gjoa Haven
- de la dolomite près de Kugluktuk
- de l'argilite dans les îles Belcher
- de la stéatite au Nunavik
- de la labradorite au Labrador...
Suite à de nombreux accidents lorsque les inuit allaient chercher la pierre, comme des blessures en se servant d'explosifs ou des morts dans des bateaux coulés car trop chargés... certaines coopératives organisent maintenant les extractions et le transport jusqu'au village durant l'été.
Les sculpteurs n'ont plus qu'à aller acheter la pierre brute, stockée dans des containers -environ 3 dollars la livre............
Nouveau billet de 10 dollars pour les 150 ans du Canada !
Un nouveau billet de 10 dollars sera disponible à partir de juin au Canada. Il portera de nombreux symboles dont les pères de la confédération, l'arche de la chapelle du souvenir, des emblèmes du territoire comme la chaîne côtière, le bouclier canadien ou les aurores boréales.
On y trouvera aussi la "ceinture fléchée" importante dans la culture canadienne-française, treize feuilles d'érable pour les treize provinces et territoires, les armoiries du Canada, mais aussi la "Chouette bouquet" de Kenojuak Ashevak !..................
Biennale de Venise.
Les œuvres de l'artiste Kananginak Pootoogook (1935/2010) seront présentées lors de la 57ème édition à partir du 13 mai. Kanaginak est le premier artiste inuit participant à cet événement artistique important. Cette biennale met en valeur l'art inuit sur la scène internationale.
Un nouveau billet de 10 dollars sera disponible à partir de juin au Canada. Il portera de nombreux symboles dont les pères de la confédération, l'arche de la chapelle du souvenir, des emblèmes du territoire comme la chaîne côtière, le bouclier canadien ou les aurores boréales.
On y trouvera aussi la "ceinture fléchée" importante dans la culture canadienne-française, treize feuilles d'érable pour les treize provinces et territoires, les armoiries du Canada, mais aussi la "Chouette bouquet" de Kenojuak Ashevak !..................
Biennale de Venise.
Les œuvres de l'artiste Kananginak Pootoogook (1935/2010) seront présentées lors de la 57ème édition à partir du 13 mai. Kanaginak est le premier artiste inuit participant à cet événement artistique important. Cette biennale met en valeur l'art inuit sur la scène internationale.
> Ours, Meilleure enseignante du monde, Court métrage, Arlook..
Ours polaires toujours... dans la géopolitique !
Un excellent article dans Géo Confluences - un site de ressources de géographie pour les enseignants, de Farid Benhammou, docteur en géographie et de Rémy Marion, géographe et photographe bien connu :
"Les dessous géopolitiques de la protection de l'ours polaire".
"L'ours polaire est devenu symbole d'une biodiversité en péril et surtout du réchauffement climatique. Pourtant, sa protection se retrouve mêlée à des enjeux géopolitiques anciens et contemporains dans un territoire, l'Arctique, disputé par les 5 nations circumpolaires. Les ONG environnementales internationalisent la question de la protection de l'ours polaire et de son milieu, sans être toujours conscientes de l'instrumentalisation de l'animal. De même, elles n'appréhendent pas toujours à sa juste mesure le rôle géopolitique local des peuples autochtones. "
our bien comprendre ces enjeux, vous pouvez retrouver l'article en entier : « Arctique : Les dessous géopolitiques de la protection de l'ours polaire » Benhammou, Farid et Marion, Rémy, 2017, Géoconfluences, 21 mars 2017.
Un excellent article dans Géo Confluences - un site de ressources de géographie pour les enseignants, de Farid Benhammou, docteur en géographie et de Rémy Marion, géographe et photographe bien connu :
"Les dessous géopolitiques de la protection de l'ours polaire".
"L'ours polaire est devenu symbole d'une biodiversité en péril et surtout du réchauffement climatique. Pourtant, sa protection se retrouve mêlée à des enjeux géopolitiques anciens et contemporains dans un territoire, l'Arctique, disputé par les 5 nations circumpolaires. Les ONG environnementales internationalisent la question de la protection de l'ours polaire et de son milieu, sans être toujours conscientes de l'instrumentalisation de l'animal. De même, elles n'appréhendent pas toujours à sa juste mesure le rôle géopolitique local des peuples autochtones. "
our bien comprendre ces enjeux, vous pouvez retrouver l'article en entier : « Arctique : Les dessous géopolitiques de la protection de l'ours polaire » Benhammou, Farid et Marion, Rémy, 2017, Géoconfluences, 21 mars 2017.
La meilleure enseignante du monde : en arctique !
Le prix "Global Teacher Price" a été attribué le 19 mars 2017 à une enseignante canadienne travaillant à Salluit au Nunavik.
Ce prix d'un million de dollars, remis par la fondation britannique Varkey, a pour objectif de valoriser le métier d'enseignant. Maggie MacDonnell a été choisie parmi 20 000 candidats de 179 pays.
Depuis plusieurs années, elle travaille dans un environnement compliqué, marqué par de nombreux suicides de jeunes.
Salluit est situé au nord du Québec et le décrochage scolaire y est de presque 80%, soit 4 fois plus élevé que dans le reste de la province. Afin de motiver ses élèves, Maggie MacDonnell a mis en place des programmes de formation et d'aide.
"Pour empêcher l'intimidation et le vandalisme, je les ai impliqués dans un atelier de réparation de vélos. Pour répondre à ceux qui disent qu'il n'y a rien à faire, j'ai mis en place des activités : cuisine, tournois sportifs..."
Elle a ouvert, en partenariat avec la municipalité, un centre de mise en forme, créé une équipe de course à pied, lancé un programme de formation sociale surtout à l'intention des filles, car les grossesses d'adolescentes sont fréquentes et les taux d'abus sexuels élevés...
"Celui qui a deux âmes"
César du meilleur court métrage d'animation (adulte) en février 2017, ce film de Fabrice Luang-Vija est produit par les studios Fargo de Bourg-lès-Valence.
"Dans le grand nord, sur la terre des Inuit, on l'appelait celui qui a deux âmes. Il était beau comme une femme et il était beau comme un homme. Sensible comme une femme, et fort comme un homme. Habile, précis comme une femme, et agile, précis comme un homme...." mais il hésite au moment de se trouver un partenaire...
http://cinema.arte.tv/fr/article/celui-qui-deux-ames-de-fabrice-luang-vija
En avril : George Arlook à l'honneur
Nous sommes ravis de vous proposer une dizaine d'œuvres de George, dont des pièces des années 1970/80...
Visibles sur le site : Tous les artistes => Arlook.
Le prix "Global Teacher Price" a été attribué le 19 mars 2017 à une enseignante canadienne travaillant à Salluit au Nunavik.
Ce prix d'un million de dollars, remis par la fondation britannique Varkey, a pour objectif de valoriser le métier d'enseignant. Maggie MacDonnell a été choisie parmi 20 000 candidats de 179 pays.
Depuis plusieurs années, elle travaille dans un environnement compliqué, marqué par de nombreux suicides de jeunes.
Salluit est situé au nord du Québec et le décrochage scolaire y est de presque 80%, soit 4 fois plus élevé que dans le reste de la province. Afin de motiver ses élèves, Maggie MacDonnell a mis en place des programmes de formation et d'aide.
"Pour empêcher l'intimidation et le vandalisme, je les ai impliqués dans un atelier de réparation de vélos. Pour répondre à ceux qui disent qu'il n'y a rien à faire, j'ai mis en place des activités : cuisine, tournois sportifs..."
Elle a ouvert, en partenariat avec la municipalité, un centre de mise en forme, créé une équipe de course à pied, lancé un programme de formation sociale surtout à l'intention des filles, car les grossesses d'adolescentes sont fréquentes et les taux d'abus sexuels élevés...
"Celui qui a deux âmes"
César du meilleur court métrage d'animation (adulte) en février 2017, ce film de Fabrice Luang-Vija est produit par les studios Fargo de Bourg-lès-Valence.
"Dans le grand nord, sur la terre des Inuit, on l'appelait celui qui a deux âmes. Il était beau comme une femme et il était beau comme un homme. Sensible comme une femme, et fort comme un homme. Habile, précis comme une femme, et agile, précis comme un homme...." mais il hésite au moment de se trouver un partenaire...
http://cinema.arte.tv/fr/article/celui-qui-deux-ames-de-fabrice-luang-vija
En avril : George Arlook à l'honneur
Nous sommes ravis de vous proposer une dizaine d'œuvres de George, dont des pièces des années 1970/80...
Visibles sur le site : Tous les artistes => Arlook.
> Ours, Espace des mondes polaires, Tupilak...
Enfin une bonne nouvelle pour les ours des populations au nord de l'ile de Baffin.
Une étude scientifique de 3 ans montre que ces populations sont stables ou même en légère augmentation, confirmant l'avis que donnaient les inuit depuis plusieurs années.
Selon le rapport de 2016, la population d'ours polaires de la baie de Baffin, qui s'étend de la cote est de l'île de Baffin jusqu'au Groenland est estimée à 2826 individus, comparativement au 2173 estimés en 1994/1997.
Pour le Bassin de Kane, situé juste au dessus, le nombre d'ours aurait doublé passant de 164 à 357 pour ces mêmes années.
Mais mauvaise nouvelle, les données sur la glace de mer de l'est Baffin, contenues dans ce rapport, indiquent que la période entre la fonte des glaces et la reprise du gel a augmenté de plus de 10 jours par décennie depuis 1980 !
Ce qui correspond à un mois de plus sans glace - terrain de chasse privilégié des ours, en 2016 par rapport à 1980...
Les ours polaires du Bassin de Kane subissent un changement encore plus important, puisque leur habitat ne dégelait pratiquement jamais. Maintenant ils sont soumis à un cycle semblable à celui de leurs congénères plus au sud car la glace y fond là aussi complètement en été.
Les scientifiques écrivent en conclusion : "La menace ultime pour les ours dans toutes leurs aires de répartition est la réduction de l'habitat, de l'étendue, de la durée et de la qualité de la glace de mer en conséquence du changement climatique". Le rapport ajoute que d'autres menaces doivent être prises en compte, comme la pollution ou l'exploration et le développement des ressources.
Source : IUCN Polar Bear Specialist Group (PBSG)
Un Tupilak, des Tupilait...
Un tupilak est une créature maléfique de la mythologie Inuit du Groenland, destinée à tuer.
Fabriqué par un chamane, l"angakok", à partir de morceaux d'animaux ou de fragments humains, le tupilak prend vie au rythme des incantations rituelles formulées par ce dernier. Le tupilak part alors chercher sa victime, étant capable de se métamorphoser pour la surprendre.
Cependant, si les pouvoirs de la personne attaquée sont plus puissants que ceux du chamane qui l'a envoyé, le tupilak peut se retourner contre son créateur.
A manier donc avec précaution !
Les premiers européens arrivés au Groenland au XVIII ème siècle, intrigués par la légende, demandèrent à voir des tupilait. Mais ceux-ci, issus de matières non pérennes et conçus dans le plus grand secret, étaient rares et cachés (un est visible actuellement au musée de Nuuk).
Afin d'illustrer le mythe, les groenlandais ont alors commencé à concevoir des figurines inoffensives en bois, peau, os, ivoire de morse...
Ce mois-ci, nous avons le plaisir de vous en proposer plusieurs des années 1950 à nos jours !
Dans le Jura, aux Rousses, l'Espace des Mondes Polaires vous accueille depuis le 18 février.
Son musée présente une exposition permanente qui fait un état des lieux des régions polaires et pose la question de leur avenir.
Écosystèmes, froid et nuit polaires, peuples de l'Arctique, découvertes et recherches scientifiques, archives personnelles de Paul-Émile Victor, objets inuit... ainsi que des films sont intégrés à l'exposition permanente.
Des expositions temporaires sont aussi proposées avec du 18 février au 20 mai :
"Peuples de l'Arctique : Touche pas à mon nord !"
Espace des Mondes Polaires, 146 rue Croix de la Teppe, 39220 Prémanon
Un tupilak est une créature maléfique de la mythologie Inuit du Groenland, destinée à tuer.
Fabriqué par un chamane, l"angakok", à partir de morceaux d'animaux ou de fragments humains, le tupilak prend vie au rythme des incantations rituelles formulées par ce dernier. Le tupilak part alors chercher sa victime, étant capable de se métamorphoser pour la surprendre.
Cependant, si les pouvoirs de la personne attaquée sont plus puissants que ceux du chamane qui l'a envoyé, le tupilak peut se retourner contre son créateur.
A manier donc avec précaution !
Les premiers européens arrivés au Groenland au XVIII ème siècle, intrigués par la légende, demandèrent à voir des tupilait. Mais ceux-ci, issus de matières non pérennes et conçus dans le plus grand secret, étaient rares et cachés (un est visible actuellement au musée de Nuuk).
Afin d'illustrer le mythe, les groenlandais ont alors commencé à concevoir des figurines inoffensives en bois, peau, os, ivoire de morse...
Ce mois-ci, nous avons le plaisir de vous en proposer plusieurs des années 1950 à nos jours !
Dans le Jura, aux Rousses, l'Espace des Mondes Polaires vous accueille depuis le 18 février.
Son musée présente une exposition permanente qui fait un état des lieux des régions polaires et pose la question de leur avenir.
Écosystèmes, froid et nuit polaires, peuples de l'Arctique, découvertes et recherches scientifiques, archives personnelles de Paul-Émile Victor, objets inuit... ainsi que des films sont intégrés à l'exposition permanente.
Des expositions temporaires sont aussi proposées avec du 18 février au 20 mai :
"Peuples de l'Arctique : Touche pas à mon nord !"
Espace des Mondes Polaires, 146 rue Croix de la Teppe, 39220 Prémanon
> Bill et Billy et autres artistes Inuit à Paris, Bruxelles...
Après la découverte d'Arles la visite de son musée antique avec de nombreux échanges sur toutes les œuvres présentées, puis un tour en Camargue pour découvrir les "flamingos" et goûter l'eau - même pas froide... Bill Nasogaluak et Billy Gauthier seront à la galerie.
Vous pourrez les y rencontrer et admirer les œuvres produites durant leur résidence à Arles, le vendredi 3 février de 17 à 19h.
Les œuvres resteront visibles le samedi 4 février, avant d'être ensuite présentées à Bruxelles (voir ci-dessous).
N'hésitez pas à venir échanger avec eux sur les œuvres, leur culture ou la chasse sur laquelle ils sont intarissables... !
Vous pourrez les y rencontrer et admirer les œuvres produites durant leur résidence à Arles, le vendredi 3 février de 17 à 19h.
Les œuvres resteront visibles le samedi 4 février, avant d'être ensuite présentées à Bruxelles (voir ci-dessous).
N'hésitez pas à venir échanger avec eux sur les œuvres, leur culture ou la chasse sur laquelle ils sont intarissables... !
Dans le cadre d'une résidence aux Beaux-Arts : d'autres artistes Inuit sont à Paris !
Après un séjour d'artistes français à Aupaluk au Nunavik en 2015, des artistes inuit - dont Mattiusi Iyaituk, sont accueillis pour un mois.
Ils présenteront leurs travaux à partir du mardi 7 au soir au 8 au soir.
Laboratoire Matière Espace /atelier 35, ENSBA, 14 rue Bonaparte Paris 75006
Bruxelles : la galerie participera au salon d'art contemporain "Affordable Art Fair" du 16 au 20 février.
Tour et Taxis, Avenue du Port, Bruxelles.
Nous aurons le plaisir de présenter des œuvres d'Abraham Anghik Ruben, Andrew Palongayak, Billy Gauthier, Bill Nasogaluak, George Arlook, Goota Ashoona, Lucy Tickiq Tunguak, Mattiusi Iyaituk... et des dessins originaux du très regretté Tim Pitsiulak.
Des invitations sont disponibles sur demande.
Ils présenteront leurs travaux à partir du mardi 7 au soir au 8 au soir.
Laboratoire Matière Espace /atelier 35, ENSBA, 14 rue Bonaparte Paris 75006
Bruxelles : la galerie participera au salon d'art contemporain "Affordable Art Fair" du 16 au 20 février.
Tour et Taxis, Avenue du Port, Bruxelles.
Nous aurons le plaisir de présenter des œuvres d'Abraham Anghik Ruben, Andrew Palongayak, Billy Gauthier, Bill Nasogaluak, George Arlook, Goota Ashoona, Lucy Tickiq Tunguak, Mattiusi Iyaituk... et des dessins originaux du très regretté Tim Pitsiulak.
Des invitations sont disponibles sur demande.
> Exposition et résidence à Arles, Météo, Décès de Tim Pitsiulak...
Arles en janvier : Billy Gauthier et Bill Nasogaluak en résidence !
Du 13 au 29 janvier la ville d'Arles va vivre deux semaines arctiques avec l'exposition événement "Inuuk" !
En partenariat avec la galerie, l'association 2Si2La vous propose une exposition- événement à la chapelle St Anne, place de la République, au cœur d'Arles.
Durant ces semaines, vous pourrez visiter l'exposition, voir les deux artistes au travail, visionner des films, écouter des contes et des conférences, participer à des ateliers pour enfants... et nous y rencontrer certains jours.
Billy Gauthier est un des artistes Inuit les plus prometteurs de sa génération et Bill Nasogaluak est bien connu des amateurs. Ils vont durant 2 semaines travailler devant le public et répondre aux questions (en anglais) qui leur seront posées. Un événement à ne pas manquer !
Retrouvez toutes les informations sur ces manifestations sur www.inuuk.fr
Météo en Arctique
L'année 2016 est celle de tous les records. Il a fait en Arctique plus chaud de plusieurs dizaines de degrés parfois, ce qui a entrainé à l'automne, quand la mer doit normalement geler, un retard de plusieurs semaines. Par exemple la baie d'Hudson n'a été prise par les glaces en presque totalité que le 22 décembre, contre mi -novembre habituellement.
De même la masse de glace du Groenland décline depuis 2002. L'arctique n'avait pas connu de telles températures en plus de 100 ans et la banquise n'a jamais été aussi réduite depuis que les données sont collectées d'après la National Oceanic and Athmospheric Administration (www.noaa.gov )
Réchauffement toujours : des chercheurs ont étudié l'influence des rennes et caribous sur le réchauffement : ils contribuent à le freiner en broutant les arbustes de la toundra, les endroits les plus broutés absorbant moins les rayons solaires que les lieus où la toundra était plus haute.
En effet la diminution des arbustes entrainerait l'augmentation de la réflexion du rayonnement solaire pendant l'été.....
Pour avoir les articles en totalité inscrivez vous à la lettre !
Du 13 au 29 janvier la ville d'Arles va vivre deux semaines arctiques avec l'exposition événement "Inuuk" !
En partenariat avec la galerie, l'association 2Si2La vous propose une exposition- événement à la chapelle St Anne, place de la République, au cœur d'Arles.
Durant ces semaines, vous pourrez visiter l'exposition, voir les deux artistes au travail, visionner des films, écouter des contes et des conférences, participer à des ateliers pour enfants... et nous y rencontrer certains jours.
Billy Gauthier est un des artistes Inuit les plus prometteurs de sa génération et Bill Nasogaluak est bien connu des amateurs. Ils vont durant 2 semaines travailler devant le public et répondre aux questions (en anglais) qui leur seront posées. Un événement à ne pas manquer !
Retrouvez toutes les informations sur ces manifestations sur www.inuuk.fr
Météo en Arctique
L'année 2016 est celle de tous les records. Il a fait en Arctique plus chaud de plusieurs dizaines de degrés parfois, ce qui a entrainé à l'automne, quand la mer doit normalement geler, un retard de plusieurs semaines. Par exemple la baie d'Hudson n'a été prise par les glaces en presque totalité que le 22 décembre, contre mi -novembre habituellement.
De même la masse de glace du Groenland décline depuis 2002. L'arctique n'avait pas connu de telles températures en plus de 100 ans et la banquise n'a jamais été aussi réduite depuis que les données sont collectées d'après la National Oceanic and Athmospheric Administration (www.noaa.gov )
Réchauffement toujours : des chercheurs ont étudié l'influence des rennes et caribous sur le réchauffement : ils contribuent à le freiner en broutant les arbustes de la toundra, les endroits les plus broutés absorbant moins les rayons solaires que les lieus où la toundra était plus haute.
En effet la diminution des arbustes entrainerait l'augmentation de la réflexion du rayonnement solaire pendant l'été.....
Pour avoir les articles en totalité inscrivez vous à la lettre !
Décès de Tim Pitsiulak à 49 ans.
Le 23 décembre 2016, Tim a été emporté par une pneumonie à l’hôpital d'Iqaluit.
Né à Kimmirut, il vivait depuis de nombreuses années à Cape Dorset avec sa femme et ses 7 enfants. Il sculptait, photographiait, façonnait des bijoux.. mais il était surtout un extraordinaire dessinateur, mixant la culture traditionnelle avec la vie actuelle dans l'arctique. Ses œuvres présentaient des paysages, des animaux arctiques, des gens et des éléments modernes, ainsi que, parfois, des éléments de la mythologie inuit.
Leader dans sa communauté, Tim était aussi un grand chasseur et ses expéditions étaient une de ses sources d'inspiration.
"Je suis un chasseur et je connais la terre et les animaux du nord. Je suis particulièrement inspiré par la baleine boréale. Je suis aussi inspiré par les choses que je vois autour de moi dans la communauté : les bateaux, les équipements, les avions... Mon envie d'être un artiste vient de ma tante, Kenojuak Ashevak, parce qu'elle était la plus ancienne et la meilleure".
Ce très grand artiste graphique était l'étoile montante de Cape Dorset. Plusieurs expositions solo lui avaient été consacrées depuis quelques années.
En 2013, un de ses dessins, deux bélugas accompagnés d'une baleine, avait été choisi pour orner les pièces canadiennes de 25 cents.....
Ses dessins sont dans les collections de plusieurs musées nord américains.
Nous avions prévu de présenter son travail, lors du salon d'art contemporain que la galerie fera en février à Bruxelles.
Le 23 décembre 2016, Tim a été emporté par une pneumonie à l’hôpital d'Iqaluit.
Né à Kimmirut, il vivait depuis de nombreuses années à Cape Dorset avec sa femme et ses 7 enfants. Il sculptait, photographiait, façonnait des bijoux.. mais il était surtout un extraordinaire dessinateur, mixant la culture traditionnelle avec la vie actuelle dans l'arctique. Ses œuvres présentaient des paysages, des animaux arctiques, des gens et des éléments modernes, ainsi que, parfois, des éléments de la mythologie inuit.
Leader dans sa communauté, Tim était aussi un grand chasseur et ses expéditions étaient une de ses sources d'inspiration.
"Je suis un chasseur et je connais la terre et les animaux du nord. Je suis particulièrement inspiré par la baleine boréale. Je suis aussi inspiré par les choses que je vois autour de moi dans la communauté : les bateaux, les équipements, les avions... Mon envie d'être un artiste vient de ma tante, Kenojuak Ashevak, parce qu'elle était la plus ancienne et la meilleure".
Ce très grand artiste graphique était l'étoile montante de Cape Dorset. Plusieurs expositions solo lui avaient été consacrées depuis quelques années.
En 2013, un de ses dessins, deux bélugas accompagnés d'une baleine, avait été choisi pour orner les pièces canadiennes de 25 cents.....
Ses dessins sont dans les collections de plusieurs musées nord américains.
Nous avions prévu de présenter son travail, lors du salon d'art contemporain que la galerie fera en février à Bruxelles.